The Fears

Chapitre 112 :

❃𓆉❃

Il est 18h30. Nous sommes déjà l'heure où nous devons partir de la maison pour aller récupérer ma mère.

Comme prévu, nous allons prendre ma mère. Quand mon beau-père rentrera et verra qu'il n'y a personne il va sûrement peter les plombs, mais nous allons le kidnapper quelques heures après. Évidement qu'il ne sera pas libre après tout ce qu'il nous a fait vivre.

Seulement Rafaël et Moi allons faire cette mission, les autres resteront à la maison. J'espère qu'ils avanceront sur les dossier du cartel ennemis.

Sur la route, le paysage que j'avais pas revu depuis plusieurs mois est juste sous mes yeux. Ça fait bizarre je l'avoue. Mais ce qui va être pire c'est d'entrer dans cette maison rempli de malheur.

Très rapidement nous sommes arriver devant chez ma mère. La maison du malheur. A cause de lui.

Sans perdre de temps, nous sortons de la voiture afin de se retrouver devant la porte d'entrée.

Sous notre demande faites d'avance, ma mère à laisser la porte ouverte. Alors délicatement, je baisse la poignée. Sans faire aucun bruits en l'ouvrant et en la fermant.

Je n'aime vraiment pas l'ambiance de cette maison, tout les mauvais souvenirs ici.

Mais 2 voix remplissent le son de la maison.

C'est pas normal.

Il n'est sensé y avoir qu'une voix.

Il n'est sensé y avoir que la voix de ma mère, pas celle de ma mère et de mon beau-père.

Ça ne faisais pas parti du plan.

-Comment ça se fait ? Il était sensé travaillait on la vu sur son emplois du temps ! Murmurais-je.

-Je pense qu'il a dû finir de travaillais plus tôt. Va chercher ta mère je vais m'occuper de lui.

J'hoche la tête, puis discrètement nous nous répartissons. Si on entends leurs voix c'est qu'ils sont sûrement dans la même pièce. Donc cela veut dire que je vais devoir me montrer afin que les 2 apportent leurs attention sur moi et que Rafaël attrape Ludo pendant que je récupère ma mère.

-Je répète ma question une dernière fois. Tu pense vraiment que quelqu'un ce soucie de toi ? Parce que la réponse est non.

M'adossant sur l'encadrement du mur de la cuisine, je racle ma gorge faisant tourner les 2 têtes vers moi.

-Quesqu'elle fait ici ? Dit-il le poing lever en suspend vers ma mère depuis le début.

-Touche la encore une seule et unique fois, et je vais m'assurais de briser chacun de tes os pour terminer avec un grand sourire en regardant ton sang couler pendant que tu reste conscient, dis-je.

Alors qu'il allait répliquer, mon fiancé envoie un violent coup de poing dans son visage. Faisant tomber par terre Ludo inconscient.

Rafaël ligote pied et main de mon beau-père pour terminer en mettant un sac sur sa tête.

Ma mère laisse des larmes de délivrances couler le long de ses joues pensaient je la prends dans mes bras.

-Sayez maman t'es fini.. t'es en sécurité, lui chuchotais-je dans ses bras.

Elle nous remercie sans même s'arrêter, la pression qu'elle exerce sur ses bras autour de moi représente la libération de toute la douleurs quelle a vécu.

❃𓆉❃

Après tout ce qui c'était déroulée. Il est maintenant 20 heures. J'ai laisser ma mère prendre soin d'elle. Et voir ses bleus et ses hématomes dépasser de son pyjama me montrent l'enfer qu'elle a vécu.

Si je n'étais pas partie, elle n'aurais jamais vécu ça. Est-ce donc de ma faute ?..

Je lui promet une bonne vengeance. Pour nous. Pour Moi, pour Lorenzo et pour elle.

Rafaël la ligoter sur une chaise dans la cellule, et il a sûrement dû lui mettre des coups avant de partir pour une petite vengeance de ce qu'il a pu me faire vivre à moi, ma mère et mon frère.

Et je suis que pendant ma vengeance et il voudra être présent et participer, et je ne refuserait pas.

Assise sur le canapé avec ma mère, j'applique de la pommade sur ses hématomes pour qu'ils partent rapidement. C'est très efficace.

-Je suis désolée pour tout ce qu'il vous a fait vivre à toi et ton frère..

Son murmure qui se casse par sa voix me brise le cœur.

-Tu n'y est pour rien maman.. malheureusement tu ne connaît pas tout sur ça, mais sache que je m'en veux d'être partie. Savoir qu'il t'a tabasser à ma place me déchiré au plus profond de moi, c'est de ma faute. Je m'en veux sincèrement. Désolée maman..

-Non. Arrête ma chérie, tu n'y est pour rien. Ce n'est rien et rien n'est de ta faute. Tu avait assez souffert comme ça, j'aurais dû trouver une solution dès qu'il avait commencer à lever la main sur vous même si il me l'interdisait.. quesqu'il a fait de plus que je ne connais ma chérie ?..

J'écoute chacune de ses paroles. Si maman, je me sens coupable. Si je ne serrais pas partie, il aurait défoulée chacun de ses nerfs sur moi et non sur toi..

Je prend la parole pour répondre à sa question :

-Il m'a violé, maman. En octobre, juste avant que je déménage.

-Oh mon dieu.. murmure-t-elle sa main contre sa bouche avec les larmes au yeux.

-Jayden aussi, quand je n'avais que 12 ans. J'ai vécu 2 viols, le premier par Jayden et le deuxième par Ludo. Mais je vais mieux maintenant. Au moins maintenant tu connaît tout.

Mon cœur bat fort contre ma cage thoracique. Parler de mon passé reste difficile parfois.

-Je suis désolée, ma chérie.. murmure-t-elle conte mon cou après m'avoir pris dans ses bras.

Je prend son visage en coupe dans mes mains, déposant un baiser sur son front. Elle doit être si détruite à cause de lui.

-Maman, je te promets que tu est en sécurité maintenant. Tu auras tout l'amour dont tu as besoin avec nous, je te le promet. L'enfer et fini.

Elle essuie ses larmes dû à la nouvelle de mon passé qui l'a attristée. Puis elle me fait un léger sourire triste.

Son regard me transmet toutes ses douleurs et traumatismes qu'elle a dû se créer automatiquement à cause de lui.

Alors qu'elle me raconte toutes les souffrances qu'elle a vécu pendant ses mois. J'enregistre chaque parole dites.

-À table ! Hurle Sergio dans la salle à manger.

-Tu va mieux ? Demandais-je à ma mère.

Je fais référence à ses blessures mais aussi à sa santé mental.

Elle hoche la tête en disant un petit « oui ». Si elle va mieux c'est le principal. Mais ma vengeance sur mon beau-père sera sûrement la meilleure façon de fermer le livre qu'il a écrit avec nous pour que nous continuons à écrire notre livre en famille.

Alors nous partons à table, tous ensembles pour manger le repas du soir.