Discuter

456 34 25
                                    

《 Comment allez-vous ?

Je viens d'avoir une profonde discussion avec une très grande femme et... maintenant je ne sais plus trop comment penser. 》Signée E.F.

Lundi 17 août.

_________________________________________

— Coupé. On s'arrête là pour aujourd'hui, c'était super ! indiqua la productrice.

    Les caméras éteint, tout le monde commença à se dispatcher et Emmy se dirigea quand à elle vers Scarlett qui était en train d'enlever son micro.

—  C'était... incroyable.

— Merci Emmy. elle réponda en se retournant. J'ai bien compris son caractère alors ?

— À mon avis tu as fais plus que de le comprendre.

    La jeune femme aida Scarlett à retirer son équipement électronique qui était dans le dos, en soulevant son tee-shirt et en le remettant en place une fois fait. Puis elles alla toutes les deux en direction des vestiaires qui étaient en fait la pièce de maquillage avec les lumières tout autour du miroir et des essayages des costumes entreposés sur des cintres. Alors elles sautèrent la marche du plateau sur lequel elles étaient avant de s'y rendre par un couloir.

    La porte passé, mademoiselle Johansson s'installa sur son siège face au miroir et les employées commença à la démaquiller.

— Si vous restez là, vous devriez vous aussi vous prendre une chaise. Cela dure un moment. annonça une maquilleuse.

— Oh, euh, oui. D'accord. bégaya Emmy avant d'aller se chercher une chaise et de s'assoir à côté de Scarlett qui souriait dans son coin. Est-ce que tu as des choses à me suggérer par rapport aux vêtements ?

— Aux vêtements ?

— Oui, tu as le droit de ne pas les aimer.

— Ils sont chouettes, surtout la veste. Mais tu notera qu'il en faudra une autre si mon personnage vient à plonger dans une rivière ou autre chose... parce que ça devient souvent trop lourd à porter.

— Ok, je vais le noter alors.

— Tu sais, on pense souvent que c'est le prix mis dans le budget qui fait le succès d'un film. Mais en réalité c'est le producteur ou la productrice. débuta la femme aux cheveux blond alors qu'elle regardait Emmy par le miroir.

— Comme dans le premier film Avengers ?

— Exactement. Kevin Feige nous avait obligé à apprendre à se connaître car on était des inconnus au tout début, et pourtant nous voilà tous lié d'une manière ou d'une autre. C'était en quelque sorte grâce à lui car peut-être que s'il n'aurait pas forcé les choses dès le départ, nous n'aurions pas pu nous rapprocher tant nous le sommes aujourd'hui.

— Et tu pense que ça sera le cas pour ce tournage ?

— Quand on tourne un film, on passe beaucoup de temps avec les acteurs de la distribution. Après quelques semaines passées à travailler ensemble, on commencera à se sentir plus détendu, puis totalement en confiance.

— Tu as confiance en moi ?

— Bien sûr.

— Pourquoi moi et pas une autre ?

— Parce que toi tu as osé et tu m'a dit la vérité dès le départ.

    Ce n'est qu'une fois le visage au naturel et les cheveux détachés que Scarlett peut se changer. Pour cela, elle alla derrière un auvent tandis que Emmy se retourna.

— Si tu veux tant mon avis sur ce premier jour. Tu as fais le bon choix de prendre Rick, il est doué. commenta Scarlett.

— Et moi... ?

— Tu t'y prend bien pour l'instant.

— Merci. répond Emmy gênée.

— Attend, j'ai pas finis.

— Oh.

    L'actrice sorta de là où elle était une fois habillée et elle regarda Emmy qui s'était retournée en entendant du bruit.

— Il n'y a pas que moi qui maîtrise son sujet, tu sais exactement comment gérer le stresse et les besoins des autres. Tu guide très bien les acteurs dans leurs rôles. À mon avis, tu as très bien dû observer les producteurs lors de tes stages.

— J'essaye juste de les aider au mieux que je le peux.

— Et tu le fais très bien.

    Emmy souria, elle ne savait pas quoi faire ou dire d'autre. Scarlett avait forcément raison de part son statut et son expérience. C'était également une femme honnête envers les autres, elle n'aimait pas mentir. Si quelque chose était fait d'une mauvaise façon, elle le dirait pour pouvoir s'améliorer et non pour le vexer.

    Après quelques minutes, Scarlett était toute prête et il était l'heure de rentrer chez soit alors elle proposa à Emmy qui était encore avec elle, d'aller chercher ses affaires pour faire le chemin jusqu'à dehors ensemble.

    Descendant de l'étage où se trouvait son bureau, Emmy avait son sac et elle rejoigna Scarlett qui attendait dans un coins. Les filles disèrent au revoir à ceux qu'elles croisaient, puis elles sorties à l'extérieur en marchant vers où était garé leur voiture.

— Laisse moi te dire quelque chose Emmy. l'actrice s'arrêta sur le parking.

— Hm ?

— Ait confiance en toi. Tu es une femme belle et intelligente mais tu ne prends pas assez tes marques. Après tout c'est ton tournage, ton film et ton histoire. Alors défend moi un peu ce territoire. Il suffit juste que tu leur montre qui est le patron, tout en gardant ce sourire évidemment.

— Ah oui, je souris ?

— Beaucoup, lorsque que tu découvre toutes les joies du monde du cinéma.

— Aussi c'est incroyable d'être à la tête de tout ça... Mais j'essayerais de faire ce que tu m'a dis.

— Super.

    Les filles continuent à marcher jusqu'à arriver à la voiture de Scarlett.

— Tu part vers Manathan toi ? demanda la brune.

— Ouais. Et toi, tu loge où ?

— Plus à l'est de la ville.

— Ça ne te fait pas beaucoup d'heure de route ?

— Presque une heure, oui. Mais c'est le prix pour habiter en maison, je veux dire, avec un petit budget.

— Oui, je vois.

— Je suis en collocation avec mon amie alors c'est toujours sympa.

— Et tu te sens moins seule.

— C'est ça. Emmy regarda l'heure sur sa montre. Oula, il est déjà aussi tard. Ta fille doit t'attendre, désolé.

    C'est vrai que tout le monde était déjà partis, il ne restait plus qu'elles sur le parking.

— C'est pas grave, je ne l'ai pas cette semaine. Les joies du divorce. C'est ce conseil que j'aurais dû te donner, ne te marie jamais si ce n'est pas l'amour de ta vie.

— De toute façon, je compte seulement me marier une fois.

— C'est ce que je me disais aussi, et me voilà avec deux divorces sur le dos.

—  Tu sais ce qu'on dit, jamais deux sans trois. Emmy lui disa en souriant.

    Et Johansson souria aussi, elle avait envie d'y croire puisqu'elle avait déjà trente six ans et que sa vie était tout sauf stable. La jeune femme l'a prit légèrement dans ses bras pour lui souhaiter une bonne soirée et elles montèrent toutes les deux dans leur voiture avant de partir avec un petit signe de la main.

BREAKUP - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant