34 | Tension

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ERAH




« Je n'ai tué aucun homme qui, au départ, ne méritait pas d'être tué »







La conversation que j'avais eu avec Maya m'avait fait un bien fou. J'ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais ou plutôt sur ce que je commençais à ressentir.

Je suis désormais seule dans la chambre, j'essaye de me rendormir mais en vain. Quelques minutes plus tard, Karel rejoint la chambre. Il me voit les yeux ouverts alors il sourit.






Karel - Tu ne dors pas ?

Moi - J'ai fait ça toute la journée. J'suis plus fatiguée

Karel - Tu m'attendais ?

Moi - Je voulais que tu sois là. Qu'est-ce que tu faisais ?

Karel - Quelques affaires à régler

Moi - Comme ?

Karel - Pas de ça aujourd'hui. N'en parlons plus.







Il ôte son t-shirt et viens s'allonger dans le lit près de moi.







Karel - J'y ai toujours le droit, hein ?

Moi - souriant - Toujours








Doucement sa main se faufile jusque le bas de mon ventre, il dessine des cercles sur mon bas ventre lentement et délicatement. Je sens son souffle sur mon oreille, il prend doucement possession de mon cou en l'aspirant de baiser. Je le sens devenir dur, je sais qu'il en a envie et moi aussi. Mais suis-je réellement en état physique de franchir le cap ?

En sentant ma réticence, il se décale doucement de moi tout en continuant ses caresses.








Karel - J'suis désolé

Moi - Non.. c'est juste que j'crois qu...

Karel - me coupant - C'est moi qui suis con j'aurais dû y penser. Repose-toi dans mes bras, t'inquiètes.






Je soupire de soulagement, il garde le même rythme de caresse et doucement je me sens partir, vraiment épuisée par ces dernières heures.











[...]








KAREL








Cette femme me rend complètement dingue. Je perds les pédales avec elle parce que je sais au fond de moi que j'ai plus qu'envie d'elle et mon corps n'a pas trouvé le moment idéal pour se manifester que lorsqu'elle se trouve dans un état physique encore lamentable.

Je continue mes caresses jusqu'à ce qu'elle s'endorme et que je finisse par le faire également, ma main sur son bas ventre et ses fesses contre mon intimité.


Erah, tu es ma putain de drogue.



J'ouvre doucement les yeux, je ne sens plus son corps près du mien. Je fronce des sourcils et me lève brusquement, j'ouvre la salle de bain, je la vois debout en train de regarder son visage.






TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant