16. Jeudi 30 Novembre - Calypso

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~ Feed the machine - Poor Man's Poison ~

~ Slow Down - Chase Atlantic ~

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 Je me gare devant chez moi, profitant de mes quelques minutes de calme.

Depuis l'apparition cauchemardesque de Léo sur le palier de ma porte, une guerre a été déclarée.

Je suis entièrement responsable, puisque je pouvais le renvoyer de chez moi à tout moment dès le début.

Même si Valéria l'a demandé.

Mais je ne le fait pas.

Après les dernières menaces de lundi, je suis incapable de rester seule.

Encore moins avec des journalistes collants à éviter.

En tout cas, tout a commencé quand mardi, il a passé la matinée, tout le trajet en voiture, puis toute la journée de travail derrière à me reprocher d'avoir laissé les volets de mon balcon ouverts.

Le légiste s'est réveillé vers 5h du matin, puisque "je ne lui avais pas mentionné qu'il y avait des volets roulants à descendre".

Petite erreur qui m'a gâché la semaine visiblement.

Le soir, Léo a trouvé le moyen de m'empêcher d'avoir de l'eau chaude sous la douche, puis de mettre le chauffage.

Je DÉTESTE, les pyjamas trop épais.

Mon truc c'est les shorts courts et les hauts légers, donc j'ai eu froid, et passé une des pires nuits de ma vie.

Ma réaction était, à mon avis, proportionnée, quand je l'ai réveillé en lui jetant une casserole d'eau gelée au visage.

Ce qui n'a pas épargné mon canapé malheureusement, mais qui en valait la peine.

Il séchera...

J'ai évidemment immortalisé le moment humide en le prenant en photo.

Toute la journée, il n'a pas arrêté de me dire que monsieur a fait des sports de combats, et qu'il aurait pu me faire très mal par réflexe.

Il était beaucoup trop occupé à hurler de froid pour blesser qui que ce soit.

Léo a envenimé la situation en emmenant notre guerre au travail.

Il a caché des faux insectes dans mes tiroirs, déposé des punaises sur ma chaise et collé mon clavier au bureau.

J'ai réussi à lui faire péter les plombs en diluant dans son café de la sauce soja salé, ce qui est "une honte au monde Asiatique et Colombien en même temps... Un exploit!".

Puis, en déplaçant certains papiers dans son bureau, alors qu'il est tant rigoureux dans son travail, et en mettant son numéro sur un site escortes.

Mais aujourd'hui, il est allé jusqu'à soudoyer Valéria pour qu'elle me trahisse.

Il l'a envoyée, pour que je ne me méfie pas, m'accrocher un papier free hugs dans le dos.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu mes collègues un par un venir me faire des câlins quand je traversais l'open space, la plupart dans la confidence.

Je ne supporte pas le contact physique, alors encore moins d'autant de personnes.

Ce mec a beaucoup trop d'amis.

Je m'en suis rendue compte en allant aux toilettes juste avant de partir.

Alors j'ai confronté Valéria, la traîtresse, et laissé Léo rentrer tout seul comme un grand.

Affectionately YoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant