Chapitre 93 :

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Elles. C'était bien la mère et la petite sœur de Rafaël depuis le début.

Elena Valasco, sa maman. Des cheveux bruns et lisses. Yeux bleus. Avec une très grande ressemblance avec ses enfants.

Léane Valasco, sa petite sœur. Des b cheveux bruns et ondulés. Yeux bleus. C'est la sosie de son frère mais en fille. Avec quelques taches de rousseurs en plus.

-C'est pas possible.. Alisson, dit moi que je ne suis qu'entrain de rêvé..

-Tu voit bien la même chose que moi Rafaël.. tu ne rêve pas, dis-je.

-Rafaël.. ce n'est pas un rêve. C'est la réalité, dit sa mère.

Sa petite sœur enroule ses bras autour de son grand frère. Et sa mère enroule ses bras autour d'eux.

Un sourire au lèvres, les larmes au yeux me montent. Doucement il enroule ses bras autour d'elles. Il se rend compte que c'est bien réel.

Sa tête se tourne vers moi. Un grand sourire aux lèvres. Il a des étoiles dans les yeux.

J'entends un éclat de sanglots de la part des 2 filles. Une larme coule le long de ma joue.

Les applaudissements des retrouvailles ce fait entendre par nos proches qui sont assis à table.

-Je n'arrive pas à en croire mes yeux.. murmure Rafaël.

-Et pourtant elles sont belle et bien devant tes yeux, souriais-je.

-Tu nous avait tellement manqués.. dit sa petite sœur.

-Vous.. vous étiez sensés être ?..

-Ça c'est ce qu'il a réussi à faire rentrer dans ta tête, on t'expliquera tout à table, dit sa mère.

Sa petite sœur regarde son grand frère avec une grande admiration. Sa mère place sa main sur la joue de son fils, avec des larmes au yeux.

-10 ans.. t'es devenu un si grand et beau garçon.. sourit sa mère.

-Vous avez aussi beaucoup changées.. dit mon homme.

Je sourie en les regardant, c'est magique..

Cette fois c'est Léane qui enroule ses bras autour de moi. Mes bras se serre automatiquement autour d'elle.

-Merci beaucoup Alisson.. on te sera éternellement reconnaissant, dit sa mère.

Je sourie, essuyant mes dernières larmes. Rafaël a le grand sourire au lèvres.

-Allez venez vous assoir on vous attend ! Rigole Nickolas.

On prend place autour de la table. Nous sommes réunis à présent.

-Moi c'est-, commence Sergio.

-Sergio elles vous connaissent tous, rigolais-je.

-Oui, grâce à Alisson. Elle nous a parler de chacun d'entre vous en montrant des photos, dit Léane.

-Comment tu as pu avoir des photos alors que ton téléphone était à la maison quand tu était partie ? Demande mon frère.

-J'ai hacker les photos de mon téléphone.

Rafaël est à ma gauche, sa main sur ma cuisse.

Maintenant que les surprises étaient terminées, la seule discussion qu'on veut débuter. C'est comment elles sont en vie ?

-La réponse à la question de comment on est en vie. C'est que nous avions jamais étaient assassiner, dit Léane.

Les sourcils de Rafaël se froncent, il avait vu sa mère se faire ruer de coup de couteau. Assise sur une chaise, cagoulé.

-La vidéo que tu as vu, sur cette femme attachée, cagouler entrain de ce faire ruer de couteau par ton père, ce n'était pas moi. Il avait pris une femme, les même cheveux que les miens. Pour ne pas que tu voit que ce n'était pas moi. Il l'a cagouler laissant ses cheveux sortir pour que tu croit que c'est moi. Tu n'a vu la vidéo que quand tu est rentré des cours. Pendant que tu était en cours, il avait décidé de nous attaché et de nous mettre dans la cave. Histoire que tu croit réellement à cette vidéo et que ma vie et celle de ta sœur c'étaient arrêter. Cette après-midi là, il t'avait tellement ruer de coup qu'on pouvait t'entendre de la cave où on était, après ça tu est tombée dans un coma d'une semaine. Dès que tu t'es endormi, il savait que tu te réveillerais par le jour même, alors quand il est revenu dans la cave, il nous as directement endormie. Et en se réveillant, on était à l'autre bout de l'Amérique, à Los Angeles. Il nous avait laissée dans un hôtel toute les 2, avec un mot qui disais qu'il allait te tuer et se suicider par la suite. Alors on savait que c'était la fin. Que tu allait rejoindre les anges et lui les enfers. Les années ont passer, on a du prendre le rythme de ne plus t'avoir à nos côtés.. par pur hasard. Léane et Winter ce sont rencontrés à l'école quand elles étaient au cp, et plus le temps évoluer, plus elles devenaient meilleures amies. On avait cette conscience que vous étiez tout les 2 morts. Et puis Alisson est apparut, chamboulant tout dans le bon sens, dit Elena.

-Une fois, j'étais dans le lit avec Winter, je regardais les photos de tout le monde. Repensant à nous, c'était devenue un rituel, je le faisais tout les soirs, parce que ça me permettait de vous avoir proche de moi. Et une fois, Winter a vu les photos avec moi. Elle trouvait que ta tête lui disais quelque chose, elle avait fait le rapport entre toi et ta sœur quand elle a entendu ton nom et prénom. Parce que Léane lui avait déjà parler de toi. C'est là que Winter m'a dit qu'elle connaissait Léane depuis le cp, et quand elle m'a montrer une photo d'elle, je l'ai reconnu parce que vous ressemblez. C'est à ce moment que j'ai su que Elena et Léane n'ont jamais était décédé par les coups de couteau de ton père. Puis elles m'ont racontés tout comme elles viennent de te le faire. On a décidé que quand je reviendrai à New York, tout le monde viendrait avec moi. Et que tu sache que ta mère et ta sœur était en vie, dis-je.

-Donc il avait fait cette mise en scène, pour être sûr que je n'obtiendrais plus d'attention et d'affection, dit Rafaël.

-C'est exactement ça.. dit Léane.

Et voilà, la vraie vérité est maintenant révélé.

Nous ajoutons quelques commentaires sur ce qu'il sait passer tout ça à cause du père de Rafaël. Puis pour laisser ça de coter pour que le bonheur et la joie soit au maximum, nous discutons tous d'autres choses.

Je respire la famille, la joie, le bonheur, l'amour. Tout de positif. Le téléphone de mon père reçoit un message, nous faisant tourner la tête vers lui. Nous mangeons tranquillement.

-Ta mère veut qu'on aille ce soir dîner chez elle, et que tout le monde vienne. Parce que elle sait que tu est revenu et que nous sommes tous réunit. Alors toutes les personnes autour de cette table sont invités chez elle. Il y aura aussi des membres de la famille de ta mère. T'es tantes, oncles, tes grands-parents, cousins et cousines, et.. ton beau-père, dit mon père.

Mon beau-père. Sale enculer. Ma mâchoire se contracte violemment, rien que d'entendre ce mot.

-Dit lui qu'on sera tous là, dis-je simplement à mon père.

Il hoche la tête, tapotant le message sur son téléphone. Je sens le regard de mon frère de cœur et mon frère de sang sur moi.

-Alisson, tu sait par rapport à lui.. ce qu'il t'a fait.. dit Sergio.

-Non, ne continue pas de parler de ça, s'il te plaît. Je ne veux pas en parler. La seule chose que j'ai à dire sur ça c'est, je sais et je me vengerais.

-Il t'a.. bordel Alisson ! On ne peut pas ne pas en parler, c'est beaucoup trop important. Et tu l'avais mentionné dans ton journal ! Dit mon frère.

Ma mâchoire se contracte violemment à nouveau, mon regard ce perd dans le vide en s'assombrissant. Mes mains se resserre violemment sur la chaise.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant