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🌟Lucy25ème jour du 8ème mois, calendrier lunaire, 23 heures 00

— Lucy... Mais... Qu'est - ce que tu fais là ? demanda - t - il sur un ton calme et presque peureux.

— Tu n'as pas une petite idée ?

Il n'avait pas l'air de comprendre ce que je venais de lui dire, il cherchait une réponse, j'arrivais à le comprendre. Quant à moi, je gardais le silence, je voulais qu'il trouve la réponse tout seul.

— Je ne sais pas, se reposa - t - il dans son fauteuil comme si je n'étais qu'une personne parmi tant d'autre à ses yeux, si tu es venu avec Madame Martin, c'est ça ? posa - t - il son livre en face de lui, tu es donc là pour ma cérémonie, soupira - t - il.

— Tu penses vraiment que je suis seulement venue pour ça ? 

— Tu es en tenue d'apprenti, je ne vois que ça, se releva - t - il avant de s'avancer vers sa bibliothèque pour ranger son livre.

— Tu penses vraiment que je serais venue pour voir ça sans rien dire ? m'avancé - je vers lui.

— Oui, dit - il sans retenu.

Parfois, j'ai du mal à le comprendre, mais après tout, tout ceci est un peu de ma faute, c'est moi qui lui ait demandé de tenir ce rôle après tout, c'est à cause de moi qu'il a souffert de cette tumeur folle, tout ce qu'il a pu lui arriver en 400 ans est un peu de ma faute, voire totalement.

Mais cela ne m'a pas empêcher de doucement m'approcher de lui, le sourire aux lèvres. Quand il compris ma présence, juste à côté de lui, il se tourna directement, se demandant pourquoi un tel sourire et un tel regard, tellement qu'il haussa un de ses sourcils avant de me demander pourquoi un sourire aussi nié sur les lèvres.

— ..., lui souris - je tendrement, tu pourrais me rendre mon collier ?

— Ton collier ? répéta - t - il mes mots sans comprendre où je voulais en venir.

Et oui, celui que le démon m'avait donné ce soir là n'était pas le vrai, ce n'était qu'une copie, je l'ai remarqué au premier regard.

— Oui... Celui que je t'ai laissé... Il y a 400 ans... Celui qui est tombé par ta faute dans le lac... Et surtout celui que tu es allée récupérer dans l'eau pour moi car je ne sais pas nager...

J'arrivais à lire la surprise dans ses yeux, tellement qu'il m'a prit, fermement, par les bras, avant de me dégager les cheveux, et regarder le côté de mon cou où il y avait encore sa marque impérial. Il était tellement surpris qu'il n'arrivait plus à parler, tellement que je n'ai pu m'empêcher de doucement rigoler, me rendant compte de la situation.

— Ce n'est pas possible, souffla - t - il les yeux écarquilles.

— En réalité, ce n'est pas à cause de Mio que tu n'as pas pu passé il y a 400 ans ta cérémonie de passage à l'âge adulte... C'est à cause de moi...

— ..., me regarda - t - il droit dans les yeux surpris.

— En fait, j'ai été stupide de croire les mots de ta mère, j'aurais dû te croire toi... Puisqu'à aucun moment... Tu m'as menti, lui répondis - je avec sourire et un regard tendre.

— Lucy...

— Qu'importe l'époque, qu'importe ce qu'il peut se passer, je serais... Et je serais toujours Mio Heartfilia, car comme tu as pu me le dire dans le passé... Si Mio a le statut de fille à la beauté parfaite, alors à tes yeux... Je suis bien Mio...

Moi, Sorcière de ta vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant