𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟑 La manipulation est un poison qui corrompt les relations les plus saines.
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Après avoir finit les commissions, nous nous sommes posée dans un bar a thé du centre. Honnêtement ? Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé une aussi bonne journée.
Une journée sans cadavre et armes.
Je sirote mon bubble tea en essayant de choper le plus de bubble possible.
— Tu verrais ta tête.
Il sort son téléphone et me prend une photo.
— Oh attend prend-en moi d'autre.
— Avec plaisir madame.
Je pose d'abord avec mon bubble, je fais plusieurs pose en essayant d'être la plus baddie possible.
— Merci Brynou, souris-je.
— Arrête avec ce surnom horrible.
Je ris et on se regarde un petit moment sans rien se dire, plus je le regarde plus je me demande comment j'ai pu faire un break notre relation. Il a tant d'amour à donné pour moi, vous savez quand une personne peut absolument tout donner pour vous et il est prêt à faire n'importe quoi pour vous ? C'est exactement ce que Bryan fait avec moi.
— Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu retombes amoureuse de moi ? Me taquine Bryan.
— T'est bête...
— Tu sais Princess, je veux pas te brusquer ou quoi que ce soit, mais il y a une chose que j'aimerais quand même te dire. Entre nous il y a toujours de l'amour. J'ignore combien de temps ça te prendra pour le réaliser, mais moi je t'attendrais toujours.
Mon coeur se serre « je t'attendrais toujours », il est si amoureux que ça ? Qu'ai-je fait moi pour mériter un homme comme ça ?
— J'te jure ça m'a fait tellement plaisir de passer cette journée avec toi.
Voyant que je ne dis rien, il prend mes mains entre les siennes et les entremêlent, il les ramène contre ces lèvres et y dépose plein de bisous.
— Bryan..., je murmure.
— Non, non dit rien t'est pas obligé.
Je lui souris, et il pose ces lèvres sur mon front, et enfin il embrasse mon nez. Il se met debout, je le regarde faire en fronçant les sourcils.
— Je reviens, je vais payer l'addition et je vais vite au toilette.
— Fonce alors !
Il remet sa casquette à l'envers et s'en va. Je souris comme une idiote et fait mon téléphone.
Soudain je sens une pression sur mes épaules, j'arrête tout mouvement reconnaissant ce parfum, son parfum. Cette odeur de Cologne épicé mélangé à cet odeur de cigarette.
Mon coeur se met à battre à la chamade.
— Cette scène était d'un romantisme à vomir.
Mon sang se glace en entendant cette voix, j'avale difficilement ma salive et n'ose pas faire un mouvement.
— T-Tu fais quoi ici ?
— Souris, les gens vont croire que tu es constipé.
— Je t'ai posé une question.
— Je sais que tu m'as posé une question.
Il se met à me masser durement les épaules me faisant tréssaillir, faites que Bryan ne débarque pas tout de suite je vous en supplie, il abaisse mon visage contre oreille, sa barbe de quelques jours frotte contre le mienne me faisant frissonner.
— Tu m'as énormément manqué hier Princess, tu sais ?
— J'avais à faire, dis-je sèchement.
— Oui bien sur, ça ne me plait pas trop que tu traines ce blanco di mierda... dit voir je devrais le tuer tu ne crois pas ?(ce blanc de merde)
— Non ! Je hurle d'un coup.
Les gens se retournent vers nous, je leurs fais un sourire nerveux puis Kali prend place ou Bryan était assis, son sourire malicieux était de retour.
— Qu'est ce que tu veux ?
— Je voulais voir si tout se passait bien pour toi, mais je vois que tu es en très bonne compagnie, crache-t-il amèrement.
— À ce que je sache, nous nous devons rien Kali...
— C'est vrai, tu as raison cariño.
— Pars avant que Bryan nous voit.
— Tu as peur que ton petit blanco te voit en très charmante compagnie ?
— Il s'appelle Bryan, dis-je durement.
— Pas la peine de s'énerver Princess, je voulais juste prendre de tes nouvelles. En plus je vois que tu as du mal à répondre aux messages, alors je me suis dit pourquoi ne pas venir à elle directement.
— Voilà tu m'as vu, je vais très bien et je suis en très bonne compagnie et au moins je suis sûre qu'avec lui je ne verrais pas de cadavre.
Il éclate de rire si fort, que encore une fois les gens se retournaient vers nous, plus les minutes passèrent plus ma crainte que Bryan me voit avec lui me fait paniquer. Je ne veux surtout pas qu'il se fasse des films déjà de un, puis deuxièmement il pourrait se poser des questions. Car de loin, on peut très bien voir que Kali n'est pas du tout un homme très fréquentable.
— Tu me fais rire. J'adore ton humour, il se lève, je t'envoie un sms ce soir, tâche d'y répondre cette fois-ci.
— Et si je ne le fais pas ?
— Oh je ne me fais pas de soucis, tu vas me répondre. C'est plus fort que toi.
Il contourne la table et rapproche son visage du mien avant de caresser ma joue.
— Tu es sublime, comme toujours mi princesa.
Mon visage chauffe instantanément, il m'embrasse sur la joue et se redresse. Il finit par s'en aller, me laissant enfin seule.
Je met l'application photo dans mon iPhone et me regarde dans l'écran. Pourtant je me trouvais assez banale. Mes cheveux était attaché en un chignon et quelques boucle rebelles ressortaient par ci par là. J'ai juste opté pour un glose est du mascara.
