17 | Rapprochements

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KAREL




« La beauté et notre symétrie faciale et corporelle influencent la production d'attirance sexuelle pour les autres »








J'ôte ma main de sa joue comme si le contact devenait trop long et trop brûlant pour moi. Je sens mon entre-jambe devenir dur et me crispe.

Qu'est-ce qui m'as pris de faire ça ? Pour l'image de la mafia, hein ? J'suis réellement en train de me faire croire ça ?

Je souffle de nerfs et me met littéralement à me montrer impatient. La voir à côté de moi couchée et endormie dans cette tenue qui met non seulement en avant son corps mais aussi sa putain de beauté.

Ses cheveux d'un gris naturel, sa peau ébène, ses yeux d'un vert transparent, son corps sculpté telle une putain d'athlète. Cette femme commençait doucement à s'immiscer dans mes pensées ce qui ne me plaisait pas.

Pas de place pour ces conneries dans la mafia. Ce mariage était uniquement un pacte entre ma promesse et ma mafia. Uniquement cela.







Une fois arrivé, elle émerge doucement puis fronce des sourcils.






Erah - Pas de shopping alors ?

Moi - Changement de plan, tu feras dorénavant tout avec moi.

Erah - Je ne comprends pas, Karel ?

Moi - Il n y a rien à comprendre, tu es dorénavant ma femme dois-je te le rappeler ? Donc inutile de te dire que tu es encore plus une cible.

Erah - Je sais que je suis en danger. N'oublie pas que je suis ta femme uniquement sur les papiers et ça on le sait tous les deux. Alors, si j'ai envie de vivre comme une femme de mon âge et faire du shopping alors on en fera ! Et puis comme tu le dis si bien, je suis ta femme alors qu'attends-tu pour me donner ta carte ?







Je fronce des sourcils puis souris discrètement en coin en la fixant. Je soupire bruyamment et fais signe au conducteur de reprendre la route en direction des boutiques de vêtements.



Je venais littéralement de céder. Pourquoi ?








Erah - Merci







Je ne réponds rien jusqu'à ce que nous arrivons à destination. Son calme devenait pesant pour moi. D'habitude elle paraît plus douce, plus chaleureuse et moins froide. Et cela commençait sérieusement à m'énerver. Le mariage l'avait tant contrarié ? Je le fais pour ma mafia et c'est également un signe de protection pour elle. Oui, la lettre avait été le déclencheur de tout cela. Je ne supportais pas le fait d'être menacé.

Ernesto m'avait fait promettre une chose, et je comptais bien tenir cette promesse qui pourtant aux yeux de la mafia paraissait insensée.











On entre dans un premier magasin, elle paraît perdue mais finit par prendre quelques tenues et elle file les essayer. Jusqu'à ce qu'elle ressorte avec une robe dévoilant sa poitrine généreuse et une fente terriblement sexy, couleur olive.

Je venais de complètement perdre la vue à sa sortie de cabine.

Elle avait en si peu de temps pris en assurance et ça j'accusais au fond de moi Raya. La voir ainsi est plaisant car elle essaye de sortir du gouffre mais je suis pris d'un sentiment féroce de jalousie. Je supporterais pas le fait qu'elle soit ainsi vêtue devant mes hommes.




Je ressens encore mon entre-jambe se durcir et cette sensation commence sérieusement à devenir compliqué et à me rendre fou. J'ôte alors immédiatement mon regard posé sur son corps, elle se regarde au miroir, comme si elle se redécouvrait. En voyant cela, je repense à ses révélations et tout ce qu'elle a pu subir en prison, dans la chambre 0.


Mon regard est à nouveau rivé sur elle, pas sur son corps mais sur son regard qui visait le miroir face à elle. Elle soupire d'un air triste et allait re-rentrer en cabine mais je l'intercepte avec mon bras.






Moi - Elle te va bien, garde-la.





Ouais, elle était juste magnifique dans cette putain de robe qui éveillait bien plus que mes sens, mon sexe aussi. Je savais au fond de moi que je ne supporterais pas que les regards soient tournés vers elle mais en étant honnête avec ma personne, même habillée d'un jogging large elle était regardée et scrutée tant sa beauté faisait fureur.

Ses particularités sont marquantes. Sa touffe de cheveux grise et ses yeux d'un vert miroir la rendaient irrésistible et charismatique.







Je finis par sortir de ma contemplation quand je la vois poser en caisse tous les vêtements qu'elle souhaitait prendre. Je file ma carte et on s'en va.







Erah - Merci. Mine de rien, ça m'a fait un bien fou juste d'essayer de nouveau vêtements et de me voir au miroir.

Moi - Je l'ai vu, content que ça t'ai plu.







Elle me sourit sans rien dire mais je vois dans son regard de la nostalgie. Alors, ouais, une idée m'a traversé l'esprit. Je voulais qu'elle se sente bien, qu'elle apprenne à s'aimer à nouveau, je sais que ce qu'elle a subi a fait d'elle une femme totalement défaite de sa personne. Je devais uniquement la protéger pas jouer l'assistant social mais je le voulais. J'espérais pouvoir être son sauveur dans tous les sens du terme car ses yeux me rappelaient la profondeur de l'océan. À la fois de la solitude et de la tristesse mais toujours accompagnés de cette envie de se battre.




Et pour dire vrai, jamais au grand jamais j'aurais cru lui proposer ça...





Moi - Viens on se balade vers la plage de Miliscola.






Une balade, j'avais réellement proposé ça ? Putain...







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Pour la mafia ou pour elle ?

Une Erah avec des sauts d'humeurs subtils mais présent.

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant