Falling With You

chapitre 6

( PDV Yaniss )

BIP BIP BIP BIP

Encore mon foutu réveil. Je déteste le lundi. Non en fait je déteste tous les jours de l'année où j'ai lycée. Parce que je hais le lycée.

Je me lève, déjà saoulé de la journée, et prend mes vêtements dans mon dressing avant de me diriger vers la salle de bain. Je reste longtemps sous la douche, perdue dans mes réflexions, comme à mon habitude. Mon pire ennemi habite en face de chez moi. Il y a de quoi réfléchir...

J'espère sincèrement que la maison est hantée et qu'il va se faire décapité dans son sommeil cet idiots. Je sors de la douche et enfile mon pantalon cargo beige ainsi qu'un croc top à manches longues noir. Au cas où Alvarez aurait la soudaine envie de me jeter de l'eau en plaine tête. Bon, j'avoue, je l'avais giflé juste avant... Mais c'est pas ma faute si il est chiant

Je me fais un simple et rapide make up avant de descendre à toute vitesse les escaliers, mon sac à la main.

J'attrape une pomme dans la coupe à fruit et sort sur le palier en attendant Lilia. Sa voiture s'arrête quelques minutes plus tard devant chez moi et Lil's me fait un grand signe. Je monte à l'avant du véhicule et m'installe conformément sur le siège.

- Salut Lil's, dis-je à mon amie.

Elle me fait la bise et commence à rouler. Je mets de la musique, comme à mon habitude.

- Ha au fait, je ne t'ai pas dit, m'exclamais-je, ce crétin d'Alvarez emménage la maison hantée.

Lilia rigole lège et me jette un regard désolé :

- Avec un peu de chance, il y a vraiment des fantômes dans sa maison et il se fera buter !

Oui mais je doute malheureusement que les fantômes peuvent tué. À mon plus grand regret. La disparition de Lorenzo Alvarez rendrait ma journée parfaite.

Une demie heure plus tard, Lilia se gare sur le parking du lycée et je descends du véhicule en même temps que Vanessa et Anaïs.

On est reparti pour une journée ennui mortel !

Après presque un quart d'heure, la sonnerie retentit, et je vais en cours de maths. Je ne prends pas longtemps à m'endormir, la tête posée sur mes bras croisés.

BAM !!!

Un enorme bruit retentit, me faisant sortir de mon sommeil. Je relève la tête et vois Alvarez, devant moi, un sourire triomphant aux lèvres. Je regarde autour de moi en émergeant lentement et vois que les élèves quittent le cours. Sans doute est-il terminé.

- Alors Johannsen, on a fait un gros dodo ? me demande Lorenzo comme si il parlait à un gosse.

Ai-je déjà dit que je le hais. Non ? Parce que c'est le cas : je HAIS Lorenzo Alvarez de tout mon être.

- T'as un problème Alvarez ? intervient Vanessa, parce que sinon je me ferai un grande joie de défiguré ton horrible visage...

J'aime cette fille. Lilia et Anaïs reste un peu en retrait, fusillant tout de même le garçon du regard.

Lorenzo tourne doucement la tête vers elle et lui adresse un regard meurtrier.

- C'est pas à toi que je m'adresse, Miss j'me-la-ramène-tout-le-temps !

Si un regard pouvait tué, Alvarez et Vanessa serait tout les deux enterrés six pieds sous terre. Bien que pour Lorenzo ce ne soit pas très grave. Ça serait même plutôt cool...

- Tu veux pas juste dégager et aller jouer à qui-est-le-plus-con avec tes potes ? demandai-je en me levant enfin, à tous les coups tu gagnes, ne t'inquiètes pas.

J'accompagne mes paroles d'un magnifique sourire très hypocrite tandis que le regard du garçon s'obscurcit d'avantage.

- Tu ne devrais pas faire la maline avec moi Yaniss...

Je hausse les épaules :

- Sinon quoi ?

Un sourire malsain se forme sur ses lèvres :

- Sinon je ferai de ta vie un enfer.

- Tu le fait déjà par ta simple présence alors maintenant dégage.

Il s'éloigne un peu, son éternel sourire supérieur au coin des lèvres :

- Tu vas le regretter poupée...

Il commence à partir, mais se retourne et lance :

- La guerre est déclarée Johanssen !

Et sur ce, il sort de la classe et de mon champs de vision, à mon plus grand bonheur.

- Ce type est le roi des cons, dit Anaïs.

Lilia approuve avec un air de dégoût.

- Il entendait quoi par "la guerre est déclarée" ?

Je la fixe quelques secondes et répond :

- Dans tout les cas ça se terminera mal...

Et j'adore ça !