BREAKUP - TOME 1

Le calme

《 C'est la première fois que je n'apprécie pas des vacances. 》Signée E.F.

Samedi 23 janvier.

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    Ce matin, Emmy se réveilla seule dans son lit et c'est sûr qu'elle aurait préférée être aux côtés de la charmante Johansson. Mais celle-ci avait décidé de rentrer chez elle pour s'occuper pleinement de sa fille. Et Emmy ne pouvait que comprendre.

    Alors elle s'était prise une douche chaude, ce qui lui a fait du bien. Puis elle a discutée avec sa collocataire et à vrai dire, elle n'avait que Scarlett en bouche. Ce que Julie n'a pas manquée de lui faire savoir. C'était drôle jusqu'à ce qu'elle dû partir pour une urgence à l'hôpital, elle était chirurgienne alors cela arrivait souvent qu'on ait besoin d'elle même sur un jour off.

    Emmy rangea rapidement la maison et eut soudain l'impression de n'avoir plus rien à faire. En réalité, si, mais pas l'immédiat. Son travail en tant que productrice n'allait pas s'arrêter là. Elle regarda ses mails, rien de bien intéressant alors décida de cliquer sur le contact de Scarlett pour lui envoyer un message.

"Je n'ai que toi en tête. Et toi ? M'as-tu dans ta tête ?"

"J'ai une fille brune avec des lunettes, qui tient toujours un carnet dans ses mains. Est-ce toi ?"

"Il y a de fortes possibilités..."

"Alors oui, je pense constamment à toi."

"Ravie de le savoir. Tu fais quoi ?"

"Je regarde des dessins animés avec ma fille, et toi ?"

"Cool. Moi, je te parle."

"Rose te passe le bonjour."

"Elle est mignonne."

"Je crois qu'elle t'aime bien."

"Tant mieux alors."

"Mais qui pourrait ne pas t'aimer ? Personne."

"Si tu pouvais arrêter de me faire la romantique, Scarlett. Je t'en remercierais."

"Dommage, je commençai à aimer."

"Un autre jour, quand je serai là."

"D'accord."

"Rose ne m'en veut pas que je lui vole sa maman un samedi matin ?"

"Oh tu sais, elle m'a l'air plus concentrée sur Galactik Football que sur sa propre mère. Alors, je ne pense pas."

"En même temps, c'était toute ma vie ce dessin animé quand j'étais plus jeune. Toi tu crushais sur qui ?"

"Hm ne te moque pas de moi s'il-te-plaît."

"Promis."

"J'étais fan de celui à la peau mate avec ses dreads."

"Ahah, j'aurais jamais deviné."

"J'étais dans ma période boys band..."

"Je vois. Ne t'en fais pas, on est tous passé par là. Qu'est-ce qu'on peut avoir des changements douteux quand on est petit."

"C'est vrai que c'est plutôt étrange, on pourrait se demander ce qui se passe dans notre tête. Et toi ? Tu crushais sur qui ?"

"Sur le rouquin évidemment ! Qui n'était pas sur lui ? A part toi, bien sûr."

"C'est vrai qu'il était côté."

"Tu as déjà fait du foot ?"

"Non, c'est une catastrophe de me voir avec un ballon dans les pieds."

"Mince alors. Qu'est-ce que tu fais alors ?"

"Pourquoi veux-tu savoir ?"

"Je m'intéresse aux goûts de ma partenaire."

"Je fais du pilate depuis huit ans..."

"Mais non, sérieux ?"

"Oui."

"C'est assez drôle, je trouve."

"C'est pas aussi niais qu'on peut le penser."

"Mm je te crois."

"On ne dirait pas."

"Écoute, tu me feras essayer et je me ferais mon propre avis."

"Je suis sûr que tu feras autre chose."

"Tu lis dans mes pensées."

"Je préférerai pas."

"Tu veux que je te décrive comment je te vois en train de faire du pilate ?"

"Non ! Surtout pas."

"Pourquoi ? Tu es très sexy dans ce jogging moulant moi je trouve."

"Chut, il y a une enfant à côté."

"Mais ce n'est pas elle qui a le téléphone."

"On ne sait jamais, elle peut me le voler et regarder tous nos messages."

"Bon, d'accord."

    Les filles avaient continuées de parler, toute la journée pratiquement. On dirait bien que c'est l'amour fou, et tant mieux. Je ne leur souhaite que du bonheur. En tout cas, cela avait enjolie la journée merdique d'Emmy.