ERAH« Un décor est un grand sentiment dramatique ».
En sortant de la douche, je suis restée longtemps assise à moitié habillée sur le lit. J'avais besoin de ce calme et de ce moment rien qu'à moi.
Pendant tout ce temps, je me ressassais les paroles de Karel. Disait-il vrai ou était-ce un signe de manipulation des mafieux ?
Je n'en sais rien.
La porte s'ouvre sur « mon mari ».
Karel - On dîne ensemble ce soir, habille toi.
Moi - M'habiller ? Pour manger ici ? Pourquoi cela ?
Karel - Tu veux savoir tant de chose. Alors je t'en ferai part ce soir.
Moi - Alors, je serai prête.
Il hoche de la tête et va dans la salle de bain. C'est vrai que nous partageons la même chambre, il fait en sorte de ne pas être à mes côtés et me laisser mon espace mais nous devons agir comme des mariés avant qu'un quelconque doute ne se fasse.
Je reste obnubilée par la masse de vêtements dans le dressing jusqu'à ce que mon regard se porte vers une robe beige avec une coupe assez particulière. Je la saisis et l'accessoirise avec du vert.
Je finis par m'attacher les cheveux en une queue de cheval haute quand la porte du dressing s'ouvre sur un Karel torse nue, une serviette qui entoure uniquement sa taille. Son « V » parfaitement bien tracé, ses cheveux sont humides et bouclés.Mon coeur rate un battement en voyant cela mais je me ressaisis très rapidement. Il me lâche un profond regard puis saisis une tenue et sort pour s'habiller.
Je reste quelques minutes dans le dressing puis je le rejoins, il est dorénavant habillé d'un ensemble en coton beige également. Il me scrute de la tête aux pieds, son regard est plein de désir et de dangereuses flammes.
Karel - Tu as raison de reprendre confiance en toi.
Je souris discrètement et nous sortons en direction de la voiture.
Moi - Où allons-nous ?
Karel - Tu verras
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TRAPPOLA
General FictionErah, enfermée à tord depuis 6 années dans l'une des plus dangereuse et criminelle prison d'Italie. Entre mensonges et vérités, la vie d'Erah s'engouffrera dans un terrible tourbillon de violence et de manipulation. Jusqu'à ce qu'elle fasse la renc...