The Fears

Chapitre 27 :

Nous roulons à forte allure, avec nos groupes. Nous n'avons pas encore croisé l'autre groupe.

On a déjà fait le tour 2 fois, on tourne en rond mais il est toujours dans les parages, et ça j'en suis sûr.

Je tourne le tête vers la gauche en voyant une moto. Ça c'est passer en seulement quelques secondes alors sans prévenir les garçons je dérive vers la gauche, une petite ruelle. Une chance que la voiture passe.

Vu le bruit du moteur de ma voiture, il m'a sûrement entendu.

Il tourne dans plusieurs virage, tous aussi petite les un que les autres.

Il nous fait tourner en rond parce qu'il savait qu'on le suivrait.

Je ne sais pas si mon équipe m'a suivis, mais c'est pas grave. Parce qu'on va finir par ce retrouvé.

Alors qu'on reprend une route normal. Que je reconnais puisque c'est celle que j'ai pris en partant du QG de mes amis pour allez chez ma mère à la quelle je n'ai jamais pu allez puisque tout c'est vite jouer environ 20minutes auparavant.

On roules, plus qu'à quelques mètres du restaurant à nouveau. La moto de mon ennemi se place à mes côtés.

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il sors une petite lame qu'il me jette dessus ainsi qu'une bombe toxic cette fois.

Je n'y fait pas réellement attention puisqu'il accélère et moi aussi. Mais maintenant la bombe toxic envahit la voiture ainsi que les narines. Je ne sais pas combien de bombes toxic j'ai reçu dans cette voiture, mais c'est un beau nombre. Et je ne pense pas que ça en sera dernière.

Ma respiration se coupe et ma vue se brouille. Les motos qui me dépasse m'avertissent que mes amis le poursuit.

J'accélère, mais ma respiration et ma vue ne suivent pas. Ma voiture tourne sur elle-même sans faire des tonneaux. Je freine pour éviter de finir dans un faussé.

En précipitation je sors de la voiture pour respirer. Je tousse. Ou je crache mes poumons.

-Le fils de pute ! Chuchotais-je de rage.

J'entends les bruits moteur s'arrêter à mes côtés. Quand j'ouvre les yeux légèrement j'aperçois le 4x4 de Lou et la moto de Enzo. Les 2 autres motos continuent la route. Ma gorge ce fait serrer à cause de la fumée toxic.

-Il a déjà du partir pour de vrai cette fois, on ne pourra pas le rattraper, dis-je.

-Tu es blessée, me préviens Enzo.

Alors que je touche la pommette je sens le sang s'écouler. Une simple petite griffure de lame. C'est rien.

Les 2 autres motos apparaissent. Et nous rejoignent, nous annonçons que cette fois on la vraiment perdu de vue.

-Fait chier ! Ajoute Bianca.

-On le retrouvera un jour ou l'autre, dit Arès.

-Sauf que la prochaine il s'en prendra à un de nous, dit Loukas.

-Je vais essayer de régler tout ça avant que ça n'arrive, vous devrez rentrez vous reposez, répondis-je.

Alors quelques minutes après ils se retrouvent dans leurs véhicules et ils partent. J'allais faire de même mais une main m'arrête en enveloppant mon poignet.

Quand je me retourne j'aperçois tout mes proches avec les quelles j'étais à table il y a quelque heures de ça.

-Il c'est passer quoi ? Enfin en voyant les nombreux tours. La vitesse et tout le reste, il ce passe quoi ? Demande mon frère.

-Sincèrement. Moi même je ne sais pas ce qu'il se passe exactement. Mais on vient de me jeter une bombe toxic dans la voiture qui vient de s'évaporer.

-On en a beaucoup parler, puisque nous sommes encore ici. Pas tout le monde est d'accord avec cette information mais les 5 garçons sont d'accord, alors on a décidé de te faire emménager avec les garçons, je n'habite qu'à quelques pas de chez vous alors si il y a un problème tu pourra m'appeler ou venir à moi. Ça sera mieux pour toi, dit mon père.

Mon regard ce tourne automatiquement vers mon beau-père, lui a le regard dur vers moi. Ma mère, innocente ne voit pas de mal à ça. Moi, oui.

Si je pars, je serais libéré de la torture et du malheur que j'ai vécu pendant de très longues années. Mais mon beau-père n'aura plus personne sur qui il pourra défouler sa haine puisque il n'y a plus mon frère et moi.. alors.. il s'en prendrais à ma mère.

Ma respiration, mon regard, mes poumons, mon cœur se veulent alarmant.

Mon regard ce tourne vers les garçons qui on un regard bienveillant, mais moi je suis paniquer, et je crois qu'ils le remarquent.

Mon regard se tourne à présent vers mon père. Tout aussi bienveillant que les autres.

-Je.. je suis obligée d'accepter ? Demandais-je.

-Comment dire. Nous on te le propose, mais en vérité c'est plutôt une obligation qu'on t'impose, et comme ça tu pourra renouveler tes liens avec les garçons.

En réalité je en sais pas si je dois être heureuse ou paniquée.

Mais la panique absorbe la joie. Les battements de mon cœur ne font qu'accentuer.

-Tu n'est pas contente de vivre avec tes amis et ton frère ?

-Si.. bien sûr que si.. mais..

-Mais ?

-Non, tout va bien. Je suis contente, mais du coup il faut aller chercher mes affaires ?..

-Ne t'en fait pas, j'ai déjà engagé une équipe qui s'en occupera demain quand vous serrez en cours.

Donc ils avaient vraiment tout prévu tout ce temps.

❃𓆉❃

Je viens à peine de rentrer, ma voiture est dans le garage de ma mère. Je suis avec ma mère, parce que mon beau-père est monter à l'étage, ce qui m'étonne.

Je m'assois dans le canapé avec ma mère.

-Je suis désolée.. chuchotais-je.

-De quoi es-tu désolée ? Dit-elle en fronçant les sourcils.

-De t'avoir crier dessus ce soir là..

-Ne t'en fait pas, je te comprends.

-Mais je suis aussi désolée de partir même si j'en est pas le choix.. parce que si j'aurais le choix, je pense que je serais rester avec toi..

-Oh non ma chérie ! Tu es grande, un jour ou l'autre du aurais du prendre de tes ailes et t'envoler !

Mais maman, tu ne te rend pas compte de la situation.. parce que tu va sûrement subir ce que j'ai vécu.. les coups.

Et moi je ne veux pas que tu souffre comme j'ai souffert, parce que si ça doit arrivée, je préférerais te protéger et prendre les coups à ta place pour qu'il défoule sa haine..