Chapitre 12 :

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-C'est.. mon beau-père.. chuchote-t-elle entre ces pleures.

Je me fige sur place. Les muscles se contractent automatiquement. Lorenzo l'avait dit que c'était un connard, mais pas à ce point.

-Il me frappe toute les semaines.. j'en est marre..

Ces larmes coulent. Alors je les essuie.

-Ne m'en dit pas plus, parce que tu est bourrée et tu risque de regretter de te confier à moi alors que tu n'est pas dans ton état, lui dis-je.

Je lui brosse les dents. Pendant ce temps elle reste silencieuse.

-Je vais fermer les yeux. Si tu en veut la certitude que je ferme les yeux, regarde moi.

Elle hoche la tête. Alors je ferme les yeux, et retire sa robe.

-Tu sait.. Jayden Winston.. je crois, non enfaite j'en suis que c'est le numéro 1 des pires, et après il y a mon beau-père en deuxième place.

Elle marque une pose.

-Alisson, si tu continue de parler. Tu regrettera. Pas que je ne veux pas t'écouter au contraire, mais je ne pense pas que tu veut te confier à moi et tu regrettera sûrement parce que tu ne l'aurais pas voulu.

-Jayden, c'est.. mon violeur quand j'avais 14 ans, c'est celui qui m'a divergé.. je crois que c'est lui mon plus gros traumatisme. La seul personne qui le savait c'était mon frère. Et maintenant tu le sait. J'en est jamais parler à ma mère. Après ça j'ai eu du mal à repasser à l'acte, même si je vais mieux. Je le déteste. C'est lui qui m'a le plus détruite..

En gardant les yeux fermés, je l'écoute se confier à moi. J'espère qu'elle ne regrettera pas de m'avoir parler parce que je m'en voudrait d'avoir enregistrer ces mots dans ma mémoire. Je dégrafe son soutient gorge. Et lui enfile le maillot de foot.

Cette fois j'ouvre les yeux lorsque j'ai terminé. Le t-shirt lui arrive au milieu des cuisses, alors c'est bon.

Je débarbouille son visage. Démêle ces cheveux. Pendant qu'elle me parle de tout ce qui lui passe par la tête, au moins elle a changer de sujet.

-Tu sais en vrai je te déteste un peu, parce que tu est le meilleur ami de mon frère et que tu me la retirer, de moi et ma mère pour le mettre à vos côtés dans ce gang. Mais aussi je t'aime bien et je te remercie pour ce que tu fait pour lui, t'es comme un grand frère pour lui. Tu l'a aussi sauvé. Sauver de notre beau-père qui nous battait tout les deux, je faisais exprès de prendre le plus de coup possible pour pas que mon frère s'en prend, mais il ne l'a jamais su que je prenais le plus, même si il a essayé de me protéger comme il pouvait.

-Je sais.. et je suis désolé de te l'avoir arraché. Mais en réalité ce n'est pas moi qui te l'ai pris, il a juste pris c'est ailes pour s'accrocher au miennes.

-Humm. Esque ta des chaussettes ? Parce que j'ai froid au pied la nuit, même si on est en été.

-Qui sort avec des chaussettes ? Demandais-je en rigolant.

-Moi ! Je t'interdit de me critiquer à ce sujet !

Elle se vexe pendant que j'éclate de rire, sa tête va me plier en deux si elle continue.

-C'est même pas drôle ! Dit-elle en boudant.

-Si ça l'est. Bon, arrête de bouder et viens.

Elle marche en zigzaguant alors je décide de l'aider à tenir l'équilibre. Je la fait entrer dans ma chambre puis je la fait s'asseoir sur mon lit.

Puis je me retourne pour prendre des socquettes, les plus petites que j'ai qui ne vont plus qui auront plus de chance pour lui aller.

-Beurk ! Je suis assise sur ton lit alors que tu doit baisé des centaines de filles dessus !

-Les filles que je baise ne passe jamais dans mon lit. Je passe dans leur lit. Si tu veut savoir, il n'y a jamais aucune fille qui est entrer dans ces draps, ou même posée ces fesses dessus. Aucune fille n'est entrer dans cette chambre. Les gars ont en déjà fait entrer dans leur chambre, mais aussitôt qu'elle sont passée sous les draps elles repartent.

-Oh ça va alors si il ne c'est jamais rien passer dessus !

-Tiens les socquettes, les plus petite que j'ai trouver. Tu va descendre au salon pour dormir sur le canapé, je vais te prendre un Doliprane et de l'eau pour dessoûler.

Elle hoche la tête, alors je sors de ma chambre pour descendre les escaliers. Je vais dans la cuisine, je prend dans ma main, une bouteille d'eau et un Doliprane.

Au passage je prend mon téléphone que j'avais laisser sur la à table à manger avant de m'occuper d'elle.

Je décide alors d'envoyer un message à Lorenzo, pour le prévenir.

[Lo' il sait passer quelque chose, je t'expliquerais quand tu rentrera. Ta sœur est à la maison, et moi aussi. Elle voudrait avoir sa récompense, alors prenais la. Et prend sa voiture.]

Puis je monte les escaliers avec tout ce dont j'ai besoin. J'entre dans ma chambre.

Je n'ai pas en le temp de dire quoi que ce soit que je la retrouve endormie sur mon lit, au dessus des draps.

Je dépose la bouteille d'eau et le médicament sur la table de nuit. Bon bah, il n'y aura pas de dodo dans le salon du coup.

Je dépose une légère couverture sur elle, cette fille va me rendre fou. Bordel.

Mon téléphone reçoit une notification, cette fois c'est de mon patron.

[Donne lui rendez-vous pour qu'on se rencontre dans 1 semaine.]

[Ça marche. Je la préviendrais.]

Je m'assois sur ma chaise. Il fait complètement nuit, et la seule chose qui est éclairé. C'est mon téléphone. Puis une notification de Lorenzo.

[Je rentre tout de suite.]

[Elle dort pour l'instant.]

Je pose mon regard sur elle. Je me lève puis j'entre dans la salle de bain.

Je met sa robe et son soutif à la machine à laver, et mes vêtement au passage. Puis j'entre dans la douche.

Je me lave, et lorsque je termine de me laver je me sèche avec ma serviette.

J'enfile mon caleçon et mon short. Mon torse nu est encore humide, accompagné de mes cheveux.

Mes cheveux tombent sur mon front en coupe casquette. Je sors de la salle de bain pour reprendre place sur ma chaise.

Je l'observe dormir paisiblement, et je repense à ces paroles. Le fait qu'elle c'est confier à moi m'a touchée, mais esque elle va regretter de l'avoir fait ? J'espère pas.

Ça fait 1 mois qu'elle me rend fou. Depuis que Lorenzo est entré dans le gang il me parler beaucoup d'elle, mais il ne me l'avais jamais montrer. Et là ça fait 1 mois que je la vois presque tout le temp.

Et la voir proche de ces putains d'amis, et plus précisément « Enzo », me fou la rage. Mais je n'ai rien à dire sur ça.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant