Chapitre 26

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Wahou. Une main sur le cœur, j'essayai de le ralentir. Je venais encore de faire l'amour avec mon prof et ça avait été plus que torride ... Je ne pus tout de même pas m'empêcher de me demander sur quoi tout ce sexe pourrait bien déboucher.


- « J'ai du me retenir toute la soirée toute la soirée de te sauter dessus. » m'avoua soudain Marco.


Je ne répondis rien.


- « Quoi ? » demanda-t-il en se redressant sur un bras.

- « Rien ... »

- « Dis moi. »


Je soupirai. Autant aborder le sujet tout de suite. De toute manière, il faudrait bien en parler un jour ou l'autre.


- « Comment ça va être entre nous demain ? Comment ça va être entre nous quand ce week-end sera fini ? »

- « C'est ça qui t'inquiète ? »

- « Bah oui. Je suis ton élève, tu es mon prof ... »

- « Et ça restera comme ça. »


Mon cœur eut un raté.


- « Au lycée ! » s'empressa-t-il d'ajouter en voyant mon visage se décomposer. « Et on continuera à se voir en dehors. »

- « Comme des amis ? »

- « Si c'est ça être des amis pour toi, alors oui. »

- « Non, ce n'est pas ça pour moi être amis, mais je sais ne absolument pas ce que l'on est l'un pour l'autre ... » murmurai-je en baissant la tête.


Il me prit le menton et me fit relever la tête pour que nos regards se croisent.


- « On apprend à se connaître. Et je tiens beaucoup à toi, même si je ne sais pas grand chose à ton sujet. »


Je rougis légèrement. Il tenait à moi ... Cette nouvelle me faisait plaisir. Beaucoup trop plaisir ... Je sentais que j'allais tomber de haut. De très très haut ... Je décidai de ne pas trop penser à ça pour le moment. En ce moment, j'étais dans les bras d'un homme plus que sexy, j'étais bien ... Il fallait que je profite du présent. J'aurais le temps de me prendre la tête plus tard.


- « Tu veux un truc à manger ? » lui demandai-je en me levant, après avoir remis mon tanga rose en dentelle et le soutien-gorge assorti.

- « Oui, je veux bien. »

- « Qu'est-ce que tu veux ? »

- « N'importe quoi, tant que tu remontes vite. »


Je lui adressai un petit sourire brûlant, avant de descendre au pas de course. Ça allait sûrement faire vieux cliché américain, mais je pris de la glace. J'avais un peu chaud, alors ça allait me faire du bien de manger du frais.


- « Tiens. » dis-je en lui tendant une cuillère.

- « Merci. » me répondit-il en m'embrassant sur le front. « Je meurs de faim. »

Une histoire impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant