Chapitre 98 :

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C'est le silence, nous allons dans la cuisine.

-C'est lui qui t'a fait ça, pas vrai ?

-Alisson..

-Maman.

Elle ne répond, laissant son regard dans le mien.

-Et tu sait comment je le sais ? Parce que je jouais des cartes moi aussi, et tu le sait. Je cachée mes hématomes et mes bleus avec du maquillage, le plus possible. Et j'enfiler un masque pour ne pas montrer à quel point j'étais mal. Je le sais maman. Parce que j'étais comme ça, à cause de lui.

Une larme coule le long de sa joue.

J'ai fais pleurer ma mère.. je crois que je m'en veux de lui avoir raconter ça, parce que je l'ai fais pleurer..

Je la prend dans mes bras.

-Je l'ai remarquée, depuis le moment où tu a ouvert la porte.. il a commencé quand je suis partie ?

Elle hoche la tête, sa tête dans mon cou. Elle peut refaire saigner ma blessure, c'est rien. Parce que le plus important pour l'instant, c'est elle.

-Lorenzo m'avait promis de me sauver de lui, et il l'a fait. C'est à mon tour de te dire que je vais te sauver de lui maman. Et c'est pour bientôt.

-M-Merci.. chuchote-t-elle.

-Tu n'a pas à me remercier maman..

Je prend doucement son visage en coupe.

-Tu es magnifique maman, ne laisse ses larmes coulés.

-Je suis épuisée.. ça fait 7 mois.. mais je préfère largement.. prendre des coups au lieu que tu en prenne..

-Ne dit pas ça maman, je préfère te sauver que de me sauver.

-Je m'en suis voulu.. toute ma vie.. de ne pas avoir pu réagir.. quand il vous mettez des coups.. jusqu'à vous mettre à sang, et jusqu'à l'évanouissement.. et encore pire tout ce qu'il vous a fait vivre de longue année.. je m'en veut tellement.. je suis désolée..

-Ne t'en veut pas maman, écoute moi. Le plus tôt possible on va établir un plan pour te sortir de là. Cette semaine, le plus vite possible ça sera terminé de cauchemar, d'accord ?

Elle hoche la tête, séchant ses larmes.

-Tu.. tu l'aimes encore ? Demandais-je timidement.

-Depuis le jours où il a levée la main sur vous, je n'ai plus eu aucun sentiment envers lui. Mais on ne pouvais pas partir, parce que aussi non il nous auraient tuer.. d'après ses menaces.. depuis le jour où il vous a attaquée toi et ton frère, je fais comme si j'avais des sentiments. Mais je n'en est plus aucun pour lui.

-Et pour papa ?

Je lève les sourcils ne façon amusante, elle rigole mais se ressaisit rapidement :

-Alisson !

-Quoi ! C'était juste une question comme ça.

Elle lève les yeux au yeux ciel en souriant, c'est bien mieux de la voir sourire que de la voir pleurer.

-Du coup ? Tu n'a pas répondu à ma question !

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant