Chapitre 70 :

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Point de vue de Rafaël :

Je me réveille, Alisson dort sur moi, sa main dans ma chaîne. Et sincèrement, je ne veux pas qu'elle arrête ce petit tic, de mettre sa main dans ma chaîne. Parce que ça lui fait ressortir un petit côté enfantin. Je trouve sa mignon de sa part.

Je pourrais la regarder des heures, parce qu'elle m'hypnotise. Jamais je n'avais ressenti tout ça avant elle, mais elle, l'a fait.

C'est grâce à elle que je connais le sentiment, de l'amour. Je suis sûr que si ma mère et ma sœur s'étaient encore en vie, elles adoreraient Alisson.

Je pourrais tout faire pour cette femme. La mienne. Ma femme.

Je suis tellement heureux que sa mère vienne demain à la maison, elle n'attendais plus que ça depuis des mois et des mois. Sa mère lui manque. Mais demain, ce manque sera remplacer par sa présence. Même si ce n'est que quelque heure, elle sera comme une enfant.

Je suis amoureux de Alisson.

Bordel, cette femme me procure tellement d'effet que je n'avais jamais connu avant, que je lui serais reconnaissable toute ma vie.

Ses magnifiques yeux vert clair. Ses cheveux blonds, avec son unique petite mèche blonde polaire, que seul les enfants Rossi ont. Ses petites taches de rousseurs sur son nez, ses pommettes, son glabelle (au milieu des sourcils). Son magnifique nez en trompette. Sa magnifique fine cicatrice blanche qui commence de son sourcil droit, travers son nez jusqu'au milieu de sa joue gauche, lui rajoute quelque chose. Un visage d'ange, son visage d'ange.

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Point de vue de Alisson :

La journée est passée vite, comme longue. Je suis beaucoup trop impatiente, c'est pour ça.

Mais heureusement que mon père nous a fait entraîner toute la journée, au moins ça m'a occupée !

Les garçons sont tous dans le salon, je crois. Ils sont entrain de gérer les affaires. Mon père est avec nous. Dans quelque heure il sera parti je pense.

J'étais partis dans la chambre pour lire un livre, histoire de me détendre et faire encore passer le temp. En plus, il pleut, donc c'est agréable d'entendre la pluie. Mais là j'ai envie de boire.

Parce que je commence à être déshydratée là pour le coup !

Alors je sors de ma chambre, puis je descend les escaliers discrètement pour ne pas les déranger.

Mais une fois en bas des escaliers, jentend une conversation :

-Moi, je dis qu'elle doit le savoir. Ça fait bien trop longtemps, et depuis le début je suis contre le cacher, dit mon copain.

-Non, on attends encore un peu. Je vous est promis à tout les 5, que c'était le dernier, mais un jour, je lui dirais. Et il n'y aura plus jamais de cachoterie, dit mon père.

-Je suis mitigé, il n'y a pas d'urgence à ça. On peut lui dire cette année peut-être avant qu'elle ne le sache d'elle même ? Dit mon frère.

-Si on garde le secret, ça va la préserver. Mais si on lui dit, ça va aussi la préserver, dit Sergio.

-Moi je suis avec Tony, on devrait encore le garder pour nous, parce que un jour ou l'autre on lui dira, dit Noah.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant