Chapitre 24

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- « Moi ? Mais on n'a jamais ... »

- « Laisse moi t'expliquer, et après je partirai ... »


Je hochai la tête, sans comprendre.


- « Je voulais partir, parce que dès que je t'ai vu, le jour de mon arrivée au lycée, je t'ai trouvé magnifique. Et puis, plus les jours passaient, plus tu étais ... sexy ... et je me suis mis à imaginer des choses ... »

- « Des choses ? »

- « J'ai commencé à imaginer qu'on passait du temps ensemble ... puis je me suis mis à penser à des choses qui étaient mal ... j'ai commencé à t'imaginer nue, dans mon lit, avec moi ... Te voir avec Paul, ça m'a rendu fou. Il a fait ce que je n'ai pas eu le courage de faire ... »


Ahurie par ce que je venais d'entendre, je ne pus rien répondre.


- « Je vais y aller ... » lâcha Marco tournant les talons.

- « Embrasse moi. »

- « Quoi ?! »

- « Embrasse moi. » répétai-je.

- « Tu es sûre ... ? »

- « Oui, je suis sûre. Embrasse moi. »


Je n'eus pas besoin de le répéter encore, car Marco fonçait déjà sur mes lèvres. Il m'embrassa avec tellement de passion, que j'eus du mal à respirer.


- « J'en rêvais depuis tellement longtemps ... » murmura-t-il. « Depuis cette fameuse fois où je t'ai embrassée dans la salle des profs ... »

- « Moi aussi ... »

- « Vraiment ? » s'étonna-t-il en ne me lâchant pas.

- « Oui. Embrasse moi encore ... »


Le beau Marco ne se fit pas prier, et moula sa bouche à la mienne, encore et encore. En reculant, je l'entraînai jusqu'à mon lit.


- « Jade, non ... »


Je m'arrêtai nette.


- « Désolée ... Je croyais que toi aussi tu en avais envie ... »

- « J'en ai envie ! » s'écria-t-il en prenant mon menton afin de me relever la tête. « Mais je ne veux surtout pas que tu te forces. »

- « Je ne me force pas ... »

- « Tu as vraiment envie de moi ? » me demanda-t-il.

- « Oui ... »


Apparemment, ma réponse lui suffit, car il m'embrassa de nouveau, avec plus de passion que la fois précédente. Il me coucha délicatement sur mon lit, me redemandant plusieurs fois si j'étais prête, si je le voulais vraiment. Et je ne cessai de lui dire oui. Il commença alors à me déshabiller, doucement, même si il n'y avait pas grand chose à enlever, pour être sûr de me laisser le temps de me rétracter. Je le regardai dans les yeux, admirant ses beaux yeux verts, mes mains caressant son visage. Ne voyant aucune réticence de ma part, il se déshabilla à son tour et vint se positionner entre mes cuisses, avant de me faire l'amour. Je n'arrivais pas y croire : j'étais en train de coucher avec mon prof de maths. Ses mouvements devinrent plus brutaux, plus sauvages, tandis qu'une vague de plaisir commençait à monter en moi. Je voulais qu'il continue, encore et encore ... 

Une histoire impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant