𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕 Dans le danger, se trouve la véritable essence de l'existence.
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Je finis par trouver la force de me relever en faisant attention de ne pas plus bousculer l'homme à moitié mort à mes côtés.
— Il est blessé ! Il faut appeler une ambulance ! Sinon, il va mourir, sanglotais-je, il faut faire quelque chose, ...
Il fixe le corps sans vie de l'homme qui d'un coup était devenu silencieux. Son regard ne dégage rien, comme s'il semblait habitué à être confronté à ce genre de scène.
Il soupire l'air ennuyé voir blasé.
— Vite ! Regarde-le, il faut faire quelque chose !! paniquais-je.
Il me regarde et s'approche de moi, je retiens ma respiration et de sa main libre il caresse ma joue.
— Je m'en occupe Princess, ok ?
Je hoche vivement la tête, tandis que sa main est toujours posé contre ma joue, il faut de petite caresse avant d'esquisse un sourire.
C'est à croire que la situation l'amuse.
Il retire sa main et semble chercher quelque chose dans ses poches intérieur de sa veste. Je passe une main contre ma joue, le cœur qui bat à mille à l'heure, mon visage frissonne et je me mord la langue, coupable de ressentir ce que je ressens en ce moment.
Il m'a juste caressé la joue, alors pourquoi...
— Je suis tellement rassuré de ne pas être seule, je te jure... Ce genre de situation m'angoisse plus qu'autre choses et...
BOUM.
Mon regard se tourna au ralenti vers le corps inerte de l'homme blessé qui avait une balle entre ces yeux. Mon cœur battait la chamade, je passe mon regard de l'homme à lui qui avait son glock braqué sur le cadavre.
— Voilà qui est fait ! dit-il avec joie.
Il range son arme et se tourne vers moi.
Je suis choqué.
"Tu es en danger !" hurle ma conscience.
Je me mets à reculer, tandis que lui s'avançait vers moi avec ce même sourire.
Un sourire qui frôle la mesquinerie.
Tous mes sens sont en alerte. Je vais mourir, mon heure est venue.
Je suis tellement obnubilé par lui que j'ai pas vu le poteau au sol. Je tombe sur les fesses.
— Aïe !
Il me surplombe de toute sa hauteur et me fixe, les mains dans les poches.
— Mais qui êtes-vous ? V-vous allez me tuer c'est ça ? dis-je avec les larmes aux yeux. P-Pourquoi vous avez fait ça ? Pourquoi ?
Ma voix devenait inaudible à chaque fin de mes phrases.
Ça y est, c'est la fin.
Il s'accroupit à ma hauteur et prend ma mâchoire entre ces doigts. Je ferme les yeux ne sachant quel sort il me réserve.
— Voilà ce que je te propose, Princess, dit-il d'une voix douce. Tu vas me faire la promesse de ne rien raconter à personne. Tout ce que tu as vu ici, tu le gardes pour toi et rien que pour toi. Pas un mot à la police ou qui que ce soit. Claro, cariño ?
Je ne réponds rien, son regard me transperçait comme s'il cherchait à voir mon âme. Je vis des hommes tous vêtus de noir s'approcher du corps et le mettre dans un sac poubelle géant.
Un-de-sac-poubelle.
— Princess! dit-il en claquant des doigts devant mon visage, c'est clair ? Si tu ne dis rien, il ne t'arrivera rien, tu n'as juste qu'à faire comme si rien de tout cela n'était arrivé. Claro ?
— Mais vous êtes un monstre ! Vous venez juste de tuer cet homme d'un sang-froid et vous me dites de garder tout ça pour moi ?! Mais vous avez complètement craqué, c'est de la folie !
Il roule des yeux dramatiquement, avant de sortir son glock et de le braquer sur moi.
— Je vais être plus clair, un seul mot et je te bute.
Je reste de marbre et ne prononce plus un mot, je hoche lentement la tête et il retire doucement avant de caresser ma joue.
— Bien, dit-il en se relevant. Faut dire que tu n'étais pas dans mes plans... soupira-t-il, mais bon, je ne suis pas dans ces clichés en mode où je vais te kidnapper car tu as été là au mauvais moment et ensuite tu tombes amoureux de moi et tout ce bordel, c'est tellement... répugnant.
Il s'étire, sort une clope et regarde ces compatriotes emballer le corps.
— Plus vite que ça les gars, un peu de nerf allez, dit-il avec humour.
Je n'en crois pas mes yeux... Je vis dans un monde parallèle, c'est pas possible, la scène qui se déroule devant mes yeux est un cauchemar.
— Tu devrais rentrer, Princess, me dit-il soudainement.
Encore choquée par ce qu'il vient de se passer, je me contente de simplement hocher la tête toujours en état de choc.
— En fait, je ne me suis même pas présenté, moi c'est Kali.
Mais tu crois vraiment que c'est le moment de faire les présentations ?!
Je me relève et m'éloigne d'eux à reculons, c'est un malade. Je ne voulais plus rester près d'eux encore longtemps.
Il me lance un dernier regard avant de me faire un clin d'œil puis il s'avance vers ces hommes.
Je me retourne et cours vers ma voiture. Je grimpe à l'intérieur de celle-ci.
Je passe une main dans mes tresses, me rendant compte de la scène à laquelle je viens d'assister.
Je ne sais pas si je dois pleurer, crier, vomir, me pincer pour voir si ce n'est pas un rêve ?
J'essaie de reprendre mes esprits et démarre le moteur de ma voiture. Soudain, je me rends compte que le plein d'essence a été fait. Je retrouve un petit mot sur le pare-brise.
Surtout ne me remercie pas <3 K.D
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okay, let's gooooo !
c'est l'heure de rentrer dans le vif du sujet j'ai hâte :p
