𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟎
La tristesse vient de la solitude du cœur
Lorsque nous sommes arrivé chez Kali, j'ai tout de suite filé dans la douche.L'eau coule tout le long de mon corps, cette douche chaude me fait un bien fou. Kali ne m'a pas adressé une seule fois la parole duraut le trajet, et honnêtement tant mieux. Je reste un moment dans cette position, la tête appuyé contre le mur, pensive.
Je me sens coupable de tout ce qui est arrivé à Bryan, je laisse un sanglot s'échapper de mes lèvres et mes larmes se mélangent au jet d'eau de la douche, j'enroule mes mains autour de mon corps et tente de me calmer en reprenant mon souffle.
— Princess...
Je sursaute légèrement, mais ne bouge pas d'un poil. Je le sens se rapprocher et il pose sa main sur mon épaule, il me retourne et je me retrouve face à Kali. Mes yeux doivent probablement être rouge, je resserre l'emprise autour de mon corps.
— Regarde-moi.
Je secoue la tête, et continuer de fixer son torse tattoué. Je l'entend soupirer bruyamment puis poser sa main sur mon menthon, il relève mon visage et je croise son regard sombre.
— Tu es un monstre.
Il ne dit rien et continue de me fixer, de manière impassible. Il ne bronche pas et ne réagit pas. Ça me fout le nerfs, comment peut-t-il rester impassible après ce qu'il vient de faire, comment...
Suis-je bête.
C'est un criminel.
— Et donc ? Pourquoi es-tu là Princess, si je suis un monstre ?
J'allais parler mais il poursuit :
— Ne nie pas Princess, je le vois dans tes yeux. Tu aimes l'excitation, l'adrénaline. Tout ça te fait vibrer.
Sa voix est glaciale, et chaque mot semble pénétrer profondément en moi. Je le regarde, partagée entre la colère et la peur. Il se rapproche encore, son visage à quelques centimètres du mien.
— Cette vie est trop normal pour toi. Les gens ne comprennent pas le feu qui brûle en toi, le besoin de danger, d'embrasser l'obscurité, mais moi... Je le sais, je sens, je l'ai vu.
Il trace doucement son doigt le long de ma mâchoire, et je frissonne. Ses paroles résonnent dans ma tête, troublant mes pensées.
— Tu veux un homme qui te fasse sentir vivante, même si cela signifie plonger dans l'abîme. Tu veux un homme qui ne soit pas effrayé par les côtés sombres de ton âme.
Je déglutis difficilement, mes émotions en ébullition. Ses mots résonnent d'une certaine vérité, une vérité que je ne veux pas admettre.
— Personne ne pourra jamais te comprendre comme moi, poursuit-il. Personne ne pourra jamais te posséder complètement, te faire vibrer comme je le fais.
Je me sens piégée, prise entre la loyauté envers Bryan et l'attraction magnétique qu'exerce Kali sur moi. Mon esprit est un tumulte d'émotions contradictoires.
— Admets-le, Princess. Admets que tu aimes le monstre en moi.
Il relâche mon visage et enroule très rapidement mes cuisses autour de sa hanche, j'enroule mes mains autour de sa nuque, complètement à sa merci. Il m'embrasse du regard avant de brutalemment posé ses lèvres contres les miennes.
Je gémis dans sa bouche et l'une de ces mains empoignent brutalemment mes fesses, je sens son membre se presser contre mon ventre.
Je suis partagée entre l'envie de le repousser et l'incapacité de résister à cette force magnétique qui nous lie. Kali dévore chaque parcelle de ma peau de ses baisers, laissant un sillage de feu sur son passage.
Il se re-attaque à mes lèvres, et très vite je sens sa langue caressait la mienne, je caresse ses cheveux, la cadence devient de plus en plus vite et j'essaie de suivre son rythme.
— Te voy a follar tan duro mi pequeña princesa. (Je vais te baiser tellement fort ma petite Princess)
Je ne comprends pas un mot de l'espagnole, mais très rapidement je sens son membre en moi, il m'a pénétré si brutalemment et si fort que j'en ai sursauté, je gémis contre ses lèvres et il entame ces vas et viens en moi.
J'enroule un peu plus mes jambes autour de sa taille voulant le sortir encore plus près de moi, encore plus en moi.
J'en voulais beaucoup, beaucoup plus.
— Eres jodidamente mío. (Tu es à moi)
Un coup de rein.
—Maldito mío. (Putain de mienne)
— J'en ai rien à foutre d'être un monstre, j'en ai rien à foutre de ton putain Bryan, j'en ai rien à foutre Princess, tu m'appartiens, un point c'est tout. ¿Me entiendes? (Tu m'entends ?)
Je hoche la tête, et plusieurs coup de rein s'enchaîne. Ces coup de rein sont divin, stratosphérique, je balance ma tête en arrière et je sens ses lèvres caresser mon cou. Il enchaîne avec un dernier coup de rein, et je jouis de plus belle, la respiration saccadé.
J'enfouis mon visage dans son cou et nous sortons de la douche, je suis toujours accroché à lui tel un koala. Je suis extenué, physiqueemnt, psychologiquement et sexuellement. C'était court, mais intense.
Mais rapidement, la culpabilité me prend lorsque l'image de Bryan passe dans ma consience. Lui, couché sur son lit d'hopital un bandage à l'épaule, par ma faute. Il y a à peine quelques heures je pleurais à son chevet, et me voilà en ce moment entrain de sortir d'une scéance ce baise intense avec Kali.
Je suis une horrible personne.
Je suis un monstre.
Il me pose sur son lit, trempée de partout. Il grimpe sur le lit et se met au dessus de moi, il pose ses lèvres contre les miennes et je répond à son baiser sauvage et intense. Ses mains parcourent mon corps nue, et je gémis contre ces lèvres lorsqu'avec une de ses mains il titille mon téton.
— Kali.. gémis-je contre ses lèvres.
Sa langue caresse la mienne avec fougue et sensualité, le baiser et tellement sauvage, il est remplie de possession, de rage et brutalité, mais sa ne dérange pas, loin de là.
Sa main quitte ma poitrine, et il descend plus bas et caresse mon ventre. Il met fin au baiser et pose ces deux mains aux extremité de mon visage.
Son regard est remplie de désir, mais j'aperçois aussi de l'irritation, de la colère et de la froideur.
Je devrais ressentir de la peur, devrais m'éloigner, fuir. Mais étrangement, c'est tout l'effet escompté.
— Mi princesa... Mi muñeca... murmure-t-il avant de m'embrasser passionément.
. . .
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Kali's Princess
Action(BWWM) ❝ Maman, je suis amoureuse d'un criminel, Et ce type d'amour pas rationnel, il est physique... ❞