33. Lundi 25 Décembre - Calypso

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~ Lost The Game - Two Feet ~

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Il comprend mieux ce que je veux quand je l'attrape par le col pour le relever, et le guider jusqu'à ma chambre.

Pendant que nous marchons, il me tient par la taille, ses doigts plantés dans ma chair, et pose ses lèvres sur moi à de nombreuses reprises.

Des frissons parcourent mon corps, n'appréciant pas de ne plus autant le sentir qu'il y a quelques secondes.

Je prends une serviette rapidement dans ma salle de bain, avant de le guider dans ma chambre, et d'étaler le tissu sur mon matelas.

On se tient tous les deux debout, à côté de mon lit, sa silhouette se détachant dans le clair de lune.

Nos corps se rapprochent légèrement, de nouveau intimidés par l'autre.

Mais l'électricité qui nous anime nous pousse rapidement à reprendre le rythme que nous avions oublié.

Je pose une main sur son épaule, et l'autre sur son torse, appréciant le tissu de sa chemise, qui m'empêche de griller les étapes.

Léandre place ses doigts autour de ma nuque, de manière presque possessive, me tenant également la taille.

Je n'avais pas le souvenir qu'il était si collant, mais peut-être que je ne lui avait pas laissé le temps de s'exprimer la première fois.

Mais forcée d'avouer que ce côté de lui me plaît beaucoup, et me pousse à accélérer le rythme.

Je tente donc de lui enlever sa chemise, mais je trouve ça trop long, et dans mon empressement, je fais péter quelques boutons.

Ses yeux se posent sur moi, emprunt de surprise et de... défi?

Non Léandre, je ne te laisserai pas abîmer ma robe.

Ses doigts courent dans mon dos, mais je prends quand même les devant, et détache mon corset, qui retombe plus loin sur le sol.

Il se rapproche de moi pour m'embrasser, et je sens sa main passer dans mes cheveux, puis remonter dans mon dos, et s'agripper à ma fermeture éclair.

-Je peux? demande-t-il, entre mes lèvres.

J'acquiesce rapidement, pressée d'être libérée de l'étau que représente ma robe.

Mais il se décide enfin à descendre le zip, pour abréger mes souffrances.

Dans une lenteur ravageante.

Je voudrais faire voler nos vêtements, pour enfin obtenir l'objet de tous mes désirs.

Mais, lui, prend un malin plaisir à me torturer.

Mon regard assassin déclenche un sourire fier, que je fais disparaître en reprenant possession de ses lèvres.

Il finit de descendre cette satanée fermeture éclair, mais n'enlève pas ma robe.

Léandre préfère s'accroupir à mes pieds pour défaire ses lacets.

Je reste debout devant lui, et attend patiemment qu'il enlève ma robe.

Parce que je ne le ferais pas.

C'est ses doigts, que je veux sentir contre ma peau.

Mais l'attente qu'il crée m'enflamme, et je dois mordre fortement mes lèvres pour ne pas me soulager toute seule immédiatement.

Lorsqu'il finit sa tâche, il se relève, toujours en ralentissant ses mouvements.

Il laisse glisser ses doigts, qui remontent du bas de ma cheville, qui escaladent ma cuisse sous ma robe, et s'accrochent au bord de ma culotte.

Affectionately YoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant