48. Les femmes de ma vie

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟖
Quoi que tu fasses, fais-le bien

Je sors ma lasagne du four toute fière de moi, et attend patiemment l'arrivée de Tamara

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Je sors ma lasagne du four toute fière de moi, et attend patiemment l'arrivée de Tamara. Elle sera tellement contente, du moins j'espère. Depuis mon embrouille avec maman, mes relations avec elles sont devenu étrange. Elles sont distante et froide avec moi. Mais pour ce qui de Tamara, c'est normal. Elle a toujours été froide et a des airs d'une fille antipatique et sans émotions.

Mais pour ce qui est de ma mère, ça me fait mal au coeur. Je sens bien qu'elle m'en veut que je lui cache des choses et que je ne veuille pas tout lui dire.

Mais je ne me vois pas lui parler de Kali... Puis de toute manière, elle me dirait d'arrêter de traîner avec lui, ce bien est bien évidemment logique.

Mais est-ce que je l'écouterais ?

Non.

Parce-que je suis conne, débile et têtue et que je n'en fais qu'à ma tête.

Alors que je me perds dans mes pensées, j'entends enfin la porte d'entrée s'ouvrir. Tamara entre dans la cuisine, ses yeux se posant immédiatement sur la lasagne fraîchement sortie du four.

— Oh wow, ça sent super bon ici ! s'exclame-t-elle, un sourire naissant sur ses lèvres.

Elle s'approche de moi, et je l'a prend dans mes bras mais elle ne répond pas à mon étreinte.

— J'suis pas très à l'aise là.

— Oops, désolé, dis-je en m'éloignant. Tamara n'est pas connu pour être une personne tactile, elle déteste sa, et encore plus vu qu'elle me boude un peu.

Elle hausse les sourcils en me regardant puis se tourne vers ma lasagne.

— T'a pu tenir ta promesse, c'est une première.

— Je te trouve dur Tam...

— C'est mérité.

Je souffle et je fais la moue, elle me tire la langue avant de me prendre dans ses bras.

Je reste un moment surprise par son geste, ne m'attendant pas à ce qu'elle m'enlace après sa réaction initiale. Mais je me détends peu à peu dans ses bras, appréciant ce rare moment de tendresse entre nous.

— Je suis désolée, Tam.

— Pourquoi ?

— Pour tout, dis-je en resserrant mon emprise dans ses bras. Tu sais que je t'aime n'est-ce-pas ?

— Ew oui, maintenant arrête d'être trop sentimentale s'il te plait, elle s'éloigne de moi, je vais prendre une douche et ensuite je déguste sa. Tu restes ce soir ? Où...

— Si, si je reste !

— Allejuhah ! dit-elle en quittant la cuisine.

Je souffle et au même moment, ma mère apparaît dans la cuisine. J'ignorais qu'elle était accompagné de Tamara, lorsqu'elle me croise elle s'arrête et son regard passe de ma lasagne à moi.

Kali's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant