Chapitre 29 :

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❃𓆉❃

La nuit a passée sans que je ferme un seul œil. Je n'ai pas avaler une seule chose.

Et pourtant. Je me prépare pour aller en cours, parce que je suis obligée.

J'ai enfiler un jogging noir et un pull avec en dessous un top noir. J'enfile mes chaussures blanches.

Mes cheveux blonds sont lâchés. Mon mascara, mon gloss, mon parfum sont posés. Je n'ai même pas la force de faire un faux sourire. Mes cernes prouvent que je n'ai pas dormi.

Je ne suis pas descendu une fois depuis le drame, mais je vais faire une ligne droite pour sortir. Parce que ma mère m'a envoyer un message pour me prévenir qu'elle va m'emmener en voiture, parce que elle veut profiter de cette dernière fois pour m'emmener de la maison a la fac.

Je me sens sale. Je me sens utilisé. Je me sens jeter. Je me sens nul. Je me sens comme une grosse merde.

Hier, je n'ai pu que me livrez à ses bouts de papier en pleurant et écrivant dessus.

Une fois prête, j'enfile mon sac sur le dos et descends les escaliers. Je suis directement entrer dans le garage pour monter au coter passager de la voiture de ma mère.

Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me laver. Mais je l'ai fais.

J'ai bien fais attention à prendre ce journal dans mon sac pour que personne ne le trouve en faisant le déménagement de mes affaires. Même si à présent personne ne l'a trouvée.

Ma mère entre dans la voiture en embrassant ma joue. Sur le rétroviseur on peut voir la nouvelle fente sur ma lèvre. Et un bleu sur ma mâchoire. Toutes les autres marques sont cachés.

-Ça va ma chérie ? Un pull ? Tu n'a pas chaud ?!

-Je n'ai pas chaud. Démarre s'il te plaît.

Dans le silence, elle démarre et sors du garage.

-Tu n'a pas l'air contente ? Ça va ?

Je prend un certain temps avant de répondre :

-Et toi ?

-Oui, même si j'aurais voulu entendre ta réponse..

-Ça va, je vais bien maman. Ne t'en fait pas.

Mensonge.

Ta fille va mal. Ta fille veut mourir. Ta fille a vécu son cauchemar une deuxième fois. Ta fille ce déteste. Ta fille ce dégoûte. Ta fille a besoin d'aide.

-Tu es contente d'emménager avec ton frère ?

-Oui, mais j'aurais-

-Non, on s'en fou de moi, Alisson. Un jour au l'autre tu serais parti. Et je suis rassurée que c'est avec ton frère et ses amis.

-Tu sait que je t'aimerais toujours même si je ne serais pas à la maison.

-Bien sûr que oui ma fille. Moi aussi je t'aime, ne l'oublie pas et n'en doute jamais. Quand quelque te dit « je t'aime » c'est qu'il y a peu de chance qu'il te ment.

Le mensonge.. j'en est tellement entendu parler. Mais je sais qu'il restera toujours à mes côtés, parce que mes proches on étaient bons pour ça.

Quand la voiture s'arrête je remarque que nous venons d'arriver.

Je dépose un baisé sur la joue de ma mère puis je sors de la voiture. Je me retiens de pleurer depuis que je me suis levée. Alors qu'en réalité ma gorge est serrer.

Mes amis se trouve devant moi, tous sont heureux.

-Ma blonde préférée est arrivée ! Crie Bianca.

Ils me tchek avec énergie, alors que je n'ai plus du tout d'énergie. Pourquoi esque il ne sait pas arrêter au poing ?

En repensant à ça, mes yeux ce gorge de larme. Alors je lève les yeux au ciel pour retirer les larmes.

De loin j'aperçois mon frère et ses amis grâce à leurs dos habillés de leurs vestes en cuir de leur gang. Puis je regarde mon téléphone.

-Tu n'a pas chaud avec ce pull ? Me demande Lou.

-Non, je suis bien. Ni chaud ni froid.

Elle hausse ses épaules puis enroule son bras autour de mes épaules. J'aimerais dire que son contact me fait mal, mais je le cache. Comme d'habitude.

Cette fois on a français, les amis de mon frère et lui sont dans notre classe de français. Alors je l'ai croiserais sûrement.

Lorsque la sonnerie retentit on marche dans les couloirs de la fac. On entre dans l'amphithéâtre.

Puis on s'installe tous côte à côte. Une fois la salle remplie, le prof fait rapidement l'appel. Tout le monde répond présent.

On a tous nos affaires sur les tables, moi je croise mes bras sur la table pour poser ma tête dedans. Je ne vais pas dormir, seulement me reposer.

-Alisson, ce n'est pas l'heure pour ce reposer. Il faut dormir chez soi. Alors même si tu ne veut pas écouter, fait l'effort de te tenir droite s'il te plaît, prononce la prof.

Je me redresse en frottant mon visage de mes mains.

-Je vais vous rendre vos écris, il y a eu d'excellente note, comme des pas très bonnes. Mais ne vous laissez pas aller. Vous allez réussir, je le sais, intervient la prof.

Alors elle distribue les copies, à chaque élève.

La prof me dépose la copie sur mon bureau en me félicitant en me disant que c'est la meilleur note. 20/20.

-As-tu un talent secret ? Me demande ma prof en souriant.

Plusieurs fois, je pleure en écrivant dans mon journal intime, c'est ça mon secret. J'aurais voulu m'exprimer. Mais je ne l'ai pas fait, encore.

-Un talent secret. Au quel moi-même je ne connais pas le secret, répondis-je.

La prof ce rapproche de mon bureau par bienveillance.

-Tu es pâle, Alisson. Si quelque chose ne va, dit le moi.

Je remercie la prof pour sa bienveillance. Je suis sûr que c'est la meilleure prof de la fac. Mon téléphone vibre. Comme tous les autres élèves. Sûrement le groupe de classe.

[Vous avez eu combien ?]

Alors toutes les photos des notes en défiler. J'ai envoyer ma note, comme tout les autres élèves. Heureusement que cette classe est bienveillante, peut-être des malveillants et jaloux, mais on ne le voit pas.

La prof commence à faire son cours, quelques élèves au fond discutent mais aussi c'est bien calme et beaucoup écoutent. Moi j'essaye d'écouter.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant