𝟏𝟔. Robe de Princess

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔
Certains choisissent d'être des marionnettes, d'autres préfèrent être les mains qui les manipulent.

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― Quarante-huit dollars et 5 centimes s'il vous plaît mademoiselle

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― Quarante-huit dollars et 5 centimes s'il vous plaît mademoiselle.

― Tenez cinquante, gardez la monnaie.

Je sors de la voiture et m'avance vers le casino, qui d'ailleurs était bondé de monde. Ma tenue à côté de tous ces gens est pathétique. Les femmes portaient des robes toutes aussi glamour et luxueuses les unes que les autres. Je pouvais déjà deviner de grandes marques comme Versace, Valentino ou encore Dior. Les hommes portaient des costumes cravates taillés sur mesure.

Ce casino respire le luxe, l'opulence et l'aisance financière. Et puis il y a moi avec mon pantalon noir crayon et mon top noir.

Je suis pathétique. Je pourrais presque rire de moi-même.

Je traverse la rue et m'avance vers le casino. Mon stress augmente de plus en plus.

Et s'il me rejetait ?

Et s'il me faisait ça pour rien ?

Et s'il était avec une autre ?

Et si...

Un rire que je connais trop bien me sort de mes pensées. Je tourne la tête et reconnais tout de suite Kali avec une cigarette à la main, diablement bien habillé dans sa chemise noire, riant avec son ami de la dernière fois, Jaquann si je ne me trompe pas. Lui était de dos, du coup, il ne pouvait pas me voir.

Son ami me voit et me fixe, fait un signe de tête en ma direction et se retourne vers moi. Il fronce les sourcils, je pense qu'il n'arrivait pas à y croire, et moi non plus. Il jette son mégot par terre et s'avance vers moi.

― Princess ?

― Salut, dis-je gênée.

― Je te croyais au match de ton...

― Je l'étais, mais... J'ai changé mes plans au dernier moment.

Il ne répond rien.

― Je... Je préfère être ici, je regarde autour, ça a l'air fun, dis-je gênée.

Toujours aucune réponse, il se contente juste de me regarder de haut en bas et fait une fixette sur mes chaussures. J'avais tout de même opté pour une petite paire de mules à talons.

― Tu t'es faite bien belle pour un simple match, dit-il en continuant de me toiser.

― Bien au contraire, c'est très basique ce que je porte et je ne suis même pas maquillée.

Kali's PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant