Chapitre 89 :

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Il est 23h50. Mon téléphone dans la salle de bain sonna, voyant que c'est Rafaël. Je répond sans attendre.

-Allô ?

-Allô ? Mi amor.

-Désolée mio cuore d'être partie rapidement, on étaient beaucoup plus blessés que prévue. Et merci d'avoir tuer l'homme.

-Ne t'en fait pas. C'est normal que je l'ai tuer. Il comptait s'en prendre à la femme de ma vie et à les enfants.

La femme de sa vie.

-Je ne savais pas que tu.. tuer ? La dernière fois, tu n'arrivais pas à tenir une arme entre les mains, rigole-t-il dans la bienveillance.

J'accompagne son rire, qui est dans mes oreilles, son rire est juste wow. Il n'a pas tord.

-Comment vont tes blessures ? Dit-il d'une voix douce et rauque.

Bordel je pourrais fondre pour sa voix.

-Elles sont toutes fraîches, mais je suis vivante. Je sors tout juste de la douche.

-Ne me tente pas, Alisson.

-Peut-tu savoir en quoi je te tente Rafaël ? Dis-je dans un semblant d'innocence.

-Si tu sait à quel point il se passe dans ma tête actuellement. J'ai.. tellement envie de toi..

-Arrête, tu risquerais d'éveiller mes hormones de femme enceinte, rigolais-je.

Cette fois c'est lui qui accompagne mon rire, avant de dire :

-Tu veut aller voir les étoiles avec moi ?

-Regarder les étoiles ou nous envoyer aux étoiles ? Rigolais-je.

-Les deux.. alors ?

-Jamais je ne refuserais ta compagnie, mio cuore.

-J'arrive, envoie moi ton adresse.

Nous raccrochons, sans attendre j'envoie l'adresse. Changement de plan, je comptais me mettre en pyjama mais puisque nous sortons, je vais m'habiller.

Je met mes sous-vêtements, puis j'enfile un jogging et un pull gris, avec un t-shirt manche courte. Je laisse mes cheveux détachés. J'enfile mes chaussures.

Les cheveux sont encore humide mais ce n'est pas grave. Je reçois un message de lui qui m'informe qu'il est arrivé.

Je sors de la chambre, ils sont encore tous dans le salon.

-Où tu va ? Me demande Keegan.

-Je sors, je pense que je rentrerais que demain matin.

-Tu ne dort pas à la maison ? Demande Winter.

-Pas ce soir, ne vous en faites pas je suis entre de bonne main. N'oubliez pas le dîner de demain midi et le plan.

Directement je sors de l'appartement en dévalant les escaliers. Lorsque je sors dehors je vois sa voiture, et lui à coter de la portière. Le regard sur moi.

Sans attendre je cours à lui, je m'accroche à lui comme un singe. Les bras autour de sa nuque, et les jambes autour de sa taille.

Je me sens tellement bien et en sécurité avec lui. Ses bras me serrent autant que je le serre.

Ma tête se réfugie automatiquement dans son cou, toujours sur le parking. Ses lèvres se dépose sur toutes les parties de mon corps.

Son odeur, il sent tellement bon. Elle manquait à mes narines.

-Prête à allez voir les étoiles, mi amor ?

Je dépose les pieds au sol, son sourire narquois me fait rire, je lui donne un coup de coude dans les côtes.

-En route ma beauté !

Il m'ouvre la portière passager, j'entre en m'installant sur le siège. Puis il ferma la portière pour faire le tour de la voiture et s'installer sur son siège.

En attendant qu'il s'installe, mon regard ce dirige vers l'appartement. Voyant les ombres de ma famille, probablement au fenêtre pour voir avec qui je me trouvais.

Commères.

Il s'assoit au coter conducteur, lorsque il alluma le moteur. La voiture gronda, nous attachons nos ceintures. Sa main se déposa sur la cuisse, comme à son habitude. Faisant attention à ne pas toucher ma blessure. Et rapidement nous avons pris la route.

-Pendant ton absence.. j'avais l'impression de devenir fou, m'avoue-t-il.

-Même si c'est moi qui est partis, je t'avoue que je commençais griller aussi. Mon cœur bat tellement plus vite depuis que je suis à tes côtés, rigolais-je.

-Je me sens tellement mieux, apaiser. Depuis que tu es là.

Ses mots touchent mon cœur.

Les papillons dans le ventre.

Ma main se déposa sur la sienne. Un sourie au lèvres.

-Où est-ce que tu nous emmène ? Demandais-je.

-Une plage pour être sur le parking et avoir la vue sur les étoiles, le sable, l'eau. Et.. nous sommes arrivés !

Nous n'avons même pas fait 5 minutes de routes, c'était rapide. Ou alors c'était le temps qui passer vite.

Mes doigts s'entrelacent avec les siens. Ma tête repose sur son épaule, regardant tout les 2 le paysage qui nous est offert.

Sous la demande de ses mains et de mon corps, je le rejoins sur ses genoux.

Son torse collait au mien. Nos visages face à face. Ses mains sur les hanches. Mes mains dans sa nuque. Rien que nos corps, nos regards, nos esprits s'enflamme en l'espace de quelques secondes.

Son regard descends sur mes lèvres puis sur mon collier.

-Tu.. tu as garder.. le collier.. et le bracelet..

Un sourire remplit mon visage et le sien.

-Ils ne m'ont jamais quittés. Ton collier aussi tu la garder.

-Il ne m'a jamais quitter aussi.

Nos regards sont sur nos lèvres. Je viens sceller nos lèvres qui s'attire naturellement.

-Tu.. tu serait prête à accueillir un nouveaux bijoux ? Dit-il avec un grande sourire.

Nos visages sont très prêts après notre baisé. Son sourire me fait sourire, j'accepte tout ce qui vient de toi, mon cœur.

-De quoi tu parles ? Demandais-je perplexe.

-Alisson. Veut-tu devenir ma fiancée ?

Dans sa paume, se trouve une boîte ouverte, qui accueille une magnifique bague.

-Elle n'attend que sa propriétaire.

Ma main se plaque à ma bouche, les larmes me montent.

-O-Oui.., dis-je dans un éclat de sanglot.

Avec le sourire de ses lèvres, ses pouces effacent les larmes de joies.

Ses doigts prennent la bague, qu'il pinça entre son index et son pouce.

Il prend ma main tremblante, ses doigts sont aussi tremblant.

Il inséra ma bague mon annulaire gauche. Une bague en or avec un diamant de taille moyenne au milieu, entourée de plusieurs petit diamant. Elle est magnifique..

-Je nous unis fiancé et fiancée, c'est officiel tu es mienne et je suis tien maintenant, mi amor.

-Je n'ai même plus les mots.. merci..

-Ne me remercie pas, tu la mérite. Parce que tu es la femme de ma vie.

-J'espère que tu es conscient que tu l'homme de ma vie ?

Ses lèvres se plaça délicatement sur les miennes. Nous enveloppons dans une bulle de chaleur.

-Les vitres sont teintées, chuchote-t-il entre 2 baisés.

Il fait nuit, il n'y a pas un loup dehors,

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant