Chapitre XXXXV

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Tu m'étonnes qu'elle ne s'attendait pas à ça. Je jetai un regard noir à Alice. Bordel, tout ça à cause d'elle. Si elle avait fermé sa gueule, personne n'aurait jamais su pour Jade, hormis elle, Chloé et Rafa.


- « Bref quelqu'un veut du café ? » demandai-je soudain en me levant, espérant détourner la conversation.

- « Marco, tu t'asseois et tu la fermes. » lâcha Anna.


Je m'exécutai sans rien dire.


- « Alice tu vas faire le café. » ordonna ensuite ma grande sœur.

- « Mais ... »

- « Alice tu y vas merde ! »


A son tour, elle s'exécuta sans broncher. Elle ne valait pas mieux que moi sur ce coup. Anna finit par me regarder à nouveau.


- « Cette fille là, elle en pense quoi de toi ? »

- « Je sais pas c'est compliqué. »

- « Explique toi Marco, si tu veux que je reste calme. »

- « Bah je pense que ça a été un coup de foudre entre guillemets, réciproque. Je l'ai tout de suite trouvé canon, et j'ai su assez vite que j'étais son style, parce que j'ai surpris quelques    conversations entre elle et sa meilleure amie. Au début j'ai pensé que ça allait me passer, mais quand mon collègue de sport à    commencer à la draguer, j'ai pété un câble. Alice m'a aidé à tout faire foirer ... »


Cette dernière me coupa soudain la parole en posant la cafetière sur la table un peu plus violemment que nécessaire.


- « Me mêle pas à ça. » grommela-t-elle en s'asseyant.

- « C'est pas encore ton tour de parole. » la coupa notre sœur avant même que je ne puisse lui répondre moi-même.


Elle était vraiment très très remontée. Ses hormones ne nous aidaient pas sur ce coup ...  Elle me jeta un regard noir qui signifiait « continue à parler ».


- « Je suis attiré par elle Anna, j'y peux rien ! »    m'emportai-je soudain, alors que j'étais un adulte mature et réfléchi (enfin la plupart du temps).

- « Tu pouvais pas contrôler tes pulsions sérieusement ? » hurla-t-elle à son tour. « Si papa et maman l'apprennent, ça les tuera ! »
   
- « Ils l'apprendront pas puisqu'on va tous fermer nos gueules à propos de cette histoire. » lui répondis-je, glacial. « Et il ne s'agit pas de pulsion. Est-ce que je te dis de pas coucher avec Tom moi ? »
   
- « Ça n'a rien à voir ! »    

- « Pourquoi ? Parce que c'est ton mari ? »

- « Exactement. » cracha-t-elle.

- « Un jour ça sera ma femme. » assénai-je avant de me rassoir au fond de ma chaise, mes bras croisés sur ma poitire.

- « T'es pas sérieux Marco ? » souffla Anna, les yeux grands ouverts.


Tom lui attrapa la main, tentant de l'apaiser un peu. Alice me regarda à son tour, étonnée. Je venais de lâcher une grosse bombe.


- « Frérot je pensais pas qu'on en était rendu là. » lâcha-t-elle tandis que ma grande sœur et mon beau-frère nous dévisaient, muets.
   
- « Moi non plus Lili. Mais tu sais bien que j'arrive pas à l'oublier. »


Ces mots eurent un effet apaisant puisqu'Anna passa soudain sa main au-dessus de la table afin de tenter d'attraper la mienne. Je la lui tendis de bon cœur.


- « Je suis désolée Marco. J'ai juste été un peu ... étonnée. »

- « C'est normal, c'est moi qui suis désolé d'avoir commencé à crier. »

- « Qu'est-ce que vous diriez de prendre le dessert dans le salon. Alice et toi en profiterez pour nous montrer des photos de cette fille ... »


Le conflit était définitivement terminé. Je hochai la tête en souriant et me chargeai de servir le dessert, soulagé.
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Dans les temps pour une fois! Je pars à l'étranger opour quelques temps, je ne sais pas quand je pourrai publier le prochain chapitre. En attendant bonne lecture, des bisous!

Une histoire impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant