Chapitre 46 : lvl xp +100

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Avant de lancer ce nouveau chapitre, je voulais prendre le temps de vous remercier. Vous avez lu l'histoire jusqu'ici et ça me fait incroyablement plaisir de pouvoir la partager malgré le vécu, pas toujours rose, du milieu de l'histoire de l'art et de l'égyptologie qui y est attaché. Pourtant, j'y tenais, et je suis heureuse que cette histoire puisse avoir sa propre vie grâce à vous, lecteurices.

N'hésitez pas à me faire remonter votre avis sur l'intrigue, c'est la première fois que je manipule le suspense de cette façon et ce roman sert aussi d'entraînement [pour les prochains ? :D] Si vous voulez me soutenir sans commenter, vous pouvez également cliquer sur la petite étoile à chaque fin de chapitre pour que je sache que vous avez apprécié votre lecture et pour que l'histoire gagne en visibilité. Aucun doute que vous savez à quel point cela peut faire la différence pour des petits auteurs sur ces vastes plateformes.

Merci d'avoir lu ce message, je vous laisse à présent à votre lecture. Les choses se corsent, j'espère que vous aimerez le chemin d'Elo vers la résolution de ses problèmes. Et pas de panique, les momies promises arrivent... À bientôt dans les commentaires, en DM, sur les réseaux sociaux ou IRL pour certain.e.s ;) 

Merci <3

Rubi.



Le sang était retombé en pluie fine sur le sol de la grotte, grêlée de cervelle. Le corps, elle ne l'avait pas entendu tomber. Effondré dans ses habits froissés, il était désormais inerte.

En un clignement de paupière, Elo chassa son image. Son souffle se relâcha en même temps que son bras et elle leva un œil vers les prisonniers. Ils étaient tous immobiles, cinq paires d'yeux la dévisageaient.

— Vous avez la clef ?

L'un des otages referma la bouche, se précipitant sur le mercenaire encore inconscient.

— Oui !

— Alors libérez-vous et ligotez-le.

Ses poumons se gonflaient avec précipitation, mais elle se concentra sur les rescapés. Ceux qui étaient encore d'aplomb s'activèrent. Après trois jours sans lumière et sous-alimentés, ils venaient de réaliser l'exploit de maîtriser un homme. Mais le plus dur restait à faire : prendre les armes, porter Milo, courir.

Elo sortit le chargeur du revolver. Elle compta les balles en un battement de cœur et les arma à nouveau.

Ses deux pieds plantés dans le sol, les bras tendus devant elle, elle se tint prête à couvrir les cataphiles. Le plus délicat était de mettre la pression tout en détendant ses doigts.

Ils faisaient trop de bruit ; ils m'étaient trop de temps.

Une foudre en cascade illumina soudain le couloir ; le tonnerre éclata en écho, arrachant des cris de paniques aux otages, avant de s'arrêter tout aussi brutalement. Un souffle pressé s'engouffra par l'entrée : le revolver dans une main, le couteau plein de sang dans l'autre, Bruno était couvert de giclures carmin. Son regard passa sur les deux mercenaires au sol et adressa une moue satisfaite à Elo. Son cœur bondit. Soulagée qu'un allié compétent vienne les assister, elle aurait pu pleurer.

Le militaire fit signe aux autres cataphiles :

— Allez, on se casse !

L'un des premiers otages libérés, un gaillard aux cheveux bleus et des piercings à la lèvre, surnommé Lyoko, se pencha sur une arme. Elo croisa son regard : il savait quoi faire, il savait la chose inéluctable.

Heka TombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant