The Fears

Chapitre 59 :

Je ne peux plus bouger, je suis paralysée.

Je crois, enfin je suis, que je ne peux plus parler.

La seule chose que je voudrais faire, là maintenant.

C'est de fondre en larmes. M'écrouler avec le monde qui vient de s'effondrer avec moi.

Mon cœur accélère, beaucoup trop.

J'ai peur. Je suis pétrifiée.

Aide. J'ai besoin d'aide.

Mais je ne peux pas bouger.

Que quelqu'un vienne m'aider.

Mon regard est figé sur lui.

C'est.. c'est..

-Bonsoir, Alisson.

Mon ex. Jayden Winston.

-Ça fait longtemps que nous nous sommes pas vu pas vrais ?

Je tremble. Je le sais. Je le sens.

-Toi tu ne pas vus depuis cette fois. Mais moi je t'ai revu plusieurs fois.

Je voudrais que mon cœur cesse de battre pour que le cauchemar s'arrête. Ou que je me réveille tout simplement de ce cauchemar.

-Oui, c'est moi. J'ai envoyer des connaissances crever tes pneus, cette fois où tu as eu l'accident que ta course de voiture. C'est moi qui est laisser le petit mot chez tes amis. C'est moi qui t'envoyer ces messages, que tu voyais. C'est moi.

Une larme coule au long de ma joue.

-Et j'aurais voulu continuer, sauf que je ne pouvais pas continuer. Je devais te voir cette fois, je me dois de te faire du mal. Une nouvelle fois. Parce que j'aime bien te voir souffrir à cause de moi.

Il rigole soudainement, alors que moi je veux me réveiller. De ce cauchemar traumatisant.

-J'espère quand même, que tu ne pensée pas repartir sans rien ?

Je ne me suis même pas rendue compte, mais il est devant moi.

Il me dégoûte. Ses cheveux châtains. Ses yeux marrons. Son visage. Lui. Tout est traumatisant dans lui.

-Depuis le jour où je t'ai toucher, j'espérais pouvoir retoucher ton corps. Et tu est maintenant, aujourd'hui devant moi.

Je ne veux pas revivre ça une troisième fois.. je n'aurais jamais voulu le vivre..

Je sais qu'il c'est que je tremble. Que j'ai peur. Que je suis traumatisée. Et il est sûrement content. Il en joue.

Sa main sale passe sur la joue, il sourie. Alors que je pleure, silencieusement.

Je ne peux même pas parler, ni bouger. Rien.

-Toi qui parlait toujours, tu ne parle plus. Je veux t'entendre.

Je ne c'est même pas comment ça ce fait que je suis encore debout. Ou même que je respire, je ne sais même pas.

Sa main me parcours. J'aimerais l'arrêter. J'aimerais lui dire d'arrêter. Mais je n'y arrive pas. Je suis pétrifiée.

-En 4 année, j'espérais pouvoir te retoucher. Le moment est enfin venu, murmure-t-il.

Sa main se glisse sous l'élastique de mon short pour jouer avec l'élastique de ma culotte, alors que moi, je suis stoïque.