La post production

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《 On reste concentré sur l'objectif. 》Signée E.F.

Lundi 1er février.

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     Les filles avaient eu de la chance, aucun des paparazzi n'avaient eu la photo du bisou entre Emmy et Scarlett. Les médias soupçonnaient seulement une grande amitié entre les deux. C'était peut-être mieux comme ça.

   Scarlett n'est pas chez elle aujourd'hui, elle a un rendez-vous pro. Et oui, ce n'est pas inhabituel que les acteurs se développe d'autre passion à côté du cinéma. Quand à Emmy, elle encore du travail avec le monteur du film, ses vacances sont alors terminé pour le moment. Le temps qu'elle donne toutes ses indications et envie à celui qui va monter les vidéos.

— N'oublie pas ta clef que tu m'a demandé de poser sur la table. disa Julie.

— Ah oui, merci.

— À ce soir.

— À ce soir, bon courage.

— Merci, toi aussi.

    Et les deux filles partirent dans leur voiture respectifs pour aller travailler. Cette fois-ci, la productrice ne se renda pas au plateau, elle avait déjà rendu les clés au propriétaire il y a une semaine. Elle se gara plutôt au centre de la ville de New-York, proche de Times Square, et entra dans un petit immeuble à l'approche bien gameur. Puis elle finissa par tomber sur l'homme en question.

— Bonjour, Emmy Foster la productrice.

— Bonjour, je suis Henry. Entre, entre.

    Ils entrèrent tous les deux dans la salle, c'était plein d'ordinateur et de petit bouton. Emmy ne savait pas où regarder, on aurait dit que c'était pire que d'apprendre à manier un avion.

— Tu veux un café ? Ou un redbull ?

— Non merci, je n'ai pas très soif.

— Comme tu voudras.

    La brune s'installa dans un fauteuil puisque l'homme avait l'air très à l'aise.

— Mm alors, on est dans la phase "post production", on va donc parler de montage, de retouche, de rajout des effets spéciaux, excetera...

— D'accord.

— Tu as la clef usb ?

— Oui, tenez.

— Parfait.

    Il l'inséra dans son ordinateur et ouvra le premier fichier qui contenait la scène un de l'acte un. En gros, la toute première chose qui avait été filmé par la caméra du tournage. En la regardant rapidement, cela créa de la nostalgie à Emmy, elle se rappella ses débuts en tant que productrice et maintenant elle collaborait avec le monteur. Qui est plus précisément, le mécanicien qui enlève le superflu d'un tournage et assemble les différents rushs pour en faire un film terminé.

— L'image et le son sont correct.

— On va tous les regarder ?

— Non, moi oui mais pas vous.

— D'accord.

— Vous êtes là pour me donner votre vision des choses. Ensuite, je fais abracadabra et vous avez tout cela.

— Vous savez tout faire en terme d'effets spéciaux ?

— À votre avis, pourquoi Matt t'a conseillé moi et pas un autre ?

— C'est vrai qu'il a fait de gros film. C'était vous ?

— Tout à fait.

— Impressionnant.

    Mademoiselle Foster resta un long moment avec cet homme, il fallait qu'elle lui explique tout de A à Z car il n'avait pas lu le livre et ne savait donc pas à quoi s'attendre.

    N'allant pas souvent dans le quartier de Times Square, Emmy en profita pour faire un petit tour et s'offrir des petits cadeaux comme des vêtements avant de rentrer chez elle. Effectivement, elle avait plus moins gagné beaucoup d'argent lors du tournage car elle avait eu des collaborateurs, même si sa paye allait être plus conséquente suite à la sortie du film et à l'audience qu'il fera.

BREAKUP - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant