Chapitre 114 :

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Je ne suis pas si loin de ce que je pensais, parce Lily a laisser la baie vitrée ouverte et je peux entendre ce qu'ils se disent.

-Tu as pleuré Lily ? Demande son père.

-Oui.. mais je vais mieux grâce à Alisson. Elle m'a en quelque sorte sauver.

Je préfère prendre le malheur des autres avec moi plutôt que de les laisser souffrir, je peux supporter la souffrance. Je peux encaisser. C'est la phrase que je me disais à chaque coup que je recevais de Ludo dans le passer. La preuve, j'ai aidé Lily en encaissant le couteau sur mon poignet.

Même si j'avoue que saigner a fait partir quelque une de mes peines.

Tu mérite tout ce que tu as vécu.
Tu mérite tout ce que tu as vécu.
Tu mérite tout ce que tu as vécu.

Ça phrase va sûrement être hanté dans ma tête jusqu'à ce que je pose la question.

-Elle t'a sauvée ? Demande mon frère.

Légèrement je tourne la tête vers l'intérieur pour voir la réponse de ma cousine. Elle ne veut pas dire le mot, alors elle illustre en prenant son doigt en faisant des lignes sur son poignet.

Lorenzo dépose son regard sur moi, et Rafaël fait de même. Puis leurs regards descendent jusqu'à mon bras.

Automatiquement Rafaël se lève du canapé suivis de Lorenzo.

-Je vais bien, il n'y a rien d'inquiétant ! Préviens-je les garçons.

Lorenzo stop sa marche, mon fiancé continue à avancer jusqu'à fermer la baie vitrée.

Restant toujours debout, je décide de diriger mon regard vers le ciel qui est encore illuminé par le coucher de soleil, c'est tellement beau.

-Mi amor ?

-Mio cuore ?

-Comment tu va ?

La question simple et banale à l'air si difficile à répondre.

Tu mérite tout ce que tu as vécu.
Tu mérite tout ce que tu as vécu.
Tu mérite tout ce que tu as vécu.

Sa voix horrible résonne dans ma tête. Ludo, je te déteste comme je n'ai jamais autant haïs quelqu'un.

-Je vais bien, murmurais-je.

J'essayais de le rassurer, mais ma voix c'est cassée à la fin de ma phrase.

-Ne me mens pas Alisson, tu peut le faire à n'importe qui mais pas à moi, parce que je sais faire la différence quand tu va bien ou non. Et là, d'après ce que je vois tu ne va pas bien, je le sais.

Mon cœur battait fort, sûrement à cause des souvenirs que j'ai eu, mais aussi face à sa réponse.

-Viens, on va s'assoir, dit-il en prenant ma main.

Main dans la main, nous partons nous assoir dans le salon de jardin. Une fois assis, je dépose ma tête sur son épaule.

-Rafaël ?

-Oui, mi amor ?

-Esque je mérite tout ce que j'ai vécu ? Dans mon passer..

-Qui t'a dit ça ?

Le voyant ne pas répondre à sa question, il a sûrement eu la réponse.

-Personne ne mérite le malheur, et encore moins toi. Alors la réponse et non. Tu mérites tout le bonheur du monde. Toi, ma femme, ma fiancé. Bordel si je pouvais te regarder des heures, me noyer dans ton regard, te regarder sourire et rigoler. En toi.. il y a comme la petite fille qui a arrêter de vivre pour laisser place à la grande fille lorsque ta vue a basculer du jour au lendemain à cause d'eux. Et maintenant tu laisse place à la petite fille et à la grande fille. Tu es parfaite. Je peux tout faire pour toi. Te faire officiellement mienne dans un mariage et l'un de mes plus beaux rêves. Te voir porter mes enfants est le plus beau cadeau qu'on ne mes jamais fait. Et te voir porter mon nom me rendra fière. Fière de t'avoir à mes côtés pour toujours. Alors écoute moi bien, tu ne mérite pas tout les malheurs que tu as eu. On est bien d'accord ?

J'hoche la tête. Mon cœur bat de plus en plus vite. J'ai chaud au cœur, toutes ses annonces.

Il déposa une baiser sur la joue. Un papillon était l'air pas très loin de nous. Alors que je levais mon index, il se déposa dessus.

C'est un papillon blanc.

Un sourire ce dessine sur mes lèvres, j'aime beaucoup les papillons, j'en est même un dessiner sur moi en tatouage.

Il a raison, quelque chose en moi à garder un coter enfantin que j'avais du laisser de coter pendant ma jeunesse. Il est pareil, lui aussi un petit coter enfantin, parce que lui aussi avait du arrêter sa jeunesse à cause de son père.

-Nous avons tout les 2 un côtés enfantin, murmurais-je en regardant le papillon.

Il hoche la tête me regardant en souriant. Le sang de ma blessure ne coule plus, il a sécher.

Le papillon s'envole, Rafaël prend mon poignet blessé délicatement dans sa main.

-Pourquoi ?

-Elle voulait replonger du à des problèmes qu'elle m'avait parler. On avait fait une promesse, de plus jamais qu'une de nous 2 repasse la lame sur nous pour ce couper. Mais juste aujourd'hui je lui est fait l'exception, soit elle verse sa tristesse sur moi en me coupant, sois rien. C'est pour qu'elle voit qu'elle m'a blesser, je peux être sûr qu'elle ne revoudra plus tenter quelque chose parce que cette fois ça nous a toucher à 2 et non à elle. J'ai fais ça parce que je ne veux pas qu'elle replonge comme moi j'étais devenu addict avant.

Il écoute attentivement tout ce que je dis, puis il dépose délicatement ses lèvres sur les 3 coupures sèches.

-Ça fait longtemps, que je ne l'ai pas vu. Je vais voir mon grand-père, si tu me cherche, je serais au cimetière.

Il hoche la tête silencieusement, et une envie me vient, quelque chose que je n'ai jamais fait.

-Euh.. est-ce que.. tu veut.. venir avec moi ? C'est la première fois.. que je propose à quelqu'un de venir avec moi.. voir mon grand-père. Habituellement je veux y aller seule. Jamais personne est venu avec moi.. sous mes demandes. Mais tu n'est pas obligé de venir avec moi.. ce n'est qu'une proposition.

-Je viens avec toi, mi amor.

Un sourire ce dessine sur mes lèvres.

-Je vais juste aller dans la salle de recharge pour reprendre des balles. En attendant tu peut demander aux autres de déplacer Ludo en chambre froides ?

-C'est comme si c'était fait, mon amour.

Je sourie une nouvelle fois, je prend sa main dans la mienne et il enlace nos doigts pendant que nous marchons pour rentrer dans la maison.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant