𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎 La vérité, c'est que tout le monde va te blesser. Tu dois juste trouver ceux qui en valent la peine.
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Nous retournons à l'intérieur en silence. Kali m'emmène dans le bar du casino, un lieu tout aussi luxueux que l'établissement principal. La décoration sophistiquée et les jeux de lumière créent une ambiance feutrée.
Il me fait asseoir à la même table que Jaquann, je prend place à côté de lui et je sens encore le regarde Kali sur moi, je lève la tête et croise son regard.
Il s'approche de mon visage et m'embrasse la tempe.
― Je reviens, il dit près de mon oreille.
Après qu'il soit partit, Jaquann me tend un verre d'eau mais je refuse gentillement.
― Tu devrais boire Princess, crois-moi.
― Si tu le dis, je prend le verre qu'il me tend et boit une gorgée, mais le goùt demeurre amère.
― J'ai cru qu'il allait te tuer.
― Moi aussi, je murmure.
Je regarde Jaquann, et je vois que lui aussi s'est changé. C'est fou, c'est à croire que absolument rien ne s'est passé. Ils continuent de vivre leurs vie comme si il y a même pas quelques minutes ils viennent d'abattre trois humains sans scrupule.
C'est lunaire.
Ça n'a pas de sens.
Qu'est-ce que je fais ici ? Avec lui ?
À cette pensée, je ne peux m'empêcher de rire.
― Pourquoi tu ris ?
― Tout ça... c'est juste... fou. Vous tuez, vous vous changez comme si de rien n'était, ou vous vivez votre meilleure vie, c'est... fou. C'est à croire que ce que vous faites c'est normal.
Il hausse les épaules.
― L'habitude.
― L'habitude... Ça doit être sa, murmurais-je.
Je finis mon verre d'eau d'une traite.
― Tu sais, la plupart des gens de ce casino sont des mafieux, des mercenaires, des dealers voir pire.
― Et vous trouvez ça normal ?!
― Chacun son business, dit-il simplement. Mais ce n'est pas pour autant que je les cautionne.
― Mais tu es aussi fou que Kali, c'est pas possible !
― Mh, ça se discute.
Je pose brutalement mon verre sur la table et me lève.
