𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟎 La vie est un jeu. L'amour en est le prix.
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Kali me dépose devant l'université et éteind le moteur.
— Un homme te suivra vingt-quatre heure sur vingt-quatre, mais tu ne t'en rendras pas compte. Je viendrais toujours te chercher, ce sera comme sa jusqu'à ce qu'on découvre qui est derrière tout sa, tu ne manges pas autres choses que le tupperware que tu as fait la maison, si on te donne un bonbon, un tictac où même un chew-gum, tu refuses, gardes toujours ton sac fermé en toutes cironstances et ne prend personne dans tes bras, c'est dans ses moments-là qu'on peut facilement glissé un traceur où n'importe quoi sur toi, est-ce que tu as bien compris Princess ?
Je le regarde bouche bée.
— Et... Et si je veux faire pipi ?
— La personne charger de te surveiller te suivra.
— Mais.. mais c'est un homme ?
— Peu importe, as-tu compris oui où non ?
Je prends une profonde inspiration, essayant de digérer toutes les instructions de Kali.
— Oui, j'ai compris.
— Je viendrais te chercher après l'université, ici au même endroit.
— D'accord.
Il prend mon visage entre ses mains et m'embrasse tendrement, je répond à son baiser mais il y met fin rapidement.
— Sois sage Princess.
— Je suis toujours sage.
— Permet-moi d'en douter... il plisse des yeux.
Je ricane et sort de la voiture, je lui envoie un dernier bisous volant puis fait demi-tour en direction de l'université. Hier, je ne suis pas aller du coup je suis un peu à la bourre, mais j'ai confiance en mes capacités et je pense pouvoir réussir à tenir la cadence.
Je regarde autour de moi en tentant de trouver l'homme censé me surveiller, mais impossible de savoir de qui il s'agit, cela pourrait être n'importe qui. En tout cas, il s'est bien fendu dans la masse.
— Princess !
Je me retourne et vit Leslie s'approcher de moi, le visage inquiet. Elle tente de me prendre dans ses bras mais je l'a repousse gentillement.
— Désolé... Pas de câlin, je suis.. je suis malade.
Elle arque un sourcil et me regarde bizzarement.
— Peu importe, Kali m'a dit que tu t'étais faites kidnappée ! Je me suis faites un sang-d'ancre pour toi ! Comment vas-tu ? Comment tu..
— Ça va ne t'inquiète pas, il m'a sauvé la vie le jour même, on a évité le pire, je lui souris doucement, je veux pas trop en parler.
