Affectionately Yours

29. Dimanche 24 Décembre - Léandre

~ Lose Control - Teddy Swims ~

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Je sonne à la porte d'entrée.

La dernière fois que je l'ai vu, elle m'a ignorée.

Elle a fini par réussir à me faire comprendre que c'était à cause de mes paroles, que j'avais vraiment agit comme un con.

Je suis resté paralysé de nombreuses minutes, avant de me décider à rentrer chez moi, pour essayer de trouver un moyen de présenter mes excuses.

Mais à la place, je l'ai retrouvée évanouie, en pleine rue, dans les bras de Valéria venue la secourir.

Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, ni si elle sait que je l'ai vu dans cet état seulement quelques minutes après notre conversation.

J'ai vraiment pas assurée, et je vais profiter de cette soirée pour me racheter auprès d'elle.

En espérant que tout se passe bien avec ma famille.

Ma tante ne m'a pas demandé de faire venir Calypso, elle m'a plutôt menacée si je ne le faisais pas.

Je ne voulais vraiment pas l'enquiquiner avec mes histoires personnelles, mais l'intervention de mon frère a changé la donne.

Le groupe de famille s'est transformé en mon procès public, chaque membre me reprochant mes choix de vie.

J'ai l'habitude, donc je voulais les ignorer, jusqu'à ce qu'ils commencent à dénigrer Hélios par mon biais et celui de Calypso.

Ça, je ne l'accepte pas.

Je n'ai jamais été à la hauteur pour eux, et je ne le serais probablement jamais.

Depuis mon enfance, toutes mes actions et mes tocs sont guidés par leurs critiques, qui me collent à la peau à chacun de mes pas.

J'appréhende ce repas de famille depuis le dernier, mais je ne peux pas y échapper.

Alors j'ose espérer que Calypso aura le même effet ce soir qu'elle a toujours eu sur moi, une distraction et un anti-stress.

Bien que ma famille force des excuses précipitées et pas préparées.

En l'attendant dans le couloir sombre de son immeuble, le stress commence à monter.

Je tords la peau du dos de ma main, me faisant mal dans l'espoir de distraire mes pensées.

Un bruit de grincement interrompt mon geste.

Je fait retomber rapidement mes bras le long de mon corps tout en relevant mes yeux vers elle.

Elle se tient dans l'embrasure de sa porte, comme une apparition divine.

Une simple robe blanche, aux manches longues et bouffantes, agrémentée d'un corset blanc l'habille.

Le cintrage met parfaitement en valeur toutes ses courbes, et la dentelle du tissu donne l'impression que la robe fait partie d'elle.

Mais c'est elle, faite de chair, qui rend la tenue splendide.

Le tissu de la robe lui lèche la peau à chacun de ses mouvements, lorsqu'elle s'emploie à fermer la porte en attrapant son manteau.

Elle rayonne de par son teint hâlé, ses cheveux qui tombent en cascade jusqu'au bas de son dos, sa mâchoire carré, ses lèvres pulpeuses, son petit nez en trompette, ses magnifiques yeux verre eau qui te percent en un regard.

Cette femme est une déesse vivante, qui m'a ensorcelée.

-On va rester planter là? Je croyais qu'on devait dîner.