The Fears

Chapitre 34 :

Je baisse légèrement la tête pour me regarder, tout est en sang à cause des éraflures. Mais le sang qui ne fait que de s'écouler et celui de mon ventre.

Je ressens tout cette fois. Je comprend parfaitement que le crève pneu est planter dans mon ventre.

-Eh. Tu est forte et courageuse, alors n'abandonne pas. S'il te plaît.

Mes larmes ce mélangent à l'eau, j'ai mal. Et ma tête tourne tellement que je sens que ça ne va pas.

-J'ai froid..

-Alisson. Regarde moi, ne ferme pas les yeux.

-Je le.. sens pas..

-Je vais appeler ton père pour voir où sont les ambulances.

Son bras autour de ma nuque, pour me rester éveillée, et son autre main qui prend son téléphone.

Je pourrais jurer que si je n'étais pas dans cette situation, j'aurais dit qu'il était super sexy. Avec cette eau qui dévale toutes les parties de son corps, son t-shirt noir qui colle sa peau. Ses yeux bleus. Le maquillage pour Halloween. Juste lui.

-Où sont-ils ?!

Il attend la réponse avant de répondre :

-Dit leurs d'accélérer, le maximum sera 2 minutes et pas 5 minutes. Si ils arrivent après et qu'il lui arrive quelque chose, je l'ai tuerai.

Il raccroche directement, pendant l'appel il me regardait. Et il me regarde encore.

Dans le silence, une bruit le coupe. Les sirènes des ambulances. Ils se gares juste devant nous en y ressortant.

-Va gagner.. cette course.

Il sourit, je souris aussi pour le rassurer. Alors que moi-même je ne suis pas rassurée. De mes yeux brillants et de ma gorge qui se serre. Le mal de chien que j'ai sur mon corps.

Les ambulanciers ce trouves en face de moi, Rafaël remonte dans sa voiture pour reprendre la course. Les autres voitures roulent à toutes allure et Rafaël rejoins le groupe de voiture.

La pluie s'accumulent, j'ai mal, le projecteur est sur les conducteurs et moi. Je souffre, bien trop.

-Ne vous en faites pas, les ambulanciers viennes d'arriver pour Alisson. Son coéquipier rejoins à nouveau la course. Nous donnons tout notre courage pour Alisson, annonce la voix du microphone.

Sincèrement, je ne sais même pas si je respire encore.

-À quel échelle éprouvez vous la douleur ?

Un goût de fer dans ma bouche. Je me sens vide, mais c'est alors quand je crache du sang que je me rend compte de l'énorme urgence.

Les 7 ambulanciers dont 4 sont des femmes. Commence tous à s'agiter, déjà que j'ai peur. Ils n'arrange rien.

J'ai mal. Je pleure. Je cris intérieurement. Sortez moi de mon cauchemar, s'il vous plaît..

J'ai eu assez de souffrance comme ça dans ma vie..

Je me sens vaseuse. Ils prennent ma température, ma tension, mon rythme cardiaque et j'en passe.

Je ne sais même pas comment exprimer ma souffrance, mais c'est fort. Très fort. Je n'ai jamais eu aussi mal.

Je vois leurs lèvres bouger mais je ne comprends pas, enfaite j'entends plus.

Mes oreilles sifflent. Ma respiration accélère, mon cœur accélère. Mes yeux ce font lourd. Je n'entend que ma respiration.

Et je me sens plus légère. Parce que je vois cette petite lumière blanche. Mes yeux ce ferment.

❃𓆉❃