25 | Tu verras...

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KAREL





« La colère repose de l'amertume »







Elle avait réussi à maintenir la curiosité de Pìa. Erah parlait avec hargne et avec justesse. Elle savait ce qu'elle disait et comment fonctionnait Pìa après tant d'années de souffrance, elle connaissait et avait observé sa tortionnaire. J'étais ébahi par tout cela. Elle lui tenait tête et ne tremblait pas. Elle était sûre d'elle et tenace. Rien qu'en la voyant ainsi mon putain d'entre-jambe durcissait et rien qu'à cette pensée, je me maudissais de ressentir tout cela envers elle.

Je dois rester sur mes propos précédents. Elle me fait juste pitié voilà, je n'éprouve que de la peine pour tout ce qu'elle a vécu. De plus, quelque chose avait changé en elle, elle était froide et impassible avec moi, chose qui ne la caractérisait pas il y a de cela encore quelques heures.


Incompréhensible...








Erah - Karel est avec moi, sa mafia également. Clara Da Vinci est une mercenaire engagée par l'organisme qui se joue de nous. Rosso la connait mais n'a jamais craché le morceau. Alejandro Conti était venu me voir et vous voir quelques mois après mon procès. Après son passage, j'ai été encore plus maltraité. Pourquoi ? Qui est-il ?

Pìa - Je ne sais pas qui il était. Je suivais les dire d'Alfredo. Maintenant qu'il a été tué comment puis-je le savoir ?

Erah - Tu en sais bien plus que ce que tu prétends.








Pìa détourne le regard. Erah savait qu'elle mentait. À force, elle a détecté des tics que cette dernière faisait.








Erah - Je te l'ai dit je n'y gagne rien seule. Dans l'histoire nous gagnons toutes les deux. Aucun piège, je mets de côté ce que tu m'as fait subir uniquement pour vivre et non survivre comme ce qui t'arrives en étant enfermée ici alors que le véritable tueur de ta soeur est dehors.








Elle sait comment l'atteindre, cette dernière a le point serré et se met à soupirer fortement.








Pìa - J'ai toujours été la ragazza (la fille) qui créait la merde partout où elle allait. À force, mes conneries m'ont rattrapé et j'ai été incarcérée mais j'ai toujours gardé contact avec ma soeur. C'était mon double, la prunelle de mes yeux. Depuis la mort de mes parents, je me suis jurée de la protéger mais j'ai tout fait foiré. Alors, je vivais mes années de taule sans me douter de ce qui se tramait. Un jour, un homme est venu me voir au parloir.

Erah - la coupant - Qui était-il ?

Pìa - C'était lui. Alejandro Conti.

Erah - fronçant des sourcils - Alors quand il est venu me voir tu le connaissais déjà ?

Pìa - hochant de la tête - Il m'a annoncé l'assassinat d'Amélia. Ma soeur, ma petite soeur qui n'avait rien demandé à personne. Alors, il m'a montré ta photo. En échange, je devais te faire vivre l'enfer mais ne jamais au grand jamais te tuer malgré qu'il t'ai présenté comme étant l'assassin d'Amélia. Et j'ai pris un malin plaisir à accepter. Je ne voyais que la vengeance. Alors si aujourd'hui tu n'es pas celle que je devais viser. Qui ferait un truc pareil ? C'est incompréhensible merda !

TRAPPOLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant