Moi, Sorcière de ta vie

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🌟Lucy│Samedi 2 Mai, 21 heures 03

Après cela, Natsu m'avait demandé de m'asseoir sur son lit, et sans que je comprennes pourquoi, au lieu de juste fermer la porte normalement, il avait pris l'initiative de fermer la porte à clé.

— Pourquoi tu as fermé la porte ? lui demandé - je d'un ton presque silencieux alors qu'il passait son index sur la partie gauche de mon cou.

— Tu sors avec Grey, non ? Et puis... On ne sait jamais comment ça pourrait se passer si on me voyait mordre quelqu'un... m'avoua - t - il.

— Dis-moi, ça va faire combien de temps que tu n'as pas mordu quelqu'un... En partant du principe que tu as déjà mordu quelqu'un...

— Je dirais que... Mh... 400 ans... Oui, c'est ça... La dernière personne que j'ai mordu, c'était il y a 400 ans, me déclara - t - il.

400 ans qu'il n'utilise que des poches de sang ?... Et bah... J'espère qu'il sait encore comment faire... Mais qu'est - ce que je raconte ? C'est un geste naturel pour n'importe quel vampire donc pourquoi m'en faire pour ça...

— J'aimerai bien savoir quand même qu'est - ce que tu es en train de faire avec ton index, baissé - je la tête mais en tournant les yeux vers lui.

— Je cherche le point avec le plus de sang et où je suis sûr de ne pas te faire trop mal, m'avoua - t - il.

Directement après la fin de sa phrase, il arrêta son index pile au milieu du côté gauche de mon cou. S'il s'est arrêté là, ça doit être le point qui me fera le moins mal...

— Trouvé, chuchota - t - il.

— Et... Tu vas me prendre beaucoup de sang ? continué - je de l'interroger.

— T'as d'autres questions ? Si c'était pour me poser autant de questions, pourquoi avoir voulu le faire alors ? me demanda - t - il avec une once d'agacement dans la voix.

— J'ai bien le droit de m'informer, non ? C'est quand même la première fois que je me fais mordre, murmuré - je, et puis... Je te l'ai dis non ? Je ne sais pas pourquoi... Mais mon corps refuse de te laisser comme ça...

— Je suis sûr que tu trouveras bientôt, très facilement, les réponses à tes questions, dégagea - t - il les quelques mèches restant sur mon cou.

— J'aurais mal ? recommencé - je à poser des questions.

— ..., me regarda - t - il droit dans les yeux avant de se pencher vers moi pour que mon visage soit à la même hauteur que le sien, on va dire que ça dépend des personnes.

— Comment ça ? demandé - je sans comprendre sur un ton plus calme.

— La douleur dépend des personnes, certain ont mal, d'autres non, m'expliqua - t - il sur un ton calme, mais on peut aussi dire que parfois ça dépend de la personne qui nous mord.

— C'est-à-dire ? continué - je de l'interroger essayant de trouver réponse à mes questions pour me convaincre de ne pas avoir peur.

— C'est-à-dire que selon la personne qui te mord, tu peux avoir mal... Ou pas, rien de plus simple, me répondit - il d'un ton blasé.

Il n'était plus qu'à quelques centimètres de mon cou, prêt à me mourir, et à côté, il y avait moi, en train de me mordre la lèvre inférieur, souhaitant ne pas avoir mal, avec les yeux collés l'un à l'autre, j'avais plus l'impression qu'on m'avait mis un pistolet juste à côté de la tête et que j'espérais le plus fort possible que la police arrive à temps avant que le coup de la balle m'explose la cervelle.