𝟐. KD

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐
La vie est faite de choix. Oser, c'est perdre pied momentanément.
Ne pas oser, c'est se perdre soi-même.

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— Now from the top, make it drop, that's some wet ass pussy, Now get a bucket and a mop, that's some wet ass pussy !

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— Now from the top, make it drop, that's some wet ass pussy, Now get a bucket and a mop, that's some wet ass pussy !

Je danse avec énergie, captivée par l'ambiance de la soirée. Je tape mon meilleur twerk avec les filles.

— Je vais fumer, annonce Sarah.

— J'accompagne !

— Moi aussi !

Je reste seule avec Kayla, continuant de danser. La chaleur monte, et soudain, une envie pressante me frappe.

— Je vais aux toilettes, tu viens ?

— Plus tard, j'aime trop cette chanson. Je ne vais pas rater du Drake.

Je roule des yeux, me dirige vers les toilettes, bousculant la foule animée par "Way Too Sexy."

Après un effort pour atteindre les toilettes, je suis confrontée à un couloir violet, vibrant de néons. Des gens fument, se droguent, s'embrassent... et d'autres baisent, littéralement.

Je ne m'y attarde pas et entre dans les toilettes, deux trois filles se refaisaient une beauté devant le miroir, d'autre prenaient des selfies.

Bref, je rentre à l'intérieur d'une cabine et fait mes besoins.

— Tu as entendue ? Il parait que le propriétaire de la boîte est présent aujourd'hui.

— Ah ouais ? Je l'ai même pas vu ! Apparemment, il se nomme Bali, Boli.. Kami... Quelque chose comme ça.

- Kali !

— Oui voilà, c'est ça ! On dit de lui, qu'il est sexy. Mais je sais pas du tout à quoi il ressemble.

Voila une conversation bien intéressante. Kali ? J'adorerais savoir à quoi il ressemble juste par simple curiosité aussi.

— Enfin bref, dit la fille, mais j'ai entendu des trucs pas très net, il aurait construit cette boîte avec de l'argent sale.

— Comment ça ?

— Va savoir, après c'est que des rumeurs. Tu sais, les gens ici sont des anti-succès.

— Je te jure, dès qu'il voit que quelqu'un réussit, ils sont près à dire de la merde pour se sentir supérieur.

— Je te le fais pas dire.

Après cela, j'entends la porte s'ouvrir, signe qu'elles sont parties. Je tire la chasse d'eau, sors de la cabine, me lave les mains et me regarde dans le miroir. Ça va, je ressemble toujours à quelque chose. Je profite de l'occasion pour passer un peu de gloss sur mes lèvres.

Je remets de l'ordre dans mes tresses qui descendent jusqu'aux fesses et quitte les toilettes.

Au même moment, je me cogne contre une masse dure, la personne devant moi avait un verre dans sa main qui s'est renversé sur ma robe. Bordel, il manquait plus que ça...

— Merde ! m'exclamais-je.

Il devait s'agir de vodka ou d'une boisson alcoolisée sucrée, car l'odeur est très forte, avec un mélange d'alcool. Je soupire et lève les yeux vers mon interlocuteur. Je ne m'attendais pas à cela. Il dégageait une aura indéfinissable, mais il m'intimidait vraiment. Il portait une veste de costume, sa chemise avec les trois premiers boutons défaits laissant apparaître des tatouages de son torse à son cou. C'était presque effrayant. Je ravale ma salive et me retrouve face à deux paires d'yeux sombres, pleines de malice. Je fais un pas en arrière, tant j'étais intimidée. Il me dépassait d'au moins une tête.

— Vraiment désolé, trésor. Qu'est-ce que je peux être maladroit parfois, soupire-t-il dramatiquement.

Il sort un mouchoir de sa poche dont des initiales sont marqués. Il me le tend et je peux y voir sur ces doigts des tatouages sur chacune d'elles.

— Eh bien, je... Ce n'est pas grave, murmurais-je en prenant le mouchoir qu'il me tendait.

Mais au moment où j'allais le prendre, je sens une légère résistance de sa part. Je lève les yeux vers lui, et il me fixe sans gêne. Je regarde partout, essayant de fuir son regard.

— Si vous voulez gardez votre mouchoir vous...

— Non, prends-le, dit-il avant de finalement le lâcher. Je te dois bien ça, murmure-t-il.

Je lui adresse un petit sourire timide, puis il passe finalement à côté de moi en murmurant « Passe une bonne soirée, princesse. » Mon cœur manque un battement. Comment connaissait-il mon prénom ? Non, impossible. Il a dû dire ça comme un surnom.

Peu importe.

Je le regarde partir. Il s'enfonce au fond du couloir avant de tourner à gauche, lance un dernier regard vers moi, puis disparaît de ma vue.

Je secoue la tête pour reprendre mes esprits et retourne sur la piste de danse. De toute façon, la robe va sécher, et dans l'obscurité, personne ne remarquera qu'elle est légèrement mouillée.














— Où étais-tu ? Me hurle Leslie à l'oreille.

— Aux toilettes. Je retourne m'asseoir à la table, lui dis-je.

— Où sont les autres filles ?

— Probablement en train de s'amuser je ne sais où. Moi, je continue à danser. Je te rejoins plus tard.

Je hoche la tête et monte les escaliers pour atteindre ma table. La rencontre de ce bel inconnu m'a légèrement perturbé je dois le reconnaître.

Je reprend le mouchoir en tissu qu'il m'avait passé et regarde les initiales marqués sur ceux-ci.

« K.D. »

Kali's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant