𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟕 Je suis désolé, mais je suis juste un homme, je n'ai pas les réponses aux choses que tu demandes.
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— Ta Princess va te rendre fou.
Je lui lance un regard et me craque la nuque plusieurs fois pour me détendre, je regarde mon salon à présent sans les deux corps et ma moquette blanche. Jaquann était posé sur le canapé entrain de rouler sa beuh, je reste là encore comme un con à fixer les escaliers plus précisément l'endroit ou nous nous sommes sauvagement embrassé.
Si Jaquann ne serait pas arriver avec Fary je l'aurais clairement prise contre ce mur.
— Je crois que je le suis déjà, dis-je en me m'asseyant côté de lui.
J'entend l'eau de la douche coulé, je contracte ma machoire en l'imaginant nue sur cette douche, plus précisément dans ma douche. Je résiste à l'envie d'aller l'a rejoindre et de lui faire sauvagement l'amour à l'intérieur.
— Putain mais calme-toi, regarde ta jambe ! me dit soudainement Jaquann, si ça te démange autant va l'a baiser en haut et qu'on en finisse.
— Je ne veux pas juste l'a baiser, t'est con où quoi ? dis-je en pestant, C'est pas une salope... C'est bien plus.. c'est bien plus que ça.
— Regardez-moi ce poète, comme c'est beau.
— Ferme ta gueule ! Bon, passons aux choses sérieuses. Demain après l'avoir déposé je dois aller chez Bradley Simmons pour le descendre, ensuite tu me rejoins et on fait un saut chez ce portoricain de merde.
— Tu veux qu'on le tue ?
— Non idiot, on va jouer aux cartes lui et moi et par la suite je vais promener son chien, je roule des yeux, bien sûr qu'on va le tuer ce fils de pute, je roule des yeux et sort mon paquet de cigarette. Il s'est prit pour qui ce hijo de puta à m'faire suivre, il a cru que j'étais son petit moi ?
— Tu sais que sa femme c'est une réplique de Blac Chyna ? Elle est archi bonne, je me l'a taperais bien aussi.
— Jaquann, je suis sérieux ! m'énervais-je.
—Mais moi aussi je suis sérieux !
—Si tu continues comme ça, j'te vire de Kali&Co. On bossera plus ensemble.
— Kali&Co... il explose de rire.
Je peste et me lève, je fais les cent au milieu du salon tel un lion en cage. Je pense aux évènements de la journée, le restaurant, la course poursuite, ce portoricain de merde, Princess, le baiser...
— Je te sens sous tension mon petit Kali.
Jaquann finit de rouler sa beuh et prend le briquet qui traîne sur la table, il me lance un regard et glousse.
— Tu m'fais rire, tu veux en parler ?
— Certainement pas, en plus il y a rien à dire.
— Merde tu t'est vue ? Tu te comportes comme un lion en cage depuis tout à l'heure tu t'énerves pour tout et n'importe quoi.
— C'est ta faute aussi ! Pourquoi t'est arriver à ce moment là ? Pendejo.
— Hé ho ! Comment j'aurais pu savoir que t'allait faire des galipette avec elle ? Tu mélanges tout, tu devrais fumer ça va détendre.
— Bien au contraire, ça ne va pas me détendre.
— Je dis ça parce-que tu as sortit ton paquet y'a genre une minute.
— Te fous pas de ma gueule Jaquann.
Il glousse.
— Je suis trop drôle, j'aurais dû avoir la carrière à Chris Rock. D'ailleurs, à sa place comment j'aurais niquer ses morts à Will Smith.
Je lui lance un regard noir, il lève les mains et sort son téléphone.
— Si on peut même plus blaguer, murmure-t-il.
— En plus... Y'a ce petit blondinet de mes qui rode autour d'elle, ça me casse les couilles. J'ai envie de lui refaire son portrait à celui-là.
— Qu'est ce qui t'en empêche ?
Au fond rien de me retient de lui casser sa gueule à celui-là et de l'interdire de s'approcher de Princess. Mais je vois qu'elle a encore de la considération pour ce blanco de merde, alors je ne fais rien, sinon depuis longtemps j'aurais agi.
— Princess.
— Elle te tient par les couilles celle-là.
— Personne me tient par les couilles.
— T'est sûr ?
— Fait attention Jaquann, dépasse pas les limites.
— Ouuuh, attention ! il dit en faisant mine d'avoir peur, Kali la menace.
— Je t'emmerde.
Il se redresse et me lance un regard espiègle.
— Maintenant que j'y pense, j'ignorais que tu avais un petit faible pour les femmes noire, dit-il en me donnant un coup d'épaule. Coquiiiiin.
Je le regarde un sourire en coin aux lèvres, il m'énerve vraiment. Mais qu'est ce qu'il peut être drôle par moment.
— Oh tu sais, j'aime tout moi, qu'importe qu'elle soit blanche, métisse ou noire. J'aime goûter à toutes les saveurs.
— Je confirme, ton ex était martiniquaise. D'ailleurs maintenant que c'est ton ex, je me permet de le dire, elle était bonne.
— Ferme-là Jaquann.
Il glousse puis se lève du canapé.
—Bon à demain, je me réjouis de travailler avec toi collègue, d'ailleurs comme toujours. J'espère que c'est réciproque.
Je lui lève mon majeur, il rit et s'en va. C'est vrai que mes nerfs étaient tendu, le désir pour Princess était toujours là. J'avais cette sensation d'inachevé. Je me redresse et monte à l'étage, j'ouvre la porte de ma chambre à l'a retrouve dans mon pegnoir, couché sur mon lit téléphone en main.
Lorsqu'elle me voit, elle se redresse et ré-ajuste le haut de son peignoir pour que je n'ai plus aucune vue de son décolleté.
