Chapitre 35 :

482 13 2
                                    

❃𓆉❃

2 semaines plus tard.

2 semaines ce sont écoulée, chaque jour j'allais la voir. Je rester avec elle tout le temps. De la première à la dernière heure d'autorisation de visite.

Je lui parle, et parle sans arrêt. Alors que je ne sais elle pas si elle m'entend.

Moi aussi. J'ai quelques chose quand je suis proche d'elle. Mais je ne sais pas comment le décrire. Parce que c'est la première fois que ça m'arrive. Le cœur qui bat vite, très vite. Mais pas de stresse..

J'aimerais tellement ressentir ses lèvres sur les miennes.. sa langue qui danse avec la mienne. Ses mains. Sa respiration. Tout. Je veux tout.

Elle a fait le tour. Le tour du monde, elle est passée à la télé suite à son grave accident qui l'a entraînée dans un coma.

Un coma au quel on ne connaît pas la fin.

Comme chaque jour, j'ai une rose dans ma main. Et dès que j'arrive dans sa chambre, je pose la rose dans le verre rempli d'eau avec les autres rose, toutes de couleurs différentes. Chaque jour je prend une rose. De couleurs différentes.

Alors quand j'entre dans sa chambre, je la voit toujours endormie. Avec toutes ses perfusions. Ses machines qui l'aide.

Je dépose la rose avec toutes les autres qui lui appartiennent qui viennent de moi, les autres fleurs des autres sont de l'autre coter.

Alors en tout, elle a 16 fleurs. Parce que ça fait exactement 16 jours qu'elle est sur ce lit d'hôpital.

Je m'assois sur le bord du lit, je l'observe.

Elle va beaucoup mieux qu'avant. Toutes ces égratignures sont parties. Avant c'était du sang, puis des petites croutes, maintenant sa peau est neuve et douce. Plus aucune égratignure.

Et d'après les médecins, sa blessure au ventre ce rétablie plus vite que ce qu'ils pensaient.

Mais elle dort toujours sur ce lit. Moi je veux ses yeux verts ouverts.

J'aime ses yeux. Comme je la trouve magnifique, même sur ce lit d'hôpital.

Je dépose mon index sur son poignet en allant de haut en bas. Sa peau est froide. Je n'aime pas. Je préfère sa peau chaude.

Je prend une grande inspiration. Puis je me lance, ne savant pas quoi dire je dis soudainement :

-Aujourd'hui, on est le 17 novembre. Tout le monde n'attend plus que toi.. que tu te réveille. À la base je n'aime pas les hôpitaux, mais je suis là, pour toi. À la première et dernière heure d'autorisation de visite. D'ailleurs je sais pas si je te l'ai dis, mais ton père à fait inspecter ta voiture pour savoir ce qui clocher, on aura les réponses dans la journée.

Malheureusement elle ne me répond pas, ma main glisse de son poignet à ses doigts.

-Tu sais, je ne te l'ai jamais dit. Mais j'aime tes cheveux blonds. J'aime tes yeux verts. J'aime tes taches de rousseurs. J'aime le goût de tes lèvres. J'aime le fait que tu soit rayonnante, tu donnes toujours envie de sourire, c'est impressionnant et flippant !

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant