Chapitre 18

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Je suis dans la voiture d'Ethan. Encore. Ca doit faire une heure que nous roulons. Il est une heure du matin. Ethan est plus que froid, il est glaciale. De temps en temps, je jette un petit coup d'oeil vers lui pour voir si son expression a changé, mais elle reste toujours la même. Je le trouve si lunatique. Je ne sais jamais à quoi m'attendre avec lui. D'un coup c'est le mec sympa, d'un autre c'est le parfait serial-killer. Mon coeur bas toujours plus vite quand je suis avec lui, peut-être parce que je sais qu'il va me tuer, froidement, sans pitié. Quand je suis avec lui je me sens protéger mais en même tant en danger. J'essaie de m'assoupir un peu, bien que le fait d'être totalement sans défense à coté d'un tueur ne me plait gère.
5h. Je me réveille. On est toujours sur la route et à première vu je ne suis pas morte. Les cernes commencent à se dessiner sous les yeux d'Ethan. J'en ai mare de ce silence. Pas seulement du moment présent, mais de mon silence sur ce qu'il c'est passé il y a un an et 1 moi. Alors je me décide de parler, de tout raconter.

« C'était il y a un an et un moi. Ca faisait deux mois qu'on se connaissait, que j'étais venu te voir sur ce banc dans le parc et qu'on avait sympathisé. Ca faisait deux mois qu'on était devenus des amis. J'avais confiance en toi, une confiance aveugle. Je tenais beaucoup à toi. Tu étais drôle, gentil, attentionné, vraiment le meilleur ami parfait. Mais un jour j'ai reçu un message ou tu me disais de venir chez toi. Alors, moi je suis venu pensant qu'on allait regarder un film, manger du pop-corn... Enfin bref, quand je suis arrivé chez toi et que je t'ai vu, tu avais le visage fermer. Comme avant que je vienne te parler pour la première fois. Je n'aimais pas du tout cette expression sur ton visage. Et c'est à ce moment là que tu m'a dit qui tu étais vraiment. Un tueur. Un meurtrier. Un monstre. J'étais rester là, devant toi comme pétrifier sous le choc. Au début je ne t'ai pas cru, mais en voyant ton visage si fermé, j'ai compris que c'était vrai. C'est comme si je m'étais prise un couteau dans le ventre. Tout mon monde c'était écrouler.
Par ce que oui, tu étais mon monde, tu étais le seul qui était là présent avec moi. Mes parents eux se foutaient éperdument de moi et mes "amis" pareil, donc toi tu étais vraiment tout mon monde.
Tu m'as fait promettre de ne rien dire à personne. Et puis tu m'as hurler dessus en me disant de dégager, de partir loin de toi. Je suis parti en courant, pour évité que tu me voie pleurer. Ca aurai été une honte pour moi que tu te rende comte que je m'étais attaché à toi.
J'ai pleuré toute la journée, je n'ai parler à personne. Puis le soir, j'ai reçu un message, me disant :

"Rejoint moi à 22h devant l'hôtel près du café, je t'expliquerai tout.

                                                                   Ethan."

J'étais tellement contente que j'ai même pas réfléchie et je suis partie directement de chez moi, il était 21h45. J'espérais tellement que tu t'excuses de m'avoir mal parler, de m'avoir menti. Je sais pas si j'aurai accepté le fait que tu sois un meurtrier mais, l'envie de te voir était plus forte que tout.

A 22h, c'est Robin, ton frère, que j'ai vu arrivé devant l'hôtel, pas toi. Il m'a dit que tu lui avais dit que tu nous rejoindrais, que tu avais réservé une chambre pour qu'on s'explique. J'étais tellement obnubilé par toi que j'ai même pas pris le temps de réfléchir deux secondes avant de suivre ton frère.
Quand nous sommes arrivé dans la chambre ton frère et moi, il a fermé la porte à clef. J'ai pas tout de suite compris. Puis, il c'est approché de moi et il m'a embrassé. Je l'ai directement repoussé en lui demandant ce qu'il faisait. Et c'est là qu'il m'a dit avec un air de psychopathe:

"C'est Ethan qui m'a envoyé ici. Tu n'as tout de même pas cru qu'on allait te laisser vivre alors que tu pourrais révéler notre secret à la police?

Ethan m'a dit de venir m'occuper de toi. Il ne pouvait pas le faire lui même car il avait une mission; tu vois le genre: tué quelqu'un pour un client.

Rassure moi, tu n'a tout de même pas cru qu'il tenait à toi? "

Ayant compris, je me suis directement dirigé vers la porte mais Robin m'avait déjà frappé. J'étais tombé par terre et j'avais le nez en sang. Robin m'a relevé et jeté sur le lit. Je lui est foutue un coup de pied dans ses parties intimes, et j'ai essayé de partir mais il m'a tiré par les cheveux et ma balancé sur le lit. Il c'est mis à califourchon sur moi, il a retiré son pistolet de l'arrière de son jean et la posé sur la table de chevet. Puis il a commencé à me frappé, à m'étranglé. Je n'y voyais quasiment plus rien. Je pleurais, je le suppliais d'arrêter en lui promettant de ne jamais divulguer votre secret. Mais il ne m'écoutais pas. Il a sorti un couteau de sa poche et a commencé à me couper sur les cuisses, pas profondément , mais assez pour que ça me fasse souffrir. J'étais couverte de sang. J'étais paniqué. Je le suppliais d'arrêter. Et puis il a lâché son couteau, et a commencé à enlevé mon t-shirt et mon pantalon. J'essayer de me défendre mais il était bien plus fort que moi. J'ai tout de suite compris ce qu'il allait faire. J'étais apeuré, j'étais vierge. Il a commencé à déboutonné son jean et là j'ai détourné la tête pour ne pas le voir se déshabillé. Je me sentais humilié, j'était en sous-vêtements et lui il se déshabillais devant moi, pour me violer. Et c'est là que j'ai vu son pistolet posé sur la table de chevet. J'ai tendu le bras pour l'attraper. Robin n'avait rien vu, trop occupé à se déshabillé. Il étais à présent sur moi, près à passer à l'acte. Et c'est là que j'ai pointé le pistolet sur son front. Et j'ai tiré.

J'avais du sang partout, j'étais tétanisé. Je l'avais tué. J'avais, j'avais tué un homme. J'avais pris la vie de quelqu'un.

Il était tombé mort sur moi. Je l'ai donc poussé, j'ai essayé de me relevé, mais mes jambes tremblaient, et elles étaient en sang. J'ai quand même réussi à me rhabiller et j'ai mis le pistolet dans sa main pour faire croire à un suicide.

Je n'en ai jamais parlé à personne. Personne n'a parlé de lui aux info, la police n'a pas cherché de meurtrier, j'ai donc compris que ton réseaux de tueur avait du étouffer l'affaire. Et depuis ce jour, je vivait avec la peur constante que quelqu'un vienne m'assassiner pour ce que je fais. Depuis ce jour, j'ai sa mort sur la conscience.

Je viens de me rendre compte que la voiture c'est arrêté, et que je pleurais à chaudes larmes. Ethan me regardait, les yeux grand ouvert.

- Et le pire dans tout ça; continuais-je;  c'est que c'est toi, la personne en qui j'avais confiance, la seul personne qui me faisait rire, la seul personne à qui je tenais vraiment qui avait voulu se débarrassé de moi et qui avais même pas eu le courage de me tuer lui-même. J'a... J'avais des sentiments qui commençaient à naitre et toi t'a voulu té débarrassé de moi! Tu peux même pas... tu peux même pas t'imaginé comment j'ai souffert cette année!  Je pouvais en parler à personne! J'avais tué un homme merde!

Je suis en pleure, je prend ma tête dans les mains et je pleure. C'était la première fois que je racontais ce qui c'était passé ce soir là...

- Katherine... commença Ethan avec une voix douce mais en même tant sévère. Je n'ai jamais envoyé ce texto te demandant de me rejoindre à l'hôtel et je n'ai jamais demandé à mon frère de se débarrasser de toi. J'avais confiance en toi et je savais que tu ne dirais jamais rien. Jamais j'aurai accepté qu'on te fasse du mal. Robin était à la maison quand je t'ai avoué qui j'étais vraiment et ce que je faisait, il a du entendre. »

Je lève la tête, les yeux plein de larmes. Pendant un an j'ai cru que c'était Ethan qui avait envoyé Robin pour me violer et ensuite me tuer. J'ai cru que c'était lui. Je tourne la tête vers lui et plonge mon regard dans ses yeux bleu océan.

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