Chapitre 51 :

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❃𓆉❃

À nouveau, je me fais réveillée. Ou plutôt nous nous faisons réveillés.

Par mon père. Parce que je le reconnais à sa voix.

-Si vous vous réveillez pas immédiatement, je vous éjectes de ce matelas !

De nos yeux fatigués, on s'assoit dans le lit en gardant la couverture sur nous.

-C'est pire que ce que j'imaginais.. chuchote mon père.

Il nous fixes en frottant sa mâchoire, les sourcils froncés.

-Quesqu'il se passe ? Demande Rafaël.

-De 1, pourquoi vous dormez ensembles et dans le même lit !? Et de 2, comment ce fait-il que vous avez tous les 2 des putains de suçons dans vos cou ?! Dit mon père.

Mes yeux s'écarquillent. Alors que je n'étais pas réveillée, maintenant je le suis.

Mon regard se tourne vers mon copain, qui lui aussi à les yeux écarquillés.

-Répondez moi ! Dit mon père.

-Ils sortent et couchent ensembles ! Cris la voix des garçons dans le couloirs.

Merde.. les batards ! Je n'aurais pas voulu que mon père l'apprenne comme ça, mais un jour ou l'autre. On lui auraient dit et il l'aurait su.

La bouche grande ouverte de mon père me fait légèrement paniquer. Mais il va falloir qu'on trouves la manière dont on va devoir lui expliquer.

Il frotte ses yeux, la veine sur son arcade montre son impatience. Il veut des réponses je crois bien. Mon père fini par fermer la porte de la chambre pour avoir une discussion à 3.

-Ok. Ok. Une après l'autre.. dit mon père.

Mon père s'assoit sur la chaise de bureau de mon copain, pour s'asseoir face à nous.

-Ça fait combien de temps ? Demande mon père.

-La première fois qu'on est sortis ensembles ça avait durer un peu moins de 2 semaine, j'en est mis fin quand j'ai appris la vérité sur le fait des mensonges sur le fait que tu sois vivant et tout le restes, le temps à passer. On se tourner autour puis il y a 3 jours. On c'est remis ensembles, annonçais-je.

Mon père passe sa main dans ses cheveux. L'interrogatoire aurait pu attendre, un peu après qu'on soit debout. Pas au réveil.

-D'après les gars. Vous avez ?-

-Oui, dit mon copain en coupant mon père dans son elant.

Mon père dépose ses avant-bras sur ses cuisses, la tête vers nous. Il nous fixes.

-A quoi tu penses ? Osais-je demandée.

Il met un peu de temps a répondre, mais il finit par répondre :

-Actuellement, je réfléchissais à si je vous emplatrer tous les 2. Ou si je t'envoyais à l'autre bout du monde pour que vous n'ayez plus aucun contact, et que je termine en cognant Rafe. Mais vous savez quoi ? J'ai changer d'avis.

Mon coeur s'accélère, j'ai peur. Je ne veux pas être séparée de lui, et de mes proches.

-Vous donnez ma bénédiction. Parce que je sais que Rafe est un bon gars, et que Alisson, tu est parfaite. Je sais que Rafe fera tous pour te protéger Alisson. Vous êtes probablement fait l'un pour l'autre. C'est pour ça que je fais ce choix de donner ma bénédiction.

Je suis soulagée ! Et vu le visage de Rafaël, je pense que lui aussi.

-Rafe ?

Mon père attire l'attention de mon copain.

-Prends soin d'elle, Rafe.

Rafaël hoche la tête avec un grand sourire, finalement, les garçons se lèvent, se serrent la main et se câlines.

Leurs bras s'ouvrent en attendant que je me faufile avec eux. Alors c'est ce que j'ai fais.

Mon père fini par m'embrasser la tempe, et tapoter l'épaule à Rafaël.

-Venez dans le salon une fois que vous êtes prêts.

Puis il est partis, en fermant la porte derrière lui.

-Je m'attendais à tous sauf ça au réveil, dit l'homme à mes cotés.

-Moi aussi, mais au moins la matinée commence bien !

-Et elle commence encore mieux comme ça, dit-il en posant ses lèvres délicatement sur les miennes.

Ses lèvres ce déposent sur mon cou, puis mes joues, mon nez, sur tous mon visage. Pendant que j'en rigole.

On finit par se lever, puis nous allons nous préparer. En moins d'une dizaine de minutes nous étions prêts. Nous sommes maintenant dans le couloir, prêts à descendre les escaliers.

Sans savoir pourquoi, on ce tape un fou rire. Puis on descends les escaliers, pour marcher jusqu'au canapé ou les garçons sont assis, et certains debout.

Le regard noir que je lance à Sergio le fait rire, moi non. J'ai toujours pas hier soir, 30 minutes de souffrance pour ma part. Et la trahison que nous ont fait ce matin dans le couloir.

-J'espère qu'elle était satisfaite au moins, soufflais-je.

-Ne t'en fait pas, elle partie avec le sourire au lèvres, dit-il en rigolant.

-C'est ça rigole. Moi j'ai souffert pendant 30 minutes ! Dis-je.

Les autres garçons autour de nous ne comprennent pas, mais nous avons très bien compris le sujet.

Je lève les yeux au ciel en lançant en italien :

-Giuro che un giorno te ne pentirai, stronzo. (=Je te jure qu'un jour je te le ferais regretter, connard.)

-Alisson ! Cris mon père.

-È successo cosa ? (=Il c'est passer quoi ?) Demande mon frère dans notre langue.

-Nulla di importante. (=Rien d'important) Lançais-je à mon frère.

-Dites nous si on est de trop ? Rigole Noah.

-Tu m'a dit quoi ? Demande Sergio.

Il fait le rapport à ma première phrase en italien.

-Que malgré tout, je t'aimais, dis-je en rigolant.

-Je te crois pas, répond Sergio.

-Passons à autre chose, lance mon père.

Mon frère souris pour éviter de rigoler, et encore. Il pince ses lèvres pour éviter de rigoler, pendant que je calme silencieusement mon rire.

-Aujourd'hui, ça ne sera que de l'entraînement. Lorenzo, je te veux au stand de tirs. Rafaël, en salle de sport. Noah et Maël je vous veux sur la piste de course. Sergio et Alisson je vous veux dans la salle de boxe, Sergio tu l'entraînera pour aujourd'hui. On changera au fil des heures.

Après les instructions donner, nous partons de la maison pour aller au QG, pour les entraînements.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant