Chapitre 60 :

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❃𓆉❃

J'ouvre les yeux, dans le lit que je reconnais très bien. Celui de mon copain.

En me rappelant de chaque scène de ce qui c'est passer.

Je me redresse en m'asseyant. Dans des nouveaux vêtements propres et chaud.

Juste en face de moi, j'aperçois les 6 garçons. Mon père et mes 5 colocataires. Ils sont tous assis.

C'est dans le silence. Au final, mon regard ce perd dans un coin de la pièce. Avec les yeux brillants, prêt à lâcher des larmes.

Je sais que j'ai fais un malaise. Mais combien de temps ? En tout cas il fait toujours nuit.

Et si je ne serais pas y aller seule ? Peut-être que rien de tout ça ne serais arriver..

Alors c'est donc de ma faute..

Même sous cette couverture, je sens mon corps trembler. Je revois les images lorsque j'avais 12 ans, la première fois qu'un homme ma toucher, la première fois où on ma violer.. le traumatisme.

Sentir ses mains sur moi à fait remonter toutes les moches images que j'avais tenter de bruler dans mon esprit.

Les seuls personnes au courant de mon passer sont seulement Rafaël et Lorenzo, je leur est demandés de garder le silence a ce sujet lorsque je leurs est tout dit, j'espère qu'ils ont tenu leur promesse. Enfin ils ne savent pas tout.. personne n'est au courant que mon beau-père à aussi jouer avec mon corps, je préfère le garder que pour moi pour l'instant..

-Alisson ? Dit mon père.

Je sors de ma bulle, je tourne la tête silencieusement vers mon père en attendant la suite.

Ils n'osent pas s'approcher de moi pour me prendre dans leurs bras, mais tant mieux. Parce que aussi non, je vais m'effondre en pleurant dans leurs bras..

-Quesqu'il c'est passer là bas ? Me demande mon père.

Mon coeur accélère.

-Esque tu veut en parler ? Ajoute mon grand frère.

Je secoue la tête négativement. Je ne veux pas en parler, pas maintenant.

Je vois le regard de mon frère, et il voit mon regard. Il me comprend.

-Il faut la laisser se reposer tranquillement, on reviendra la voir plus tard, dit Lorenzo.

Ils comprennent, alors ils sortent tous de la chambre. Sauf, lui. Parce que lui aussi ma compris en un seul regard, je lui demandé de rester avec moi. Rafaël.

Et cette fois, une larme coule le long de ma joue. Je ne pouvais plus les gardés.

Silencieusement, il se rapproche de moi. Pour s'allonger dans le lit, à côté de moi. Les jambes allonger, et le dos collé à la tête de lit. Il est surement en pyjama étant donner qu'il ne porte qu'un jogging.

Mon corps bascule sur le sien face à ses mains, ma tête contre son pectoraux, et une de mes mains, agrippé a son cou. Son corps brulant, contre mon corps glacial. Je sais qu'il ressent la température, parce que moi aussi.

Les larmes dévalent mes joues. Et coule sur son torse.

Ses bras autour de moi, tentent de me réchauffer et me rassurer contre lui.

-C'était lui, pas vrai ? Chuchote-t-il.

J'hoche la tête, j'aurais aimer que ça soit ma mère qui se trouve face à moi comme prévu, mais non.

-Tu peut me parler, Alisson. Tu peut et tu pourras te reposer sur mes épaules. Je peux prendre tes malheurs, pour que tu n'est que le bonheur. Tu peut compter sur moi, mi amor.

Ses paroles me sont touchantes, parce que je le crois, j'aimerais me reposer sur des épaules, mais je n'y arrive pas. Une nouvelle fois, je vais devoir vivre avec. Les gardés en moi, comme les autres traumatismes.

Mes pleurs silencieux envahissent cette chambre, je veux une vie sans traumatisme..

Il dépose un baiser sur mon front. Pendant que mes larmes coulent, sur mes joues et son torse. Il écoute chacun de mes malheurs à travers mes pleures.

Mon coeur bat vite, et me fait beaucoup trop mal, ma respiration disparait petit à petit. Je crise. Malheureusement, les médicaments seront efficace seulement pour 1 crise, et je ne pourrais pas en reprendre dans les 6 heures qui suivent, et ça sera surement loin d'être la dernière crise pour cette soirée.

Il reconnait ma crise, attrape les médicaments sur la tables de nuit, en me présentant les médicaments que j'avale directement.

Il tente de calmer ma crise, en me disant quelques mots doux, en mettant ma tête contre son cœur. Mais cette fois, la crise est bien trop forte. Rien ne pourra l'arrêter à part mon corps.

Recroiser mon ex était l'une des chose que j'imaginais le moins, ça a remonter tout les mauvais souvenir. Tout les traumatismes qu'il m'a causer.

Pour vous ce n'est peut-être rien, pour moi c'est horrible. C'est comme vivre un troisième viol.

C'est me sentir sale.

Ses grands bras, me serrer contre lui. Mais rien n'arrête ma crise. Ni mes tremblement, ni mes pleurs.

Et ça va durer des heures et des heures comme ça, mes pleures qui étaient légèrement silencieux se transforme en pleurs loin d'être silencieux, avec quelque petit cris de souffrance.

Pourtant, Rafaël, n'a pas hésiter à continuer d'essayer de me calmer de ma souffrance pendant des heures. Même si ce n'étais que des échec. Il est resté éveillé avec moi. Et je lui en serais très reconnaissante de m'avoir accompagnée et m'avoir tendu une main pour me sortir de ce moment horrible. Même si c'était encore un échec.

J'ai pleurer toute la nuit pendant qu'il me serrer contre lui. Allongés dans le lit avec mes pleurs. Son torse est trempé de mes pleurs. Et mes joues sont inondés.

Lorsque le soleil a commencé à se lever, il était 7h23.

Le petit rayon qui as taper sur ma peau, m'a calmer de ma crise. Mon corps tremble presque plus. Mes pleurs ce font presque plus. Je n'ai presque plus mal au cœur. Je n'ai pas eu de force pour rien faire, alors dès que mon corps relâcher la pression, j'ai fermer les yeux.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant