𝟔𝟕. Chantage

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟕
Tous les kilomètres qui nous séparent,
disparaissent maintenant quand je rêve de ton visage

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟕Tous les kilomètres qui nous séparent, disparaissent maintenant quand je rêve de ton visage

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Quelques jours sont passés depuis que Kali m'a déposé chez ma mère. Aujourd'hui, je vais passer la journée avec mes femmes. Depuis que j'ai "déménagé" de chez Kali, je ne les ai plus revues.

Je sors les doubles de mes clés et entre dans mon ancien chez moi. Elles ne savent pas que je viens aujourd'hui. Je retire mes chaussures et, déjà au loin, j'entends la voix de ma mère.

— Tamara, c'est toi ? Tu peux retourner vite fait à l'épicerie pour rajouter des fruits et légumes ? Je voulais nous faire une tarte aux pommes !

Je souris légèrement et tente de mieux que je peux d'imiter la voix de Tamara.

— Olala, mais t'es sérieuse là ? Non, c'est mort, tu te débrouilles, je vais dans ma chambre.

Très rapidement, j'entends des pas lourds venant de la cuisine et aperçois ma mère avec une cuillère en bois.

— Comment est-ce que tu me parles, petite... Elle ouvre la bouche en grand. Princess, mon bébé !

Elle court vers moi et me serre dans ses bras. Je réponds à son étreinte, savourant la chaleur et la familiarité de son accueil.

— Tu m'as tellement manqué, murmure-t-elle en se détachant légèrement pour me regarder. Tu es magnifique, comme toujours.

— Toi aussi, maman. Ça fait du bien d'être ici.

Elle caresse mes cheveux tendrement et m'embrasse le front.

— Ça tombe bien, tu vas faire la vaisselle.

— Mais maman ! me plaignis-je.

— Non, non, pas de "mais maman", dans la cuisine et tout de suite ! Allez, bouge-toi ma grande, t'es toujours à la maison ici.

Je la suis à reculons, blasée mais avec un petit sourire aux lèvres. Elle reprend sa préparation et je m'adosse contre le comptoir à côté d'elle.

— Tu m'as manqué.

— C'est toi qui es partie comme une voleuse rejoindre ton Joker, dit-elle en me lançant un regard noir.

— Joker... ris-je.

— Comment se passe ton idylle... passionnante ?

— Bien, ça se passe bien.

— Il prend soin de toi, j'espère.

J'opine, mais elle ne semble pas convaincue.

— Et toi, comment tu vas ? T'as envoyé Tamtam à l'épicerie ?

Kali's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant