51 | Nouvelle vie

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ERAH



« Ne secoue jamais le pommier immature »







Karel - Éteins cette télé Erah

Moi - soupire - C'est..'fin de faire passer Greta comme étant une grande businesswoman je trouve ça juste écœurant

Karel - Elle bossait avec des gouverneurs. C'était la suite logique. Elle est adulée alors que c'était qu'une sombre pétasse







L'info avait vite fait le tour. Cela fait 1 semaine que nous avions appris la mort de Rosso, son corps avait été retrouvé sous les débris brûlés. J'ai eu un sale pincement au coeur en ayant appris cela. C'était brute et entre nous j'appréciais au fond de moi cet homme.

Karel ne disait rien mais je sais qu'au fond de lui, sa mort n'a pas été indifférente à ses yeux. Lorenzo va beaucoup mieux même s'il est toujours alité. Maya prend soin de lui et nous les laissons beaucoup ensemble, la présence de l'un fait le bonheur de l'autre et vice versa. Une nouvelle idylle qui naît sous nos yeux et j'en suis heureuse.








Karel - Je veux qu'on quitte Naples pour la Sicile. J'ai une maison là-bas, on y sera bien.





Je le regarde incrédule.




Moi - Quitter Naples ? Ta mafia ? Ici ? 'fin co..

Karel - hochement de tête -

Moi - Mais ta mafia ?

Karel - Ça je ne veux plus que tu t'en fasses. Ces choses là resteront privées et plus jamais tu n'auras à devoir faire face à nouveau à ce type d'histoire. Je veux que tu vives ta vie, qu'on la vive ensemble et loin de tout ce que t'as déjà vécu.

Moi - T..t'es prêt à faire ça ?

Karel - Pour toi, oui. Je te l'avais promis.










[...]









3 MOIS PLUS TARD - Villa Sicile






Cela fait plus de 3 mois que nous avons réussi à sortir de cet engrenage. Lorenzo a repris du poil de la bête et a même repris du service. Karel a officiellement enterré la hache de guerre avec la mafia de Rosso et nous avons même organisé ses funérailles.

Il était un homme mauvais dans ses actes mais dans le fond il restait un humain au grand coeur et m'avait fortement aidé soyons honnête et sa mort était encore coincée dans mes pensées.

Nous sommes désormais en Sicile, Karel nous a acheté une magnifique villa blanche avec tout autour de la verdure et un énorme terrain. Nous y trouvons une piscine privée ainsi qu'un terrain de tennis et de golf.

Malgré ses allers et retours entre Naples et la Sicile, nous arrivons à trouver notre routine et un terrain d'entente. Il passe énormément de temps avec moi et je sais qu'il met au second plan sa vie de mafieux. Pour moi. Et je lui en serai éternellement reconnaissante.

Il y a de nombreuses pièces qui font que nous pouvons facilement être perdus. Je souris face à la magnifique vue que j'ai. Je viens de me lever et j'ai directement enfilé mon peignoir afin de rejoindre Karel dans la cuisine.

Il est de dos et cuisine, cette image me rend doucement chaude. Son dos musclé, sa peau matte et la musculature de ses épaules me rendent malade. Une bonne maladie, j'dirais.

Je m'approche de lui et enroule mes bras autour de son corps. Il rit chaudement et se retourne pour m'embrasser passionnément.





Moi - Tu m'as pas menti. Je me sens de plus en plus bien, ici

Karel - Alors je suis content que ça le soit. Viens manger.




Et c'était ainsi pendant encore des jours et des jours. On vivait bien, Maya & Lorenzo passait quelques week-ends chez nous puis repartaient. Karel travaille toujours mais ne m'impliquait pas du tout et se tenait loin de moi lorsqu'il s'agissait d'évoquer la mafia.

Cela fait donc 3 mois que je vis une vie normale, plus que normale. Je me sens heureuse, joyeuse et bien à ses côtés. Je me sentais seule parfois lorsque Karel s'absentait pour affaires, alors il m'a acheté un chaton ; Kira.

Elle est actuellement posée sur mes cuisses, je la caresse doucement et cette dernière ronronne. Je souris puis me lève pour éteindre la télévision. Karel ne devrait pas tarder, il me rejoindra dans le lit.

Au moment où je me dirige vers la chambre, un bruit étrange retentit. Je fronce des sourcils et pose délicatement Kira dans son nid rond. Je m'approche doucement de la baie vitrée. Rien, je ne vois personne mais j'ai un putain de mauvais pressentiment.

Et c'est en ouvrant la porte coulissante qu'une main me saisit brutalement. La personne me met en une prise dos à elle et m'attrape par la gorge de sorte à couper ma respiration.

J'essaye de sortir de là mais en vain. Je perdais peu à peu connaissance, j'étais sur le point de partir dans un autre monde quand un bruit de moteur résonna dans l'allée. La personne m'a brusquement lâché et j'ai fini au sol sans avoir eu le temps de voir qui avait osé faire cela.

J'essaye tant bien que mal de reprendre ma respiration, j'entends des pas courir vers moi, je sens son souffle chaud et ses bras m'entourer.





Karel - Qui t'as fait ça ? Putain de merde ta gorge Erah !

Moi - J..j'sa..j'sais pas. Je..jv..j'veux boire

Karel - C'est une zone privée, protégée ! PERSONNE NE DOIT ENTRER !





Il me porte jusqu'au salon, me donne à boire, j'essaye de me calmer pour essayer d'en placer une mais je n'y arrive pas. Je suis prise d'un stress, d'une angoisse incontrôlable. Qui était cet homme ? Que me voulait-il ? L'organisation est morte bordel ! Que me veut-on encore ?

Karel affolé était en train de passer des coups de fils. Je n'essayais même pas d'écouter tellement que j'étais prise dans mes pensées et une souffrance lourde qui s'installait.








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Les problèmes ne sont pas terminés... 👀

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant