11 | Karel

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KAREL





« La peur nourrit l'imagination »






J'en avais assez entendu. J'étais épris d'une haine incontrôlable, je devais sortir avant de commettre un crime. Cette femme avait subi l'enfer. La chambre 0, la violence, les affrontements, l'humiliation, le racisme et maintenant des attouchements, pire que ça des pénétrations écœurantes. J'avais mal pour elle. Mal pour ce qu'ils avaient fait à Erah.

Je n'avais jamais ressenti ce type d'émotions. J'étais avide d'une colère sans nom. Je voulais tous les exterminer, tous les décapiter et tous les brûler vivants.

Alfredo Costa n'était qu'un parmi tout ce merdier et il avait mérité la mort que je lui avais infligé. Il fallait que je mette la main sur eux, il fallait qu'ils paient tous pour leur acte.

Il fallait que je vois Rosso, qui en sait beaucoup plus qu'un nombre incalculable de personne étant dans cette histoire sordide.









Lorenzo - Capo. Vous m'avez appelé ?

Moi - Lorenzo prépare le jet, on s'en va pour Catane (ville en Italie)






On allait s'envoler, j'allais confronter Rosso car on a de nombreux antécédents tous les deux et je ressentais le besoin immédiat de venger Erah et de la protéger de quiconque lui fera du mal ou lui a fait du mal.






Lorenzo - Qu'est-ce qui se passe ?

Moi - On va voir Rosso. J'ai quelques soucis à régler avec lui

Lorenzo - Ros..Rosso ? Mais êtes-vous devenu fou capo ? La hache de guerre a été enterrée en repartant sur ses terres vous déclarez à nouveau la guerre.

Moi - Alors, je la déclare à nouveau.






Puis, je m'en vais en prenant le soin de marcher en direction de mon bureau.



Rosso et moi avions eu de nombreux désaccords dans le passé. Il a tué nombreux de mes hommes et j'ai tué nombreux de ses hommes. Nous avons fini par trouver un terrain d'entente. Il ne mettait plus les pieds sur mon territoire et je faisais de même. Mais plus le temps passait plus des échos de lui naissaient.

Il s'était mis dans un réseau de prostitution et faisait travailler des mineurs. Il faisait des plans insidieux pour les avoir et lorsque cela est venu à mes oreilles, j'ai lancé une opération pour faire exploser le hangar qui l'aidait à les piéger. Il n'a jamais su que c'était ma mafia qui était derrière tout cela.

Désormais la chose est toute autre. Je vais tout faire pour lui tirer les vers du nez. Erah est plus qu'en danger, un danger permanent mais invisible car personne n'a trouvé qui commande tout cela. Qui en voulait à Ernesto au point de ruiner toute sa famille ? Qui, dannazione ? (Putain)

J'avais une haine en moi qui se voulait immense ! À commencer par revoir ce fameux Rosso, avoir plus d'informations pour protéger la vie qu'Ernesto m'avait confié. Cette vie n'était pas n'importe laquelle mais la vie de sa fille, sa seule et unique fille.



Je suis au point de me demander si ma mère que je considère aujourd'hui comme morte n'a pas été dans un de ces secrets lugubres. Elle a fait des choses sordides pour marier mon père et par la suite le trahir avec un de ses ennemis. Ainsi, elle a fait croire à mon père qu'elle portait son enfant alors qu'il était le fruit de son infidélité. À l'heure qu'il est, j'ai un demi-frère et une mère perdus dans la nature.

Quand mon père a su cela, il l'a chassé et a fini par succomber à la maladie. Ma mère n'est plus dans ma vie et j'ai correctement repris les rennes de la mafia. Elle ne voulait que l'argent, le pouvoir et le matériel. Elle allait où l'argent la menait, elle était et restera une femme cupide et vicieuse.

Ma grand-mère est comme elle. Comme on dit les chiens ne font pas des chats. Telle mère, telle fille. Du côté de mon père, il n'y a plus personne de sa famille. C'était le dernier vivant. Maintenant qu'il n'est plus là, j'ai que ma famille maternelle. Mais ils sont tous pareils, de la grand-mère, à la tante, à la fille.



Cette famille me dégoûte au point de vouloir faire des choses qui me passent par le cerveau. Des choses regrettables.


Mon père souhaitait qu'une chose ; nous protéger. Sa femme et son unique fils, mais elle a décidé d'agir autrement, chose qui a laissé bien des séquelles dans la mafia car personne ne comprenait les agissements de mon père et personne n'a digéré la mise en péril de la mafia à cause de la tromperie de ma « mère ».

Alors, j'en ai conclus une chose ; les femmes aiment l'argent et le matériel. Pas de place à l'amour dans la mafia. Ceci n'est que artifice et mensonge.




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Petit bout du passé de Karel.

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant