32 | Vérité absolue

378 13 0
                                    












ERAH




« Le capitalisme est le racket légitime organisé par la classe dominante ».









Moi - C'est toi la traîtresse. N'inverse pas les rôles. Tu as tué son enfance en jouant la femme cupide et sans intérêt. Tu as conçu un enfant avec un autre ou plutôt avec l'homme qui voulait la déchéance de la mafia. Mais tu as tout de même écarté tes cuisses pour lui. Tu es détestable Greta.







Elle sourit et me crache dessus. Prise de haine, je me mets à essayer de me dé-ligoter mais en vain. Je n'y arrive pas. Puis, elle s'en va sur ses pas tout en se faisant escorter par les hommes armés. Un homme en particulier cagoulé a depuis le début de mon arrivée ici un regard peinant envers ma personne.

Mais ce regard ne m'est pas inconnu. Ce regard me rappelle vaguement quelqu'un. Mais qui ? Le fait que la personne soit camouflée ne m'aide absolument pas. Je garde le regard rivé sur elle, quand tous les hommes s'en vont, l'homme fait un signe de tête comme pour dire qu'il me surveillait. Je suis seule avec lui et bizarrement je ne ressens aucune peur.


La porte se referme sur nous, il s'approche de moi mais sa démarche n'est pas habituée j'ai l'impression que la personne est hésitante. Elle s'abaisse vers moi et se rapproche de mon oreille. Avec une perception différente, on aurait dit que la personne me menaçait mais non.





L'homme - C'est moi.. Maya. Il y a des caméras de surveillance ici sans son. Fais comme si t'avais peur, tout se lit dans le regard. Je te raconterais plus tard, c'est long. Mais crois-moi Karel va venir et on va te sortir de là j'ai pu lui envoyer des photos et une lettre.







Maya...ma co-détenue bordel qu'est-ce qu'elle fout là. J'essaye de retenir mes émotions comme je peux et feinte une émotion apeurée pour ne pas nous griller. Elle fait un hochement de tête et se relève puis s'en va.





J'y crois encore. Allez, espérons que ce soit bientôt la fin... la fin de ce cauchemar mais le début de celui de Karel.












[...]








KAREL





« J'ai construit mon organisation sur la peur »








Il est 23h03. Nous avons 7 minutes avant d'entrer et de la sortir de là avec la personne qui nous a envoyé cette lettre. Ai-je confiance en cette personne ? Absolument pas. Mais c'est la seule piste que nous avons eu depuis plus de 48H et il m'est impensable de patienter encore autant de temps sans rien tenter. 

Je fais un signe de tête à Lorenzo afin que les premiers hommes commencent à pénétrer dans l'enceinte. Nous sommes au sous-sol du bâtiment, la personne a volontairement laissé la grille ouverte. Lorenzo fait passer le message et nous commençons doucement à pénétrer les lieux.


23h09 et 58ème secondes. 1...2. C'est l'heure.


Nous prenons l'escalier F. Le E nous a été déconseillé voire interdit car cela nous mènerait dans la gueule du loup. Nous montons les marches toujours dans le calme, nous faisons attention à nos arrières. La personne a désactivé les caméras, je le vois, car elles sont inactives. Il leur faudra peu de temps avant de s'en apercevoir alors la mission est rude mais possible.

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant