( PDV Lorenzo )
Je me réveil avec un atroce mal de tête. Qu'est ce que t'as foutu encore ? Je me redresse sur mes coudes et me rends compte que je suis allongé sur mon canapé.
Un petit plaide est sur mes épaules et un cachet d'aspirine ainsi qu'un vers d'eau sont posés sur la table basse devant moi.
Je finis par me lever complètement et avale le médicament avant de me diriger d'un pas mal assuré vers la cuisine.
Je rentre dans la pièce et aperçoit Estella qui mange un toast et ma mère qui fait cuire des oeufs avec son joli sourire aux lèvres.
- Salut maman, murmurai-je en mettant ma main derrière ma nuque d'un air gêné.
Je sais pertinemment que ma mère ne me fachera pas. Mais j'ai l'impression qu'à chaque fois, je la déçois. Et ça c'est bien pire que n'importe quel sermons.
Maman se retourne et m'adresse un sourire.
- Ha, Enzo, tu es réveillé ? me demande-t-elle, pas trop mal à la tête ?
Je lui rends son sourire et la serre dans mes bras. Je fais littéralement une tête de plus qu'elle, ce qui me fait rire parfois.
- Désolé maman... dis-je.
Elle rigole d'une voix claire et douce comme de la musique et me jette un vague regard amusé.
- Si tu m'avais vu à l'époque, Enzo, j'étais bien pire que toi ! Tu passerais presque pour un enfant parfait à côté de moi !
Je hausse les épaules et elle continue :
- Je veux juste que tu ne te mettes pas en danger. Je ne le supporterai pas s'il t'arrivais quelque chose...
J'acquiesce et elle retourne à ses oeufs tandis je prends ma petite sœur dans mes bras.
- Coucou Enzo, s'exclame-t-elle avec sa voix fluette et son sourire enfantin.
Je lui fais une petit bisou sur le front et m'assoie à côté d'elle en attrapant au passage un toast dans son assiette. Elle grimace et m'acene une claque derrière la tête d'un air faussement mécontent.
Je suis bien en retard au lycée. Rappel : éviter les soirées quand on a cours le lendemain. Le pire, c'est que je ne me souviens de presque rien. Mes seuls souvenirs remontent au moment où j'ai bu un peu trop pour le défi que j'ai lancé à Yaniss. Est-ce que je l'ai gagné ? Aucun doute, je suis toujours gagnant face à cette garce. Je demanderai quand même à Mathias...
Je cherche donc ma salle de cours avec dans ma main un mot de retard.
213, 214, 215...
Je frappe d'un geste vif à la dernière, qui s'ouvre violemment sur ma prof d'espagnol visiblement en colère.- C'est le jour des retards aujourd'hui ? m'interroge-t-elle en me fusillant du regard.
Je hausse un sourcil et mon regard se porte sur Tilio et Alonso qui dorment, Matthias qui a le regard vague, et d'autres élèves présents à la soirée complètement à l'ouest. Je remarque même les potes de Yaniss ( Lyla, Anna et Violette, je crois ) qui dorment profondément sur leurs tables respectives.
Yaniss n'est même pas là. Je suis donc persuadé d'avoir gagné ! Elle a du prendre une sacrée cuite, la pauvre. Heureusement pour moi, j'en ai rien à foutre.
J'allais m'installer au fond de la classe mais quelqu'un toque à la porte. Mme Espagnol ( j'ai oublié son nom ), ouvre celle-ci d'un geste si brusque que je sursaute. La porte s'ouvre sur... Johanssen. Génial.
La prof semble littéralement bouillonner de l'intérieur et elle hurle :
- HA NON LÀ ÇA SUFFIT ! JE NE VOUS ACCEPTE PAS DANS MON COURS, IL FALLAIT ÊTRE À L'HEURE !
Je rigole légèrement et la prof se tourne vers moi.
- VOUS AUSSI MR ALVAREZ ! DEHORS !
C'est au tour de Johannsen de rigoler devant ma mine déconfite. La prof se tourne de nouveau vers elle, apparemment folle de rage et hurle :
- ÇA VOUS FAIT RIRE MLLE JOHANNSEN ?
À mon grand étonnement, Yaniss hausse les épaules et répond avec insolence :
- Bah oui.
La prof vire au rouge brique et nous cris :
- DEHORS !
Je sors de la salle à côté de Yaniss. Super. Je pouvais être viré de cours avec n'importe qui mais il a fallu que je tombe sur la personne que je déteste le plus... Je hais cette journée.
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Falling With You
Roman d'amourYaniss Johanssen est une lycéenne de 16 ans franche et sûr d'elle. Elle aime dire tout haut ce qu'elle pense tout bas. Trait de personnalité qui en énerve plus d'un, y compris son pire ennemi Enzo Alvarez. Bad boy arrogant, manipulateur, populaire e...