𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟏 Dans les situations les plus complexes, c'est souvent la simplicité qui éclaire le chemin.
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4h49
Je passe le seuil de la porte de ma maison, et ma mère m'attendait de pied ferme sur le canapé du salon. Je soupire et retire mes talons et m'assied non loin d'elle. Elle me toise de haut en bas et fronce les sourcils.
— C'est quoi cette robe ?
— Une robe...
— Princess, ne joue pas avec moi.
— Je l'ai acheté au casino.
Enfin... on me l'a offert devrais-je dire.
— C'est quoi cette histoire de casino ? Et.. Et.. Pourquoi tu nous as rien dit ? Pourquoi tu es partie comme une voleuse ? Pourquoi tu ne répondais à nos messages ?
Je fixe un point imaginaire devant moi les mains croisées.
— J'allais vous en parler pour le casino, mais je savais pas comment le faire alors j'ai pensé à cette idée et .. c'est mal je suis désolé.
— T'est partit avec qui ?
— Des potes... mentis-je.
— Donc encore une fois tu nous as lâché pour tes « potes », c'est ça ?
— Non... enfin... merde maman c'est compliqué...
— Mais parle-moi Princess, je suis ta mère bon sang!
— Ecoute Maman, je suis désolé d'être partit, j'aurais du vous en parler mais je savais pas comment le faire, j'ai pensé à cette idée complètement folle et irresponsable, je sais. Ça ne reproduirais. Je suis très fatigué, si tu veux à midi tu pourrais me faire la morale mais j'ai juste besoin de me reposer s'il te plait.
J'étais essoufflé à la fin de ce monologue. C'est à croire que j'avais fait les 500 mètres, elle se lève et s'assied à côté de moi, elle me regarde et me prend dans ces bras.
— Princess, c'est la dernière fois... compris ?
La voix de ma mère se brisa, elle pleure. Mon Dieu, une chose que je n'ai jamais voulu voir sur cette terre c'est voir ma mère pleurer à cause de moi. Elle me serre si fort comme ci elle avait peur de me perdre.
— Promet-moi Princess, tu ne feras plus de connerie pareille. J'ai vraiment cru qu'il t'était arrivé quelque chose de grave, j'étais prête à retourner tout New York pour toi, alors promet-moi de ne plus jamais refaire une connerie pareille.
— Je te le promet maman, je suis.. je suis désolé.
Elle prend mon visage entre ces mains et m'embrasse le front. Elle quitte ensuite le salon me laissant seule. Je ne veux plus jamais voir les larmes de ma mère si sur son visage par ma faute. Plus jamais je me l'a joue égoïste.
13h51
— Toc, toc, dis-je en toquant. Y'a quelqu'un ?
— Va te faire foutre Princess.
J'entre à l'intérieur et je reçois un coussin en plein visage. Je le ramasse et ma soeur était posé sur son lit en peignoir avec un masque de soin.
— Tamtam ... Je suis désolé, dis-je en m'approchant doucement mais sûrement de son lit.
— Ouais bah t'était pas désolé quand t'était à ta soirée avec tes potes.
Je me couche à côté de ma soeur à plat ventre, elle ne me m'avait même lancé un regard, elle était plus occupé à fixé le plafond.
— Désolé ma soeur d'amour...
— T'a merdé tu sais.
— Je sais... Mais je vais me rattraper, laissez-moi une chance toi et maman.
Elle se tourne vers moi et je lui fais mon plus beau sourire.
— J'a entendu maman pleuré hier.
Mon sourire disparait me remémorant de la soirée d'hier.
— Moi en soit je m'en fou, mais Maman passe toute sa vie à l'hôpital alors tout ce qu'elle voulait c'était passé une soirée avec ces deux filles et c'était l'occasion parfaite.
— Merci de plus me faire culpabilisé...
— C'est le but.
Je me mord la lèvre inférieur, déjà que j'étais mal mais la ma soeur ne me facilite pas la tâche. Après, elle a tout à fait raison.
— Bref, dit ma soeur, tu vois quel qu'un d'autre c'est ça ?
J'écarquille les yeux et l'a regarde.
— Non ! Dis-je soudainement, on était juste avec des potes au nouveau casino de la ville et...
— J'te crois pas désolé.
Je roule des yeux et me redresse du lit.
— Je ne vois personne, mon coeur appartient à Bryan.
— Y'a pas à mentir comme ça Princess, dit-elle blasée.
—Mais je ne mens pas.
— Et moi je suis la femme de Lil Baby, allez arrête.
Je lui tire la langue et sort de la chambre le coeur un peu plus léger. Je descend les escaliers et vit ma mère devant Netflix. Je lui embrasse le front et enfile mes chaussures.
— Je vais voir Bryan !
— Faites pas trop de galipette.
— Maman !
Elle hausse les épaules et me fait un bisous de loin.
