BREAKUP - TOME 1

Craquage

《 Je suis en train de couler sans elle... 》Signée Emmy Foster.

Jeudi 11 novembre.

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    La fille Foster n'en avait que faire de dévoiler sa profonde tristesse, elle voulait simplement du réconfort, mais en réalité elle voulait celui de Scarlett.

    Mais ce matin elle eut comme une illumination dans sa tête, elle devait essayer de recoller les morceaux avec son ex petite amie. Alors elle ne tarda pas à s'enfuir discrètement.

    À un momment donné, Julie ouvra sa porte de chambre, ne la trouva pas mais remarqua la fenêtre ouverte et elle savait ce que cela signifiait.

— Oh non. pouffa-t-elle.

    Elle referma la porte et coura dehors pour monter dans sa voiture. Emmy ne devait pas être loin si sa voiture était encore là. Et effectivement, elle la trouva au bord de la route en train de faire du stop. Alors la collocataire s'arrêta à son niveau en ouvrant la vitre.

— Tu fais pas ce que pense, j'espère ? elle demanda.

— Vas-t-en, tu m'empêche de trouver une voiture.

— Personne ne vas te prendre, c'est trop dangereux.

— Je m'en fiche, il faut que j'aille la voir puisqu'elle ne répond pas à mes messages.

— Écoute, je suis désolé que ça n'ai pas marché entre vous mais tu n'as pas le droit de t'introduire chez elle. Tu risque la prison !

— Emmène moi chez Scarlett ou j'y vais à pieds.

— C'est bon, monte.

    Julie était son amie, elle ne pouvait pas la laisser seule dans une telle épreuve. Alors la jeune femme monta côté passager et elles roulaient désormais vers le quartier de Manhattan.

    Quelques minutes plus tard, elles arrivaient devant le portail de sa propriété et mademoiselle Foster descendit de la voiture.

— Toi, tu reste là.

    Emmy ferma sa porte et s'avança vers le portail fermé. Elle pria pour que ce soit le même code et que Scarlett ne l'ai pas changé. Heureusement pour elle, c'était bien le même alors il s'ouvrit et elle marcha jusqu'à la maison ou plutôt la villa de Scarlett.

    La jeune femme prit une grande inspiration avant de toquer à sa porte d'entrée. Mais personne n'est venue ouvrir. Elle regarda par les fenêtres, il n'y avait personne et pourtant elle savait que Johansson était là, quelque part dans sa grande bâtisse.

— Scarlett ! C'est moi. elle cria en espérant que l'actrice l'entend. Scarlett, tu peux pas me quitter !

    Les nerfs étaient déjà à vif et maintenant elle craquait complètement de sa rupture avec la belle blonde.

— S'il-te-plaît. elle tomba au sol. Je suis rien sans toi. Allez... ouvre moi s'il-te-plaît.

     Relevant la tête, elle admira le porche en se repassant des milliers d'images d'elle et de sa copine qui s'embrassaient dessous avant de rentrer à l'intérieur avec des éclats de rire. Mais tout ça c'était du passé et cela la faisa légèrement pleurer. Emmy les essuya et se releva pour se mettre debout.

— Je t'aime. Et je t'aimerai toujours...

    Mais rien n'y fait, l'actrice ne voulait pas la voir pour souffrir encore plus. Alors après une trentaine de minutes, Emmy eut la bonne idée de lui écrire une lettre avec une feuille et un stylo qu'elle trouva dans la voiture. Julie était intrigué mais elle ne posa pas de questions et la laissa faire.

    Une fois écrite, car c'était rapide, elle était écrivaine et avait de l'inspiration pour reconquérir la blonde, elle la déposa dans sa boîte aux lettres.

    La gouvernante de Scarlett l'aurait probablement ramené à l'intérieur avec toutes les autres de ses fans et elle aurait peut-être remarqué le prénom d'Emmy. C'était son seul espoir pour qu'elle la lise.

— Partons maintenant. commenta Julie.

    Foster rentra dans la voiture et elles faisaient demi-tour pour ensuite se garer sur le parking de l'hôpital où la chirurgienne travaille. Elle voulait avoir un œil sur son amie.

— Aucun paparazzi ne viendra ici, tu seras tranquille.

    Tandis qu'elle partit travailler, Emmy s'installa sur une chaise et n'y bougea pas.

— Ça va, mademoiselle ? demanda une infirmière qui passait.

— Rupture amoureuse...

— Oh, je suis désolé.

— Il faut pas, c'est moi qui est fait de la merde. Et pourtant elle était parfaite.

— Vous savez, personne n'est parfait et malheureusement les ruptures ça arrive tous les jours.

    Seulement, la grande Scarlett Johansson était véritablement parfaite et la perdre était pire que la mort.