41 | Hache de guerre

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KAREL





« Le désir chez les filles c'est pas un truc qui dépasse, c'est très intérieur, c'est un système opaque comme la mafia sicilienne »








Je suis face à la route, je roule à une allure conséquente, je suis seul. Après ce que Lorenzo m'avait dit, je suis devenu littéralement fou.

En échange, elle va travailler pour lui, mais dans quel sens ? Quel travail ? C'était quoi ce putain de merdier ? Lorenzo savait pertinemment dans quoi Rosso baignait mais il a quand même laissé ma femme se mêler à ça.

Je lui en voudrais toute ma vie d'avoir agis ainsi derrière mon dos. S'il lui arrive quelque chose suite à cela, il crèvera sous la colère de mes poings.








Quelques minutes après, j'arrive devant la maison secondaire de Rosso. Je l'attends de pieds ferme, il sait que je suis là vu le nombre incalculable de caméras et d'hommes postés devant.

Je n'ai même pas le temps d'attendre 5 minutes qu'il apparaît mais cette fois-ci sans son sourire sarcastique, il a une expression vide, il est pâle et n'est pas habillé tout en rouge comme il a l'habitude de le faire mais cette fois-ci tout en noir.

Comme s'il portait le deuil avec lui.







Moi - Je suis venu pour une seule et unique chose Rosso. Le pacte avec ma femme ne tient plus. Cette histoire ne concerne que nous deux, c'est tout.

Rosso - C'est ta femme qu'est venue à moi, pas l'inverse

Moi - Parce que tu pactises avec cette pétasse de Greta !

Rosso - Cette pétasse est ta putain de mère qui a ôté la vie de Clara !








Je fronce des sourcils, je le regarde incrédule. Son émotion est ainsi vide car Greta avait tué Clara ?







Moi - T..tu étais avec Clara -le regardant avec incompréhension-

Rosso - Peu importe, tua madre va souffrir sous ma colère et avec l'aide de ta femme je vais le faire.

Moi - Quel travail lui as-tu dit de faire putain ?

Rosso - Tu pensais à quoi au juste ?

Moi - Éloigne-toi d'elle Rosso. Ton trafic sexuel se tiendra loin d'elle, tu entends ?

Rosso - Je ne fais plus ce business, tu as un train de retard. Après l'explosion, je n'ai pas réitéré cette affaire ! J'ai une conne à buter, je n'ai aucunement le temps de me disputer avec toi

Moi - Et si je n'avais pas explosé ça, t'aurais encore fait travailler des mineurs ?

Rosso - fronçants des sourcils - La putain de toi ! C'était toi !





Je souris en coin le voyant ébahi devant ma confession.





Rosso - QUE PERSONNE N'INTERVIENNE.






Il s'avance vers moi et sors son poing qui atterrit immédiatement sur ma face. Il a osé ? Cet enculé a osé ? J'ai riposté avec une violence inouïe. Nous nous battions devant sa villa sans que ses hommes n'interviennent. Je fais gicler son sang et prise d'une colère sans nom je n'arrive pas à me stopper juste en pensant au fait qu'il ait proposé à Erah de bosser avec lui, putain.

Je recrache toute ma frustration dans mes coups. Et c'est en le voyant avachi au sol dans un sang rouge vif que je m'arrête.







Rosso - Tu ne rouilles donc jamais

Moi - Ne compte plus mia moglie (ma femme) dans ton équation. C'est clair ?






Je me relève de son corps, je rebrousse chemin mais sa voix encore quelque peu étouffée retentit.





Rosso - essuyant sa lèvre en sang- Je n'ai rien à gagner dans cette histoire si ce n'est tuer tua madre et ton ennemi également. Elle a un plan machiavélique pour elle, tu sais ? Elle voulait que je m'occupe d'elle afin de la mettre dans un trafic de femmes et tu sais ce dont il s'agit quand on évoque ce terme.

Moi - Pourquoi avoir refusé ?

Rosso - Je n'ai jamais refusé sa demande. Je comptais le faire après tout n'avais-tu pas déterré la hache de guerre ?

Moi - Je vais te t...

Rosso - me coupant - Elle n'aurait jamais dû tuer Clara alors nous avons un ennemi en commun capo.

Moi - Je ne me mettrais jamais en binôme avec toi. J'espère que t'en es conscient !

Rosso - Je te laisse digérer tout ça. Tu as 7 jours pour me faire un retour, car seul tu n'arriveras jamais à l'atteindre et à la tuer aisément. Tu sais très bien par quel type de personne elle est protégée. Pour se venger, il faut unir nos puissances. Ça fait mal mais j'ai fini par me l'avouer, tu feras sûrement de même dans quelques temps.








Je le regarde avec dédain et m'en vais sur ses mots.




Qu'est-ce qu'il racontait, bordel... et pourquoi ses paroles me travaillaient autant le cerveau si j'étais convaincu de ne pas m'allier à ce type ?





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Bientôt le dénouement ou pas...

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant