🌟Lucy│26ème jour du 8ème mois, calendrier lunaire, 1 heures 51
Je ne serais dire comment nous allons nous sortir de ce pétrin, nous étions pris au piège avec aucune possibilité de nous en sortir. J'aurais tellement voulu être une petite souris à ce moment, et pouvoir m'enfuir, sans même qu'on remarque ma présence. J'étais toujours cachée derrière Natsu, qui osait regarder droit dans les yeux sa mère, malgré son regard noir. Il ne manque pas de courage, ça je n'ai pas peur de l'avouer.
— Lucy, tu vas bien m'écouter, d'accord ? Quand je dirais 3, cours le plus rapidement possible, sans t'arrêter, me chuchota Natsu.
— Et toi ? Qu'est - ce que tu vas faire ? lui demandé - je en lui serrant un peu plus ses vêtements.
— Tout ce que tu as à faire, c'est courir.
Je ne comprenais pas où il voulait en venir, mais... Je savais une chose : Que je refusais de le laisser seul, surtout face à sa mère. Le regard qu'elle lui porte est tellement noir et tueur, que j'ai toutes mes raisons d'avoir peur pour lui. J'ai serré un peu plus fort ses vêtements et me suis un peu plus collé à lui, comme pour lui faire comprendre que je voulais rester avec lui.
— Maintenant ! s'écria - t - il.
Sans même comprendre comment, une sorte de poudre a commencé à se disperser dans toute la pièce, tellement que j'avais du mal à voir ce qu'il se trouvait devant moi. Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait de Natsu, mais en regardant de plus près, je me suis rendue compte que c'était un des sorts de Madame Martin.
J'ai commencé à violemment tousser, tout comme Natsu et les autres. Je me suis doucement reculée, me séparant de Natsu, avant de sentir ses mains me pousser en avant, vers les portes de la pièce. Moi qui était déterminée à rester ici avec lui, un frisson parcourut tout mon corps, à l'instant où il me chuchota à l'oreille.
— Tu ferrais mieux de courir.
Sans même avoir le temps de réaliser la situation dans laquelle je me trouvais, j'ai commencé à courir le plus rapidement possible, laissant Natsu seul face à ses parents, Emilia et les parents d'Emilia.
Je courais à travers ces longues couloirs, ne sachant même pas où me rendre. J'étais perdue. Pourtant, après plusieurs secondes de course, je me suis stoppée nette, avant de me toucher le cou, il me manquait quelque chose.
— Mon collier... Il doit encore être dans la chambre de Natsu, me remis - je à courir.
Je me suis remise à courir, mais cette fois - ci dans la direction de la chambre de Natsu, je suis entrée, comme si de rien, dans cette immense pièce, avant de le chercher, encore et encore, avant de constater qu'il était posait sur le lit. Je me suis mise à sourire, et avançais - je à petit pas vers ce dernier. Je vais bientôt pouvoir partir d'ici...
— Je t'ai trouvé plus rapidement que prévu mon enfant.
Quand cette voix est venue me taper dans les oreilles, j'ai directement écarquilles les yeux, je n'osais plus bougé, mais à l'instant où j'ai pu comprendre que cette voix était celle du père de Natsu, je me suis retournée, tellement lentement, avant de constater que c'était bien lui.
— Votre... Votre majesté... me mis - je à paniquer, je, me cogné - je à un mur avant de regarder autour de moi pour finalement prendre un instrument pointé à côté de la chemisé, ne... Ne vous approchez pas ! pointé - je le bâton pointu en sa directement tremblante.
— Mon enfant, plaça - t - il ses mains devant lui, je ne te veux aucun mal, j'aimerai juste pouvoir te parler, rien de plus.
— Je... Je sais parfaitement pourquoi vous êtes ici, vous... Vous voulez me parler de ma relation avec Natsu, rien de plus, vous voulez que je me sépare de lui pour toujours ? Que je l'efface de ma mémoire et qu'il m'efface de sa mémoire ? C'est ça ? Vous pouvez toujours espérer si c'est ce que vous voulez, lui déclaré - je toujours aussi tremblante avec les larmes aux coins des yeux.
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Moi, Sorcière de ta vie
FanfictionLucy Heartfilia, lycéenne banale en classe de première, avec une vie des plus normales et vivant seule à cause du fait que ses parents sont souvent en voyage d'affaire. Comme on peut le comprendre, Lucy est la définition même de la banalité, selon s...